Refus d'huissier de faire exécuter une décision
Résolu/Fermé
Rey gomma
Messages postés
30
Statut
Membre
-
Ptifiloum Messages postés 504 Statut Membre -
Ptifiloum Messages postés 504 Statut Membre -
Bonjour, je suis personnel d'avocat. J'ai dû mettre un employeur avocat au prud'hommes. La décision rendue en ma faveur est de 2.000 €. Ce dernier depuis des mois et multiples et diverses relances refuse de me régler. J'ai donc voulu saisir logiquement un huissier puis deux car tous me répondent que par déontologie ils ne peuvent pas intervenir .... face à un avocat et parce que je suis personnel d'avocat. J'ai saisi le procureur de la république et suis convoquée demain .... je ne sais plus comment m'en sortir ....
Merci d'avance pour votre aide
Merci d'avance pour votre aide
A voir également:
- Faute professionnelle de l'huissier
- Modele lettre d'avertissement pour négligence professionnelle - Guide
- Huissier réunis sms - Forum Justice
- Étude monnet huissier de justice sms - Forum Banque et Crédit
- Delta huissier harcèlement ✓ - Forum Consommation
- Impayé edf huissier - Forum Justice
16 réponses
Il me semble que j'ai déjà donné ce conseil il y a quelques jours !!!!
nemrod18 11 déc. 2013 à 19:07
Puisque vous avez RV avec le proc, attendez sans vous prendre la tête. Cet avocat ne peut faire autrement qu'accepter le jugement.
Un avocat d'un autre barreau peut également l'assigner en liquidation judiciaire pour cessation de paiements...
nemrod18 11 déc. 2013 à 19:07
Puisque vous avez RV avec le proc, attendez sans vous prendre la tête. Cet avocat ne peut faire autrement qu'accepter le jugement.
Un avocat d'un autre barreau peut également l'assigner en liquidation judiciaire pour cessation de paiements...
Bonjour Nemrod,
Je te précise qu'il ne s'agit pas de cessation de paiement en l'espèce, la cessation des paiements est définie par l'impossibilité de faire face à une dette exigible échue ou à échoir, or dans le cas qui nous intéresse, une telle dette nécessite au préalable pour exister une signification du jugement qui donne le point de départ de l'exercice des voies de recours (en général au prud'hommes effectué par lettre RAR du Greffe) et un commandement de payer donnant date à l'exigibilité du paiement qui n'existe pas en l'espèce.
Ce commandement de payer supposant que l'huissier s'assure au préalable de la bonne délivrance du jugement par le greffe et de l'absence d'appel dans le délai auprès de la Cour (par la commande d'un certificat de non appel).
Tant que ces formalités ne sont pas accomplies, la dette n'est pas au sens du droit exigible. ce qui rend inapplicable la mise en oeuvre d'une procédure collective.
(au passage je passe sur la possibilité pour l'avocat de saisir le Juge de l'exécution pour solliciter des termes et délais pouvant s'étaler sur deux ans etc. bref avant que Monsieur n'ai la possibilité matérielle d'arriver devant le juge pour obtenir la liquidation judiciaire de l'avocat qui pourra là encore opposer un plan de redressement avec de nouvelles demandes de délais sur 24 mois, il faudra faire preuve de patience).
De même il n'y a pas grand chose à espérer du procureur, d'une part en raison des délais de la justice pénale (extrêmement long) et d'autre part de l'absence de délit. Sauf erreur, il n'y a pas d'incrimination délictuelle pour non paiement de dette (la prison pour dette n'existe plus en France), il n'y a pas non plus semble-t-il d'éléments justifiant d'une entente délictuelle avec l'huissier (même si cette entente est possible voir probable encore faut-il la prouver, et même avec des recherches de la part de la police judiciaire il y a de forte chance qu'une telle preuve ne ressorte pas facilement, sans compter le temps nécessaire pour une enquête).
Or le principe en matière de droit pénal c'est pas de crime ou délit sans texte, il faut une incrimination précise, les règles en la matière étant d'interprétation stricte.
Bref, il y a de grandes chance pour que l'affaire soit classée sans suite au mieux après enquête (encore que je nourri quelques doutes à ce sujet).
A supposer même qu'une enquête donne quelque chose le temps reste une donnée essentielle.
Aussi si théoriquement ces conseils peuvent en apparence sembler judicieux, à mon sens leur issue est trop incertaine et surtout lointaine pour revêtir une véritable efficacité pratique.
en revanche saisir la chambre des huissiers, ou le TGI peut s'avérer plus simple et plus efficace sur le fondement civil de la perte de chance qui permettrait à ce Monsieur d'être indemnisé par la compagnie d'assurance des huissiers du préjudice causé par le manquement.
Sachant que dans cette hypothèse, ce Monsieur conserve bien évidemment le bénéfice de son jugement dont il pourra procéder à l'exécution forcée contre l'avocat.
L'absence de réponse du bâtonnier n'est pas à proprement parlé surprenante vu le contexte, en l'espèce, quel est le manquement de l'avocat ? Il a été condamné, et aucune mesure d'exécution n'a été engagée, il n'est même pas rapporter la preuve que le jugement ait été portée à sa connaissance, et quoi qu'il en soit, le règlement spontané des condamnations pécuniaires ne fait pas partie des obligations déontologiques de l'avocat qui n'est dès lors pas punissable, après contrairement au litige d'honoraires, il n'existe pas de délai impératif pour que le bâtonnier réponde.
Mais on peut raisonnablement supposer que s'il répond, ce sera pour indiquer qu'il ne peut pas sanctionner l'avocat.
Bien cordialement.
Je te précise qu'il ne s'agit pas de cessation de paiement en l'espèce, la cessation des paiements est définie par l'impossibilité de faire face à une dette exigible échue ou à échoir, or dans le cas qui nous intéresse, une telle dette nécessite au préalable pour exister une signification du jugement qui donne le point de départ de l'exercice des voies de recours (en général au prud'hommes effectué par lettre RAR du Greffe) et un commandement de payer donnant date à l'exigibilité du paiement qui n'existe pas en l'espèce.
Ce commandement de payer supposant que l'huissier s'assure au préalable de la bonne délivrance du jugement par le greffe et de l'absence d'appel dans le délai auprès de la Cour (par la commande d'un certificat de non appel).
Tant que ces formalités ne sont pas accomplies, la dette n'est pas au sens du droit exigible. ce qui rend inapplicable la mise en oeuvre d'une procédure collective.
(au passage je passe sur la possibilité pour l'avocat de saisir le Juge de l'exécution pour solliciter des termes et délais pouvant s'étaler sur deux ans etc. bref avant que Monsieur n'ai la possibilité matérielle d'arriver devant le juge pour obtenir la liquidation judiciaire de l'avocat qui pourra là encore opposer un plan de redressement avec de nouvelles demandes de délais sur 24 mois, il faudra faire preuve de patience).
De même il n'y a pas grand chose à espérer du procureur, d'une part en raison des délais de la justice pénale (extrêmement long) et d'autre part de l'absence de délit. Sauf erreur, il n'y a pas d'incrimination délictuelle pour non paiement de dette (la prison pour dette n'existe plus en France), il n'y a pas non plus semble-t-il d'éléments justifiant d'une entente délictuelle avec l'huissier (même si cette entente est possible voir probable encore faut-il la prouver, et même avec des recherches de la part de la police judiciaire il y a de forte chance qu'une telle preuve ne ressorte pas facilement, sans compter le temps nécessaire pour une enquête).
Or le principe en matière de droit pénal c'est pas de crime ou délit sans texte, il faut une incrimination précise, les règles en la matière étant d'interprétation stricte.
Bref, il y a de grandes chance pour que l'affaire soit classée sans suite au mieux après enquête (encore que je nourri quelques doutes à ce sujet).
A supposer même qu'une enquête donne quelque chose le temps reste une donnée essentielle.
Aussi si théoriquement ces conseils peuvent en apparence sembler judicieux, à mon sens leur issue est trop incertaine et surtout lointaine pour revêtir une véritable efficacité pratique.
en revanche saisir la chambre des huissiers, ou le TGI peut s'avérer plus simple et plus efficace sur le fondement civil de la perte de chance qui permettrait à ce Monsieur d'être indemnisé par la compagnie d'assurance des huissiers du préjudice causé par le manquement.
Sachant que dans cette hypothèse, ce Monsieur conserve bien évidemment le bénéfice de son jugement dont il pourra procéder à l'exécution forcée contre l'avocat.
L'absence de réponse du bâtonnier n'est pas à proprement parlé surprenante vu le contexte, en l'espèce, quel est le manquement de l'avocat ? Il a été condamné, et aucune mesure d'exécution n'a été engagée, il n'est même pas rapporter la preuve que le jugement ait été portée à sa connaissance, et quoi qu'il en soit, le règlement spontané des condamnations pécuniaires ne fait pas partie des obligations déontologiques de l'avocat qui n'est dès lors pas punissable, après contrairement au litige d'honoraires, il n'existe pas de délai impératif pour que le bâtonnier réponde.
Mais on peut raisonnablement supposer que s'il répond, ce sera pour indiquer qu'il ne peut pas sanctionner l'avocat.
Bien cordialement.
Vous proposez deux conseils:
1/ attendre le proc, ce qui ne donnera rien faute de délit, bref Monsieur peut attendre longtemps.
2/ Assigner l'avocat pour engager une procédure collective alors que l'absence de commandement de payer à pour conséquence de rendre cette demande tout simplement irrecevable bref efficacité nulle.
On peut toujours brasser de l'air, si on veux mais si ce Monsieur compte récupérer de l'argent, forcer l'huissier à procéder à l'exécution selon la voie normale est la seule réaction qui puisse avoir un peu d'efficacité.
Vous pouvez toujours lui conseiller de se battre pendant cinq ans pour rien, mais notez également qu'une poursuite au pénal sans délit peut même lui coûter cher (le délit de dénonciation calomnieuse existe lui et sa répression est fonction des conséquences que peut avoir une poursuite non fondée, ce qui pour un avocat peut induire un important préjudice)
êtes vous prêt à vous engager à payer la note si l'avocat le poursuit après vos judicieux conseils ?
Le conseilleurs sont rarement les payeurs.
Pour votre gouverne quand je prend un tel dossier à titre professionnel, moi je m'y engage et ce n'est pas uniquement par chance que je n'ai pas eu à déclarer un seul sinistre à ma compagnie d'assurance civile professionnelle.
Bien cordialement.
1/ attendre le proc, ce qui ne donnera rien faute de délit, bref Monsieur peut attendre longtemps.
2/ Assigner l'avocat pour engager une procédure collective alors que l'absence de commandement de payer à pour conséquence de rendre cette demande tout simplement irrecevable bref efficacité nulle.
On peut toujours brasser de l'air, si on veux mais si ce Monsieur compte récupérer de l'argent, forcer l'huissier à procéder à l'exécution selon la voie normale est la seule réaction qui puisse avoir un peu d'efficacité.
Vous pouvez toujours lui conseiller de se battre pendant cinq ans pour rien, mais notez également qu'une poursuite au pénal sans délit peut même lui coûter cher (le délit de dénonciation calomnieuse existe lui et sa répression est fonction des conséquences que peut avoir une poursuite non fondée, ce qui pour un avocat peut induire un important préjudice)
êtes vous prêt à vous engager à payer la note si l'avocat le poursuit après vos judicieux conseils ?
Le conseilleurs sont rarement les payeurs.
Pour votre gouverne quand je prend un tel dossier à titre professionnel, moi je m'y engage et ce n'est pas uniquement par chance que je n'ai pas eu à déclarer un seul sinistre à ma compagnie d'assurance civile professionnelle.
Bien cordialement.
Collaborateur dans un cabinet d'avocat, et accessoirement enseignant en droit, et si je suis sur un forum c'est sans doute une façon de faire du pro bono,au besoin sachez que le désintéressement fait partie intégrante de notre déontologie, ce qui a heureusement encore du sens pour certain.
Tous les avocats ne sont pas des voyous qui ne pense qu'à exploiter leurs concitoyens par des honoraires prohibitifs et souvent injustifiés, j'en connais qui consacrent autant de temps et d'énergie à leurs dossiers d'AJ, qu'aux clients qui payes, et heureusement.
Mais évidement je vous concède que je ne peux consacrer tout mon temps à un forum, j'ai aussi une famille à nourrir, des impôts à payer et des dossiers en nombre tout à fait suffisant (n'ayez aucune inquiétude à ce sujet), mais comme vous le savez, nous sommes à la veille des vacances de noël, qui sont également une période de vacances judiciaires, donc, le nombre d'audiences diminue de telle sorte que je peux me permettre de consacrer un peu de mon temps pour le bien... et gratuitement.
Ce concept vous est peut être étranger mais il y a encore des personnes pour qui le mot aide (qui a la même racine que le mot avocat ou avoué par exemple) à un sens.
Par ailleurs, vous n'avez qu'à ouvrir la moindre revue de droit (Gazette du Palais, Petites Affiches, semaine Juridique etc.) pour vous apercevoir que bon nombres d'avocats trouvent du temps pour écrire sur des sujets très techniques, sans pour autant avoir une sérieuse rémunération, les articles étant payés de façon plus qu'honorifique.
Tous les avocats ne sont pas des voyous qui ne pense qu'à exploiter leurs concitoyens par des honoraires prohibitifs et souvent injustifiés, j'en connais qui consacrent autant de temps et d'énergie à leurs dossiers d'AJ, qu'aux clients qui payes, et heureusement.
Mais évidement je vous concède que je ne peux consacrer tout mon temps à un forum, j'ai aussi une famille à nourrir, des impôts à payer et des dossiers en nombre tout à fait suffisant (n'ayez aucune inquiétude à ce sujet), mais comme vous le savez, nous sommes à la veille des vacances de noël, qui sont également une période de vacances judiciaires, donc, le nombre d'audiences diminue de telle sorte que je peux me permettre de consacrer un peu de mon temps pour le bien... et gratuitement.
Ce concept vous est peut être étranger mais il y a encore des personnes pour qui le mot aide (qui a la même racine que le mot avocat ou avoué par exemple) à un sens.
Par ailleurs, vous n'avez qu'à ouvrir la moindre revue de droit (Gazette du Palais, Petites Affiches, semaine Juridique etc.) pour vous apercevoir que bon nombres d'avocats trouvent du temps pour écrire sur des sujets très techniques, sans pour autant avoir une sérieuse rémunération, les articles étant payés de façon plus qu'honorifique.
Avez vous fait appel à un huissier d'une autre ville ?
Vous pouvez éventuellement "menacer" l'avocat de saisir l'ordre des avocats.
ça la fout mal pour lui...
Vous pouvez éventuellement "menacer" l'avocat de saisir l'ordre des avocats.
ça la fout mal pour lui...
Merci mais non pas un huissier d'une autre ville et ceux qui ont refusé m'ont dit de passer par le bâtonnier mais malgré multiples relances il ne répond pas ! Sa secrétaire sachant que j'avais osé mettre un avocat au prud'hommes a enlevé mon CV de l'ordre des avocats, mail à l'appui, je ne trouve donc plus de travail car tout le monde ou presque sait .... Et c'est le seul endroit dans ma ville pour consulter les offres dans mon métier ou d'être contactée par un employeur avocat .... D'où aussi ma plainte devant le procureur ...
Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?
Posez votre question
Bonjour
Ce sont des pratiques corporatistes qui ne devraient plus avoir cours.Il est scandaleux que des professionnels de justice ( huissiers) refusent de faire exécuter un jugement.
Que des avocats essayent de vous exclure alors que la justice a tranché en votre faveur.Voyez le procureur et si cela ne donne rien voyez les journalistes ils sont généralement friands de ce genre de comportement scandaleux.
Ce sont des pratiques corporatistes qui ne devraient plus avoir cours.Il est scandaleux que des professionnels de justice ( huissiers) refusent de faire exécuter un jugement.
Que des avocats essayent de vous exclure alors que la justice a tranché en votre faveur.Voyez le procureur et si cela ne donne rien voyez les journalistes ils sont généralement friands de ce genre de comportement scandaleux.
Merci à tous. Pour les médias j'y pense .... Mais je ne sais pas vers qui exactement solliciter .... Vous auriez des idées ? Merci beaucoup c'est vrai que ça n'est pas normal ....
Puisque vous avez RV avec le proc, attendez sans vous prendre la tête. Cet avocat ne peut faire autrement qu'accepter le jugement.
Un avocat d'un autre barreau peut également l'assigner en liquidation judiciaire pour cessation de paiements...
Citation de Georges Courteline:
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. Ceci n'est qu'une signature et non une attaque personnelle.
Un avocat d'un autre barreau peut également l'assigner en liquidation judiciaire pour cessation de paiements...
Citation de Georges Courteline:
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet. Ceci n'est qu'une signature et non une attaque personnelle.
Voyez Julien Courbet qui anime l'émission "sans aucun doute sur TMC.
Vous pouvez aussi informer le Garde des sceaux de cette anomalie de la République.
Je suis scandalisé d'un tel comportement, mais ou allons nous?
Vous pouvez aussi informer le Garde des sceaux de cette anomalie de la République.
Je suis scandalisé d'un tel comportement, mais ou allons nous?
Bonjour et merci .... Julien Courbet à qui j'ai écrit ne m'a jamais contactée .... Je n'ai pas insisté comme il travaille avec des avocats .... Ceux ci ne veulent peut être pas s'en mêler ... Quant à la Garde des S je pense qu'elle risque de rigoler .... Je ne sais plus ... J'ai écrit mon histoire sur un blog .... Il faudrait que je trouve la bonne personne afin de lui adresser le lien de ce dernier ... Mais qui ....
Je ne comprends plus : J'ai saisi le procureur de la république et suis convoquée demain
Nous y sommes et alors ???
Nous y sommes et alors ???
J'ai saisi un premier huissier pour qu'il exécute la décision, comme il a refusé j'ai saisi un 2ème qui lui aussi n'a pas voulu exécuter ladite décision .... Quant au Proc j'ai porté plainte contre l'avocat qui refuse de me régler la somme en ma faveur par décision de justice et contre la secrétaire qui a décidé d'enlever mon CV de la maison de l'avocat afin que je ne trouve plus de travail ... Le Proc va donc décider de poursuivre ou non, je reste dans l'attente de sa décision
Attendons la réponse à :
nemrod18 12 déc. 2013 à 17:16
Je ne comprends plus : J'ai saisi le procureur de la république et suis convoquée demain
Nous y sommes et alors ???
nemrod18 12 déc. 2013 à 17:16
Je ne comprends plus : J'ai saisi le procureur de la république et suis convoquée demain
Nous y sommes et alors ???
J'ai saisi un premier huissier pour qu'il exécute la décision, comme il a refusé j'ai saisi un 2ème qui lui aussi n'a pas voulu exécuter ladite décision .... Quant au Proc j'ai porté plainte contre l'avocat qui refuse de me régler la somme en ma faveur par décision de justice et contre la secrétaire qui a décidé d'enlever mon CV de la maison de l'avocat afin que je ne trouve plus de travail ... Le Proc va donc décider de poursuivre ou non, je reste dans l'attente de sa décision
Je n'ai toujours pas la réponse....
J'ai saisi le procureur de la république et suis convoquée demain
J'ai saisi le procureur de la république et suis convoquée demain
Tu peux aussi écrire au juge en lui faisant part de ton étonnement de constater que l'on refuse d'appliquer ta décision . On verra bien sa réponse.
Et puis je surpris que tu présages le comportement du Garde des Sceaux- Et pour le procureur?
Quand on refuse d'appliquer une décision de justice dans une République démocratique qu doit faire le citoyen?
Et puis je surpris que tu présages le comportement du Garde des Sceaux- Et pour le procureur?
Quand on refuse d'appliquer une décision de justice dans une République démocratique qu doit faire le citoyen?
Bonjour,
Il est étonnant qu'en travaillant chez un avocat vous n'ayez pas eu le réflexe logique de saisir le bâtonnier.
Par ailleurs, un huissier de justice ne peux légalement refuser de prêter son concours à une demande formée par un requérant que dans l'hypothèse où il serait allié à la personne contre qui vous souhaitez exécuter la décision conformément à l'article 1 Bis A de l'ordonnance n°45-2592 du 2 novembre 1945 qui régit la profession d'huissier :
Les huissiers de justice ne peuvent, à peine de nullité, instrumenter à l'égard de leurs parents et alliés et de ceux de leur conjoint en ligne directe ni à l'égard de leurs parents et alliés collatéraux jusqu'au sixième degré.
Cette obligation est rappelée par l'article 15 de l'ordonnance n°56-222 du 29 février 1956 :
Les huissiers de justice sont tenus d'exercer leur ministère toutes les fois qu'ils en sont requis, sauf dans les cas d'empêchement et pour cause de parenté ou d'alliance prévus à l'article 1er bis A de l'ordonnance du 2 novembre 1945.
Bref l'huissier qui refuse de prêter son concours à votre demande est lui-même susceptible de sanctions disciplinaires.
Il n'existe aucune raison déontologique qui autoriserait un huissier à ne pas exécuter une décision contre un avocat.
Cependant, si vous avez un écrit de l'huissier refusant d'instrumenter à votre demande, envoyez moi un message en MP.
Cordialement
Il est étonnant qu'en travaillant chez un avocat vous n'ayez pas eu le réflexe logique de saisir le bâtonnier.
Par ailleurs, un huissier de justice ne peux légalement refuser de prêter son concours à une demande formée par un requérant que dans l'hypothèse où il serait allié à la personne contre qui vous souhaitez exécuter la décision conformément à l'article 1 Bis A de l'ordonnance n°45-2592 du 2 novembre 1945 qui régit la profession d'huissier :
Les huissiers de justice ne peuvent, à peine de nullité, instrumenter à l'égard de leurs parents et alliés et de ceux de leur conjoint en ligne directe ni à l'égard de leurs parents et alliés collatéraux jusqu'au sixième degré.
Cette obligation est rappelée par l'article 15 de l'ordonnance n°56-222 du 29 février 1956 :
Les huissiers de justice sont tenus d'exercer leur ministère toutes les fois qu'ils en sont requis, sauf dans les cas d'empêchement et pour cause de parenté ou d'alliance prévus à l'article 1er bis A de l'ordonnance du 2 novembre 1945.
Bref l'huissier qui refuse de prêter son concours à votre demande est lui-même susceptible de sanctions disciplinaires.
Il n'existe aucune raison déontologique qui autoriserait un huissier à ne pas exécuter une décision contre un avocat.
Cependant, si vous avez un écrit de l'huissier refusant d'instrumenter à votre demande, envoyez moi un message en MP.
Cordialement
Petite précision, dans le contexte, la saisie du bâtonnier était proposée comme un arbitrage amiable (qu'un salarié d'avocat peut même invoquer antérieurement à la saisine du Conseil de prud'hommes) et non au sens d'une demande de sanction pour le non paiement par l'avocat des condamnations.
A cet égard et comme je le précise dans un autre commentaire, le bâtonnier ne peut rien faire en l'état, le non paiement spontané d'une condamnation n'étant pas à ma connaissance au nombre des obligations déontologiques de l'avocat.
Quoi qu'il en soit ce n'est pas l'objet principal de mon post.
A cet égard et comme je le précise dans un autre commentaire, le bâtonnier ne peut rien faire en l'état, le non paiement spontané d'une condamnation n'étant pas à ma connaissance au nombre des obligations déontologiques de l'avocat.
Quoi qu'il en soit ce n'est pas l'objet principal de mon post.
Re bonjour,
Petite précision utile, à ma connaissance il n'y a aucun corporatisme particulier entre avocats,bien au contraire, il suffit pour s'en convaincre de se rendre auprès de la chambre statuant sur la responsabilité civile professionnelle de chaque TGI où nombres d'avocats attaquent un confrère pour un manquement.
Vous pouvez également venir aux audiences disciplinaires du conseil de l'ordre de chaque barreau qui statue sur les manquements déontologiques.
Il n'y a que dans les tout petits barreaux qu'un tel cas de figure peut éventuellement se poser, et dans ce cas il suffit de se rendre dans un barreau limitrophe plus important pour trouver un avocat qui s'occupera de vous.
Ce sera d'autant plus simple que l'avocat y verra bien son intérêt, puisque d'une part il aura la garantie d'obtenir votre indemnisation tant chez les huissiers que chez les avocats (en raison des assurances civiles professionnelles qui sont parfaitement solvables), mais aussi en raison de la grande sévérité des juges pour un manquement aussi grave que le refus par un huissier d'instrumenter lorsqu'il en est légalement requis.
Bien cordialement.
Petite précision utile, à ma connaissance il n'y a aucun corporatisme particulier entre avocats,bien au contraire, il suffit pour s'en convaincre de se rendre auprès de la chambre statuant sur la responsabilité civile professionnelle de chaque TGI où nombres d'avocats attaquent un confrère pour un manquement.
Vous pouvez également venir aux audiences disciplinaires du conseil de l'ordre de chaque barreau qui statue sur les manquements déontologiques.
Il n'y a que dans les tout petits barreaux qu'un tel cas de figure peut éventuellement se poser, et dans ce cas il suffit de se rendre dans un barreau limitrophe plus important pour trouver un avocat qui s'occupera de vous.
Ce sera d'autant plus simple que l'avocat y verra bien son intérêt, puisque d'une part il aura la garantie d'obtenir votre indemnisation tant chez les huissiers que chez les avocats (en raison des assurances civiles professionnelles qui sont parfaitement solvables), mais aussi en raison de la grande sévérité des juges pour un manquement aussi grave que le refus par un huissier d'instrumenter lorsqu'il en est légalement requis.
Bien cordialement.
Si c' était le cas, il suffirait de saisir la Chambre Départementale des huissiers de justice, voir même la Nationale, histoire de faire du foin.
Un employé d' avocat ne devrait pas se sentir démuni ... dans une situation pareille ...
La chambre nationale des huissiers n'y peut rien elle n'a aucune fonction disciplinaire.
Bien cordialement.
J' ai dit pour faire du " foin " ...
Effectivement, elle n' a pas de pouvoir disciplinaire ... Mais ne t' en fais pas ... Quand elle veut agir ( par exemple quand çà prend une certaine ampleur ) ... Elle peut.
je sais de quoi je parle.
C'est bien de faire du foin mais bon récupérer le montant de sa condamnation rapidement c'est mieux, et parfois la solution la plus simple est la plus efficace.
Vous connaissez beaucoup d'huissier qui prendrait le risque d'une sanction disciplinaire pour un enjeux de seulement 2 000 € ?
Moi pas.
Il y a une différence à répondre par la négative à l'oral, et par ne pas instrumenter alors qu'on est saisi par un écrit en la forme recommandée.
Il a fini tout de même grâce à un certain foin, par les rembourser.
Article 10 et ... Article 16 pour une signification de congé très simple et sans difficulté ! ... çà vous dit quelque chose ?
Et puis un autre, Président de chambre départementale, celui là ... pour 1200 euros ( article 10 sur recouvrement forcé suite à une procédure prud' homale ... Alors que c' est interdit ) ... çà vous dit autre chose ?
Sans compter, toujours du second : tentative de prendre l' honoraire libre article 16 ... Sans autorisation du client ... pour la même affaire.
Remarquez, j' ai fait condamner le second.
Il y a maintenant une jurisprudence sur le sujet ... Ce qui n' empêche pas d' autres ... Et pourtant biens placés ... De continuer ! ...