Accusé a tort de profiter finacierememt de son concubin

Bonjour,

Ma maman, veuve, âgée de 76 ans vit depuis 5 ans à son domicile (Maine et Loire ) avec Monsieur C, veuf âgé de 86 ans, avec qui elle est en couple depuis 10 ans. Ils ne sont ni mariés, ni pacsés, celui-ci ayant garder une adresse officielle dans les Yvelines (département où il résidait avant qu'ils ne vivent ensemble), précisément celle de son fils.

Dernièrement Monsieur C a subi une opération cardiaque avec une lourde anesthésie (4h), puis quelques jours après une autre opération (pose d'un pacemaker). Il a été hospitalisé pendant un mois au CHU d'Angers, durant lequel ma maman l'a visité quotidiennement. Les séquelles normalement provisoires de la 1ere intervention sont un amoindrissement des facultés mentales (désorientation) et physiques.
A sa sortie (le 2 décembre) ma maman a ramené son "concubin" à la maison. Une dizaine de jours sont passés et la sœur de Monsieur C, habitant dans la même commune que ma maman a proposé à celle-ci de le prendre quelques jours chez elle afin de la soulager, l'état de Monsieur B nécessitant une attention constante. Mais également afin de lui permettre de partir passer les fêtes de Noël (1semaine) avec un de ses fils à la montagne. Ma maman hésitait à laisser son "concubin", mais selon les médecins l'état de santé de celui-ci ne permettait pas le voyage en raison de la durée de trajet et l'altitude. Le sachant entre de bonnes mains ma maman est finalememt partie pour une semaine le 18/12, soit 4 jours après  avoir emmené monsieur C chez sa sœur.
Le 20/12 monsieur C a dû être hospitalisé d'urgences (œdèmes + grippe). Ma maman a été prévenue et hésitait à revenir, mais faire seule la route retour (+ de 800kms) à son âge étant risqué, et la sœur et fils de Monsieur C lui indiquant que ce n'était pas la peine car celui-ci était entre de bonnes mains, monsieur C a donc été ramené chez sa sœur en ambulance après 2 jours.

Le fils de Monsieur C a souhaité venir chercher son père pour passer le week-end de Noël avec lui. La sœur de Monsieur C l'a donc dis à ma maman et lui a indiqué qu'elle pourrait le récupérer chez elle à son retour, soit le lundi 26. Finalement lors d'un appel que ma maman passait à monsieur C le 24/12 au soir , le fils de celui-ci lui a dit qu'il lui ramènerai son père lui-même le lundi matin. Le lundi matin il confirme à nouveau par téléphone qu'il ramène son père mais seulement le soir. Puis le soir arrivant, il appelle à nouveau pour dire cette fois-ci qu'il ne rapporterai pas son père, accusant ma maman d'avoir abandonner son père, de le voler, de lui détourner de l'argent, etc... Il ne laisse pas parler ma maman lors de cet échange, lui ordonne de rassembler toutes les affaires de Monsieur C (papiers, meubles, bijoux, etc...) et lui inique qu'il viendra les récupérer et qu'elle doit s'exécuter dans les plus brefs délais.
Il faut noter que ma maman n'a pas réussi à joindre monsieur C depuis leur dernier appel le 24/12 au soir. Le téléphone de celui-ci étant coupé. Les messages et appels quotidiens de ma maman ne sont donc pas reçus. 
Celle-ci est abasourdie de ce qu'il se passe, ne sait pas quoi faire et s'inquiète de la santé de Monsieur C et de ce qu'il peut penser. 

Le 30/12 le fils de Monsieur C envoie un mail (en copie la gendarmerie de la commune où reside ma maman). Dans ce mail très formel, il fait à nouveau des injonctions à ma maman pour la prévenir qu'il viendra chez elle récupèrer le 03/01 lea affaires de son père, précédemment citées. Parmi celles-ci figure un camping-car stocké chez des amis du couple, ainsi qu'une voiture dons madame B est la co-propeietaire. Il indique également avoir tranmis ce mail à son avocat.

Ma maman, est donc aujourd'hui accusée officiellement (verbalement) et intimidée (par mail) par le fils de Monsieur C. Par ailleurs, elle s'inquiète de 2 choses: 
-la santé physique et mentale de son "concubin" dont elle est privée de nouvelles depuia 6 jours 
-les accusations gratuites et la suite juridique que semble vouloir leurs donner le fils de monsieur C 

Elle s'est donc renseigné, avant la réception de ce mail, pour solliciter un conciliateur, qui ne sera visiblement disponible en mairie que courant janvier. 

Aujourd'hui quels démarche ou recours peut-elle faire face à cette situation inexplicable ? Et de quoi doit-elle s'inquiéter ? 

Merci par avance pour vos réponses. 
Cordialement, 
 

Baptiste B.