Utilisateur anonyme
-
15 mars 2020 à 14:12
Utilisateur anonyme -
18 mars 2020 à 08:54
Bonjour,
Depuis que mes nouveaux voisins ce sont installés au-dessus de chez moi, c'est "un peu" le chaos. Au mois de novembre, excédée par le raffut qu'ils faisaient (principalement des meubles qui étaient déplacés à toute heure du jours et de la nuit), je leur ai demandé de faire plus attention... Ce à quoi ils m'ont répondu d'aller vivre en maison si le bruit me dérangeait tant que ça... Vivre en maison, c'est mon rêve. Certes. Mais je n'en ai pas vraiment les moyens pour le moment !
Cette histoire a pris des proportions ridicules et j'ai dû aller déposer une main courante auprès du commissariat...
Afin de calmer les choses, j'ai mis mon ego de côté et je les ai cordialement invités chez moi pour en discuter... Je leur ai expliqué ce que j'entendais et ce qu'on pouvait faire (comme mettre des patins en mousse sous les chaises et autres meubles... par exemple.) Ils ont réfuté que ça venait bien de chez eux et ils ne voyaient pas ce qu'ils pouvaient bien faire pour que j'entende autant de bruit. Donc, pas de patins en mousse sous les chaises, du coup... :(
Malheureusement pour eux... Avant d'avancer de telles accusations... Je vérifie. Je suis montée à l'étage et j'ai bien eu la confirmation que les nuisances venaient bien de chez eux. Je n'ai pas insisté, je leur ai simplement mentionné les faits. Ça en est resté là. Curieusement certains bruits se sont automatiquement arrêtés suite à cette entrevue... (ils avaient l'habitude de vider leur aspirateur dans la rue en cognant le réservoir contre la rambarde métallique du balcon, ce qui faisait un boucan d'Enfer).
Néanmoins, les nuisances ont continué. J'ai donc pris sur moi... La jeune fille m'avait accusée de les "harceler". C'est faux. J'ai bien leur numéro mais, et ça peut facilement se prouver, je ne leur ai envoyé, à l'époque qu'un seul message pour les informer des bruits occasionnés.
Je me suis bien évidemment rapprochée du Syndic. Plusieurs courriers ont apparemment été envoyés à leur propriétaire. Rien n'y a fait.
En décembre, ils ont organisé une soirée. Ô joie. Je leu ai gentiment signifié que j'avais besoin de dormir. On était en pleine semaine... Ils ont avoué qu'ils recevaient des amis et ont fait en sorte d'être plus discrets. Super !
Il y a deux semaines, la jeune locataire me prévient qu'elle organise une soirée pour l'anniversaire de son copain. Aucun problème ! Je lui souhaite un joyeux anniversaire et une bonne soirée mais je lui signifie quand même qu'on est en pleine semaine, j'embauche tôt le lendemain matin et que s'ils pouvaient prendre le soin de limiter le volume sonore à partir de 22h00, ce serait top ! Aucune réponse de sa part... Arrive la soirée. 22h00, toujours un raffut. J'attends 23h00... Toujours le même raffut. J'envoie un petit message :
"Bonsoir. Avez-vous bien reçu ma réponse hier après-midi ? Je ne veux surtout pas gâcher la soirée mais il est plus de 22h00 et comme je vous l'ai expliqué je me lève très tôt le matin pour aller au travail... J'entends quand même assez fort des éclats de voix et la musique (et c'est très bien de s'amuser !)... Peut-être que vos fenêtres sont ouvertes ? Souvent les soirées organisées dans la résidence ou la rue nous paraissent amplifiées car les fenêtres sont ouvertes et c'est comme si on y était. Merci de bien vouloir faire en conséquence :) en vous souhaitant une excellente fin de soirée (et un bon anniversaire )!Bien cordialement. "
Suite à ce message, aucune réponse de sa part mais... ils partent. Je ne demandais pas à ce qu'ils abrègent leur soirée, simplement qu'ils fassent plus attention à leur bruit...
Vendredi soir, soit il y a deux jours, rebelote. Encore une soirée. Je n'ai pas eu le luxe d'être prévenue cette fois-ci. 23h00 arrivant, j'ai donc appelé le service de la Mairie qui a donc émis un signalement auprès de la police municipale qui est venue. Mes voisins ont vu la voiture de police dans la rue et ont stoppé leur nuisance. La police n'a donc pas pu constater... Néanmoins, je suis montée avec eux et je suis restée "cachée". Ces charmants voisins m'ont accusée de harcèlement. A nouveau donc. Alors que depuis décembre, ce sont 3 messages que j'ai envoyés dont 2 au mois de mars dont 1 pour répondre à la voisine qui me prévenait de la soirée.
J'ai à nouveau prévenu le Syndic. Et cela fait quelques semaines que je suis à la recherche d'un nouvel appartement qui serait plus calme, avec un voisinage éventuellement plus respectueux, bref, qui me conviendrait mieux. Et surtout, en dernier étage !
Toutefois... Dès que la police a quitté les lieux vendredi soir, j'ai eu droit à une vengeance en règle et depuis je subis 3 fois plus leurs nuisances... Déjà vendredi soir, le locataire (c'est un jeune couple d'étudiants) s'est mis à taper du pied au dessus de ma chambre... J'entendais même sa copine lui hurler d'arrêter... Il l'a fait deux fois. Jusqu'à 01h00 du matin... Et depuis, ce sont des nuisances qui se rapprochent des "bruits du quotidien" (donc je ne peux rien dire, ce qui est normal) mais qui n'avaient pas lieu auparavant. Perceuse... Ménage en talon et en traînant les meubles, avec semble-t-il, beaucoup d'application... Ce sont des nuisances plus sournoises, car je ne peux que les subir... Mais qui sont là. Je n'ose plus rien dire de peur d'être à nouveau accusée de harcèlement et que ça ne se retourne contre moi. Je subis, donc... Ces nuisances et ces vengeances.
Compte-tenu de la situation sanitaire en France, je vais devoir être en télétravail, donc chez moi. Et eux également, les facs étant fermées...
Cela m'inquiète beaucoup.
En attendant de trouver un nouvel appartement, je ne sais plus quoi faire. Subir leurs nuisances et mentalité me fatiguent vraiment. Je sais que ces nuisances amplifiées suite à l'intervention de la police ont pour but de me faire craquer pour que je les recontacte. Cela leur donnera du grain à moudre quant à leur accusation de harcèlement. J'essaie de rester calme et je ne réagis pas. J'ai des boules Quies et un casque de musique. Mais pour travailler, impossible de mettre la musique, pour dormir encore moins... Quant aux boules Quiès, je ne les supporte que sur de courtes périodes. Le gardien de la résidence refuse de s'occuper de ce genre de chose (et je ne crois pas, d'ailleurs, que ce soit dans ses attributions...)
Je ne sais plus quoi faire. Il y a la solution du médiateur. Mais est-ce qu'on ne va pas ENCORE m'accuser de harcèlement ? J'ai rompu le dialogue, je les ai invité gentiment chez moi en novembre pour qu'on en parle pacifiquement, ça n'a rien fait.
J'attends de trouver un appartement mais en attendant... on touche le neuvième cercle de l'Enfer chez moi. Et, malheureusement, je suis leur seule voisine mitoyenne par le sol et le plafond. Ils n'ont pas de voisins mitoyens par les murs (et moi non plus, d'ailleurs). Donc, c'est ma parole, contre la leur... Pratique...
Mes excuses pour ce long message très détaillé... J'ai l'habitude d'écrire comme ça pour qu'on ait bien tout le contexte ainsi que mon point de vue, etc.
En résumé : nuisances sonores > police > vengeance et provocation > désespoir et grosse déprime. Cette situation me fragilise et j'en pleure très régulièrement...
Je vous remercie par avance des réponses que vous pourrez m'apporter et je me tiens à disposition pour vous répondre !
Merci de m'avoir répondue !
En effet, le bruit est quelque chose de "sensible". Néanmoins, quand mes parents viennent me rendre visite, ils entendent eux aussi le raffut que mes voisins font. Ce n'est pas juste moi et ma sensibilité. Peu importe la personne qui vivrait dans mon appartement, elle disjoncterait.
Encore ce soir, ce sont des chaises qui ont été traînées avec une application certaine pendant de longues, très longues minutes avec des pas très appuyés, plus qu'à l'accoutumée. Dans un précédent post, on avait insinué que j'en rajoutais ou que j'affabulais car ce genre de nuisance (des voisins qui traînent des meubles) semble très commune et ma foi très étonnante. Mais le fait est que, oui, certains ne savent pas vivre en société et s'ennuient assez pour avoir la brillante idée d'embêter leur prochain...
Je suis actuellement en chômage partiel ET en télétravail... J'y suis contrainte car si je ne maintiens pas l'activité professionnelle, ça n'aidera pas mon entreprise qui sera alors précipitée vers une chute certaine. Même avec les aides que l’État a promis...Nous sommes tous confinés... Ce qui veut dire que mes voisins également.
J'avais déjà lancé des demandes de visite d'appartements... mais bien évidemment, elles ont été annulées du fait de la situation... Je vais donc devoir patienter pour trouver un autre appartement... Et devoir faire avec ce voisinage. Je prends mon mal en patience.
D'autant plus que le voisinage en face de chez moi n'est pas non plus le plus agréable du monde... Entre le petit jeune qui écoute sa musique à fond, toutes fenêtres ouvertes et la mamie sénile qui hurle sur son balcon des obscénités à l'encontre du Président tout en ne nous épargnant pas quelques insultes antisémites entre quelques couplets de la Marseillaise dans la soirée... Je suis servie ! En emménageant dans ce quartier (en centre-ville !), je ne m'attendais pas à rencontrer un tel voisinage !
Je cherche donc, à l'extérieur du centre-ville, toutefois proche des transports en commun, et au dernier étage :D
Une fois n'est pas coutume, un énième pavé de ma part pour réponse...
Je vous remercie encore de m'avoir répondue ainsi que pour votre compassion. J'espère que votre petite fille dort paisiblement désormais ! :)
Nous avons vécu exactement ce que vous décrivez. Les chaises, les meubles déplacés au milieu de la nuit. Nous avons aussi connu le bruit des talons aiguilles. Les insultes à travers les conduites d'évacuation.
Ces crapules se sont acharnées sur ma fille de 3 mois. Le calcaire a duré presque une année. Imaginez ce qui se passe dans la tête d'un père de famille... J'ai gardé mon calme malgré tout mais cela a été très difficile !!.
Si l'on peut terroriser un nourrisson, imaginez ce que l'on pourrait faire à l'adulte du dessous.
Je respecte votre choix et je vous en félicite.
Ne vous rendez pas malade, personne ne vous aiderera à vous sortir de cette situation.
Ce n'est qu'un logement !
Nous vivons dans un appartement où tout va presque bien. Notre fille dort très bien à présent.
Bonsoir ;
Je me permets d'apporter un élément nouveau : Le Syndic m'a répondue (un dimanche soir, soit...). Il me renvoie gentiment vers un conciliateur de justice en me confirmant par écrit (mail) que mes "voisins s'étaient plaints d'être harcelés".
Savez-vous si un Syndic de copropriété est considéré comme une "autorité" ? Si oui, je compte porter plainte pour "dénonciation calomnieuse" ou "dénonciation téméraire".
Modifié le 17 mars 2020 à 21:24
Merci de m'avoir répondue !
En effet, le bruit est quelque chose de "sensible". Néanmoins, quand mes parents viennent me rendre visite, ils entendent eux aussi le raffut que mes voisins font. Ce n'est pas juste moi et ma sensibilité. Peu importe la personne qui vivrait dans mon appartement, elle disjoncterait.
Encore ce soir, ce sont des chaises qui ont été traînées avec une application certaine pendant de longues, très longues minutes avec des pas très appuyés, plus qu'à l'accoutumée. Dans un précédent post, on avait insinué que j'en rajoutais ou que j'affabulais car ce genre de nuisance (des voisins qui traînent des meubles) semble très commune et ma foi très étonnante. Mais le fait est que, oui, certains ne savent pas vivre en société et s'ennuient assez pour avoir la brillante idée d'embêter leur prochain...
Je suis actuellement en chômage partiel ET en télétravail... J'y suis contrainte car si je ne maintiens pas l'activité professionnelle, ça n'aidera pas mon entreprise qui sera alors précipitée vers une chute certaine. Même avec les aides que l’État a promis...Nous sommes tous confinés... Ce qui veut dire que mes voisins également.
J'avais déjà lancé des demandes de visite d'appartements... mais bien évidemment, elles ont été annulées du fait de la situation... Je vais donc devoir patienter pour trouver un autre appartement... Et devoir faire avec ce voisinage. Je prends mon mal en patience.
D'autant plus que le voisinage en face de chez moi n'est pas non plus le plus agréable du monde... Entre le petit jeune qui écoute sa musique à fond, toutes fenêtres ouvertes et la mamie sénile qui hurle sur son balcon des obscénités à l'encontre du Président tout en ne nous épargnant pas quelques insultes antisémites entre quelques couplets de la Marseillaise dans la soirée... Je suis servie ! En emménageant dans ce quartier (en centre-ville !), je ne m'attendais pas à rencontrer un tel voisinage !
Je cherche donc, à l'extérieur du centre-ville, toutefois proche des transports en commun, et au dernier étage :D
Une fois n'est pas coutume, un énième pavé de ma part pour réponse...
Je vous remercie encore de m'avoir répondue ainsi que pour votre compassion. J'espère que votre petite fille dort paisiblement désormais ! :)
Modifié le 18 mars 2020 à 09:11
Nous avons vécu exactement ce que vous décrivez. Les chaises, les meubles déplacés au milieu de la nuit. Nous avons aussi connu le bruit des talons aiguilles. Les insultes à travers les conduites d'évacuation.
Ces crapules se sont acharnées sur ma fille de 3 mois. Le calcaire a duré presque une année. Imaginez ce qui se passe dans la tête d'un père de famille... J'ai gardé mon calme malgré tout mais cela a été très difficile !!.
Si l'on peut terroriser un nourrisson, imaginez ce que l'on pourrait faire à l'adulte du dessous.
Je respecte votre choix et je vous en félicite.
Ne vous rendez pas malade, personne ne vous aiderera à vous sortir de cette situation.
Ce n'est qu'un logement !
Nous vivons dans un appartement où tout va presque bien. Notre fille dort très bien à présent.