Agression physique et verbale dans la rue

Bonjour*

Le 3 septembre 2017 a Tournus a 17h30, je rentrait chez moi avec ma fille de 13 ans et ma grand mère de 95 ans.

Une femme et sa fille sont arrivées vers moi pour me barrer la route, je leur ai demander de s'éloigner car si je reculais j aurais fait tomber ma grand mère qui me tenait le bras.

La femme a continuer a avancer vers moi, a me provoquer et a m insulter, ses propos était violents tout comme les coups qu elle m a donné pendant que sa fille filmait la scène. Je me suis retrouvée a terre quasi inconsciente, ma fille a appelé les pompiers et les gendarmes, la femme qui m a agressé avait prit mon sac et s éloignait d après les témoins.

Lorsque les gendarmes sont arrivé ainsi que les pompiers, la femme qui m a agressé criait que j avais le sida et qu il ne fallait surtout pas me touché. J étais en état de choc, et blessée. Les pompiers m ont transporté aux urgences ou il n y a eu aucune prise en charge, on m a laissé seule dans un couloir. Les pompiers lors du trajets m ont traité comme si j étais alcoolisée ou droguée du fait de ma maladie, il n ont rien fait pour me rassurée, j étais complètement choquée je tremblais et impossible de contrôler les tremblements .

Je tiens a le dire.
A l hôpital, on m a donc laissé dans un couloir, on ne me soulageait pas pour la douleur. Je suis restée seule dans ce couloir, la peur au ventre, pendant des heures. Et puis on a fini par m emmener dans une salle, le médecin ne m a pas examiner correctement, la minerve était mal mise par les pompiers mais le médecin n a rien fait. Il m a juste dit de passer des radios des cervicales. Une interne est venue et s est aperçu que la minerve était mal mise, elle n en revenait pas. Elle a remis la minerve correctement. Et puis elle est repartie.

J ai passé les radios et on m a remis dans la salle. Ma fille et un ami ont pu me rejoindre, ils ont vu que la salle n était pas propre. Le médecin était sur son ordinateur, et il ne s occupait pas de moi. On l a appelé pour savoir ce qu il y avait, il a répondu que je pouvais sortir. J avais des plaies mais aucune n a été soigné, ni constatée. Il m a fait une ordonnance et un certificat avec 5 jours d itt.

Le lendemain, impossible de bouger, je souffrais trop. J ai appelé la gendarmerie pour déposer plainte. On m a dit d attendre. J ai du prendre rdv avec ma généraliste car ça n allait vraiment pas physiquement et moralement. Elle a constaté toutes les blessures, et rajouté des jours d itt, ainsi que pour ma fille. En sortant de chez mon médecin, je suis tombée sur le gendarme qui était présent le jour de l agression, il s est moqué de moi, il ironisait et m a dit qu il ne prendrait pas ma plainte dessuite, et que je devais attendre deux semaines environ. Est ce normal ce genre de comportement?

Au bout de 3 jours j ai décidé de me rendre a la gendarmerie pour déposer ma plainte, le gendarme en question n était pas la, on me l a passer au téléphone et la, il s est mis a me hurler dessus et a me dire que je mentais, que je n était pas le centre du monde et qu'il ne prendrait pas ma plainte , qu il n était pas a ma disposition. J étais dans un état lamentable, en état de choc, et je me suis effondrée de colère, et de fatigue devant la gendarmerie. Le gendarme que j avais eu au téléphone est alors arrivé comme un fou en voiture, j étais au sol, et il me traitait de menteuse. J ai piquée une crise de nerf, j étais a bout. Et les pompiers sont intervenus. Ils ont réussi a me calmer. Je suis rentrée chez moi en promettant de voir mon médecin. Je suis victime d une agression et aucune bienveillance, aucune écoute et pas de plainte prise.

Malgré les douleurs, malgré le choc, et 4 jours après je me suis rendue dans un commissariat,a Macon ils étaient prêt a m écouter mais on m a envoyé a la gendarmerie d a côté, en me disant que si ma plainte n était pas prise, il la prendrait.
Je suis donc allez a la gendarmerie , j ai expliqué les choses, on m demandé si je voulais porter plainte contre le gendarme! Moi je voulais juste déposer plainte contre les personnes qui m ont agressé c est tout ce que je voulais. Ils ont rappeler la gendarmerie de tournus, et la, on m a dit d y aller, et que ma plainte allait être prise.

J avais demander que ça ne soit pas le méchant gendarme qui prenne ma plainte, manque de chance c était lui qui m attendait! J ai refuser de suivre ce gendarme qui n est pas digne de l être. Quelqu'un d autre est venu, il a prit la plainte a la va vite, sans vraiment écouter, une plainte bâclée. J ai donc écrit au procureur de la république, et au colonel commandant de Macon. J ai tout expliqué, j ai joins a mon courrier, les certificats, les photos , ainsi que les témoignages. J ai contacté le bureau d aide aux victimes. J ai eu un suivi psychologique, et des soit disant conseils juridiques qui ne m ont rien apporté de satisfaisant. On me disait juste que ça serait long qu il fallait être patiente...

A ce jour, j ai du quitter ma ville, pour me reconstruire et ne plus croiser celle qui m a agressé. C est moi qui ai du partir , la femme continuait a me provoquer.. Je n avais plus le choix, vu que ma fille a reçu des menaces de mort. Aujourd hui, je ne comprend pas cette injustice, je ne comprend pas pourquoi j ai été mal traité comme je l ai été et pourquoi je n ai aucune réponse a mes courrier. Je pense que mon agression a été passee sous silence car c était en pleine campagne électorale a Tournus.

En attendant, j ai du tout quitter, je n ai eu aucune aide, j ai du tout porter toute seule, protéger ma fille et ma grand mère. Est ce normal tout ça ??? Et encore j en oublie des choses, c est la première fois que je vais sur un site pour en parler. J ignore si j aurai des réponses, j ignore si cela fera bouger les choses. Mais les agresseurs , mère et fille vivent tranquilles, elles!!! Elles n ont pas été interpellé, puisqu elle se sont posée en victime!

Enfin c est honteux, car oui je suis seropositive, et pour moi, il y a discrimination vu les propos qu elles ont tenus. J ai une AAH, car ma santé est fragilisé . l agression a fait chuter mon système immunitaire, mais tout le monde s en fou, j ai des séquelles aujourd'hui , c est pareil ça passe aussi a la trappe! Mon médecin sait et voit dans l état ou je suis depuis septembre 2017. Une agression avec 10 jours d itt, n est pas condamnable apparemment? Et les séquelles que j ai ?

Voilà, ou j en suis aujourd'hui, essayer de me reconstruire, fatiguée de voir que rien ne bouge. Je crois que je ne peux pas oublier ce 3 septembre 2027 et les jours qui ont suivi. Je m appelle Laurence, j ai 48 ans, je suis seropositive depuis 1993 , contaminée par un homme et non pas parce que je suis toxicomane ou alcoolique comme le pensait les pompiers et les gendarmes. C est assez grave toute cette histoire, et je suis limite de dénoncer tout ça a un journaliste. Après tout, il y a en a qui ne se gène pas. Et j ai beaucoup de chose a dire.

Voilà, j ai écrit l essentiel c est difficile de tout détailler ici.
J ai vraiment besoin d explications. Merci.