Peut on racheter les parts d'un héritage?
Résolu
MorganeTSB
Messages postés
1
Date d'inscription
lundi 24 octobre 2016
Statut
Membre
Dernière intervention
24 octobre 2016
-
24 oct. 2016 à 23:03
condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 - 25 oct. 2016 à 09:21
condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 - 25 oct. 2016 à 09:21
2 réponses
Gayomi
Messages postés
18940
Date d'inscription
dimanche 17 mars 2013
Statut
Membre
Dernière intervention
22 novembre 2024
10 246
Modifié par Gayomi le 25/10/2016 à 08:47
Modifié par Gayomi le 25/10/2016 à 08:47
La question n'est pas étrange mais peu claire. Je vais néanmoins tenter de répondre au mieux en fonction de ce que j'ai compris.
Votre compagnon à hérité même si concrètement il n'a rien reçu en termes de liquidités notamment. Sa part est mentionnée dans la déclaration de succession. Pour "racheter" la part d'héritage qui est revenue à épouse de son père, il doit lui faire une proposition écrite. Le notaire qui a été chargé de la succession est le mieux placé pour conseiller votre ami puisqu'il connait parfaitement la situation.
Votre compagnon à hérité même si concrètement il n'a rien reçu en termes de liquidités notamment. Sa part est mentionnée dans la déclaration de succession. Pour "racheter" la part d'héritage qui est revenue à épouse de son père, il doit lui faire une proposition écrite. Le notaire qui a été chargé de la succession est le mieux placé pour conseiller votre ami puisqu'il connait parfaitement la situation.
condorcet
Messages postés
39501
Date d'inscription
jeudi 11 février 2010
Statut
Membre
Dernière intervention
21 juin 2023
18 285
25 oct. 2016 à 09:21
25 oct. 2016 à 09:21
La question peut sembler un peu étrange!
Elle ne l'ai pas.
N'ayant aucune vision sur la réalité de la situation,vous êtes dans l'expectative.
De nombreux points doivent être éclaircis :
-le régime matrimonial des époux ;
-le bien immobilier est-il commun aux 2 époux;
-les dispositions de dernières volontés exprimées par le défunt par testament ou donation au dernier vivant ;
-les droits éventuellement obtenus par le conjoint survivant.
Lorsque ces éléments seront connus vous saurez s'il existe une indivision entre ce conjoint survivant et le fils du défunt.
Car, dans l'indivision, votre compagnon a la possibilité de lui proposer d'acquérir ses droits ou de lui céder les siens.
Si l'une des 2 propositions est acceptée, il est toujours possible d'aboutir au retrait de l'un des ayants droit au profit de l'autre.
Si aucune n'est acceptée il peut saisir la Justice afin de mettre un terme à cette indivision subie.
Dans le cas contraire, en l'absence d'indivision, rien ne pourra contraindre l'épouse de vendre ses droits ou d'acheter ceux du fils du défunt.
Il n'aura même pas le recours de s'en remettre à décision de justice et devra accepter.
Si le règlement de cette succession n'a pas encore été confiée à un notaire, il serait judicieux de s'en occuper dans les meilleurs afin d'en connaître un peu plus.
Elle ne l'ai pas.
N'ayant aucune vision sur la réalité de la situation,vous êtes dans l'expectative.
De nombreux points doivent être éclaircis :
-le régime matrimonial des époux ;
-le bien immobilier est-il commun aux 2 époux;
-les dispositions de dernières volontés exprimées par le défunt par testament ou donation au dernier vivant ;
-les droits éventuellement obtenus par le conjoint survivant.
Lorsque ces éléments seront connus vous saurez s'il existe une indivision entre ce conjoint survivant et le fils du défunt.
Car, dans l'indivision, votre compagnon a la possibilité de lui proposer d'acquérir ses droits ou de lui céder les siens.
Si l'une des 2 propositions est acceptée, il est toujours possible d'aboutir au retrait de l'un des ayants droit au profit de l'autre.
Si aucune n'est acceptée il peut saisir la Justice afin de mettre un terme à cette indivision subie.
Dans le cas contraire, en l'absence d'indivision, rien ne pourra contraindre l'épouse de vendre ses droits ou d'acheter ceux du fils du défunt.
Il n'aura même pas le recours de s'en remettre à décision de justice et devra accepter.
Si le règlement de cette succession n'a pas encore été confiée à un notaire, il serait judicieux de s'en occuper dans les meilleurs afin d'en connaître un peu plus.