Indemnisation pour non entretien ayant créé dégât des eaux
Ak75012
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Ak75012 - 2 juil. 2022 à 11:58
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djivi38
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4 janv. 2022 à 02:17
4 janv. 2022 à 02:17
bonjour,
Un EDLS - signé des parties prenantes ou de leurs mandataires - est définitif.
Des retenues sur DG ne peuvent se faire que si des dégradations ont été mentionnées sur l’EDLS, tout en ne figurant pas sur l’EDLE, et sans avoir été rajoutées après signatures, et doivent être justifiées par "devis" ou "factures".
Le bailleur peut déduire toute la facture du professionnel qui est intervenu s’il s’agit d’une réparation ou de l’entretien d’un équipement que le locataire aurait négligé de faire.
Voici quelques extraits de liens trouvés sur le Net... (dont beaucoup sont des copiés/collés de ce lien : https://www.expertise-immobiliere-aquitaine.fr/b/etat-du-logement-etat-des-lieux-et-depot-de-garantie)
<< Le bailleur peut déduire toute la facture du professionnel qui est intervenu s’il s’agit d’une réparation ou de l’entretien d’un équipement que le locataire aurait négligé de faire. >>
<< Rejet de la demande du bailleur fondée sur un état des lieux mentionnant seulement « manque d’entretien du locataire » (CA Versailles, 1ère ch., 02.04.1999 : RJDA déc. 1999, n° 185). >>
<< Lorsque le locataire n'a pas respecté son obligation d'entretien et qu'aucun accord n'a été trouvé pour un dédommagement conventionnel, le bailleur peut faire condamner son locataire à des dommages et intérêts, sur le fondement des articles 1147 et 1731 du Code civil (articles 1231-1 et 1731 du Code civil pour les baux signés à partir du 1er octobre 2016).
Cette demande en dédommagement est souvent formulée par le bailleur, en défense, à l’occasion de l'action du locataire en restitution du dépôt de garantie que le bailleur refuse de rendre en raison des réparations locatives. Le juge doit préciser en quoi les désordres constatés relèvent ou non des réparations locatives incombant au propriétaire en analysant les devis et factures produits par le bailleur (Cass. Civ II : 6.5.14, n° 13-14673, Cass. Civ III : 9.6.15, n° 14-16133). >>
<< Concernant le principe même de l'indemnisation, la Cour de cassation a affirmé à plusieurs reprises que l'indemnisation du bailleur en raison de l'inexécution par le locataire des réparations locatives prévues au bail n'est subordonnée ni à la justification d'un préjudice, ni à la preuve de l’exécution des réparations (Cass. Civ. III : 29.1.02, n° 99-20768, Cass. Civ. III : 30.1.02, n° 00-15784). Cette position semblait correspondre à un courant doctrinal selon lequel les dommages et intérêts résultent directement de l'inexécution contractuelle.
La Cour de cassation semble avoir opéré un revirement de jurisprudence en revenant au principe classique de la responsabilité civile contractuelle. À de nombreuses reprises, elle juge que les dommages et intérêts ne sont alloués au bailleur qu'en présence d'une faute du locataire et d'un préjudice démontré par le bailleur (Cass. Civ. III : 3.12.03, n° 02-18033, Cass. Civ III : 31.3.09, n° 08-12714).
En revanche, l’indemnisation de ce préjudice ne serait pas subordonnée à l'exécution de ces réparations. À défaut de justificatifs, il appartient donc au juge d'évaluer le montant du dommage dont il constate l'existence dans son principe (Cass. Civ III : 25.1.06, n° 04-20726, Cass. Civ III : 11.3.14, n°12-28396).
Selon la nature des travaux qui sont à engager, la question d’exécuter immédiatement ou non les travaux, pouvait se poser. Si le préjudice causé par le locataire est de nature esthétique mais qu’il n’empêche pas une relocation aux conditions du marché, il n’est pas nécessaire que le bailleur ait à prouver l’exécution immédiate des travaux. En revanche, si le préjudice a pour
effet de rendre le logement indécent ou impropre à sa destination, il semble plus légitime que le bailleur procède aux réparations nécessaires immédiatement. >>
Vous pouvez demander à votre plombier une "facture" comprenant le prix des joints, son travail et son déplacement.
"mais cause 10 ans..." : ?? ça veut dire quoi ?
En complément et à toutes fins utiles, je vous propose de lire un de mes topos, ainsi que les liens donnés :
https://droit-finances.commentcamarche.com/forum/affich-8408392-rendre-l-appartement-tel-qu-il-etait#2
ATTENTION : Correction du § II-G
Le texte juste est
<< En copropriété, le propriétaire est en droit de conserver (en sus des éventuelles retenues dues à EDLS différent de celui d'entrée) jusqu’à 20% maximum du montant du DG (...) >>,
et NON : "(...) jusqu'à 1 mois de loyer hors charges".
N'hésitez pas à contacter l’ADIL la plus proche du lieu de la location : des juristes de l’immobilier vous conseilleront gratuitement.
https://www.anil.org/lanil-et-les-adil/votre-adil/
cdt.
Un EDLS - signé des parties prenantes ou de leurs mandataires - est définitif.
Des retenues sur DG ne peuvent se faire que si des dégradations ont été mentionnées sur l’EDLS, tout en ne figurant pas sur l’EDLE, et sans avoir été rajoutées après signatures, et doivent être justifiées par "devis" ou "factures".
Le bailleur peut déduire toute la facture du professionnel qui est intervenu s’il s’agit d’une réparation ou de l’entretien d’un équipement que le locataire aurait négligé de faire.
Voici quelques extraits de liens trouvés sur le Net... (dont beaucoup sont des copiés/collés de ce lien : https://www.expertise-immobiliere-aquitaine.fr/b/etat-du-logement-etat-des-lieux-et-depot-de-garantie)
<< Le bailleur peut déduire toute la facture du professionnel qui est intervenu s’il s’agit d’une réparation ou de l’entretien d’un équipement que le locataire aurait négligé de faire. >>
<< Rejet de la demande du bailleur fondée sur un état des lieux mentionnant seulement « manque d’entretien du locataire » (CA Versailles, 1ère ch., 02.04.1999 : RJDA déc. 1999, n° 185). >>
<< Lorsque le locataire n'a pas respecté son obligation d'entretien et qu'aucun accord n'a été trouvé pour un dédommagement conventionnel, le bailleur peut faire condamner son locataire à des dommages et intérêts, sur le fondement des articles 1147 et 1731 du Code civil (articles 1231-1 et 1731 du Code civil pour les baux signés à partir du 1er octobre 2016).
Cette demande en dédommagement est souvent formulée par le bailleur, en défense, à l’occasion de l'action du locataire en restitution du dépôt de garantie que le bailleur refuse de rendre en raison des réparations locatives. Le juge doit préciser en quoi les désordres constatés relèvent ou non des réparations locatives incombant au propriétaire en analysant les devis et factures produits par le bailleur (Cass. Civ II : 6.5.14, n° 13-14673, Cass. Civ III : 9.6.15, n° 14-16133). >>
<< Concernant le principe même de l'indemnisation, la Cour de cassation a affirmé à plusieurs reprises que l'indemnisation du bailleur en raison de l'inexécution par le locataire des réparations locatives prévues au bail n'est subordonnée ni à la justification d'un préjudice, ni à la preuve de l’exécution des réparations (Cass. Civ. III : 29.1.02, n° 99-20768, Cass. Civ. III : 30.1.02, n° 00-15784). Cette position semblait correspondre à un courant doctrinal selon lequel les dommages et intérêts résultent directement de l'inexécution contractuelle.
La Cour de cassation semble avoir opéré un revirement de jurisprudence en revenant au principe classique de la responsabilité civile contractuelle. À de nombreuses reprises, elle juge que les dommages et intérêts ne sont alloués au bailleur qu'en présence d'une faute du locataire et d'un préjudice démontré par le bailleur (Cass. Civ. III : 3.12.03, n° 02-18033, Cass. Civ III : 31.3.09, n° 08-12714).
En revanche, l’indemnisation de ce préjudice ne serait pas subordonnée à l'exécution de ces réparations. À défaut de justificatifs, il appartient donc au juge d'évaluer le montant du dommage dont il constate l'existence dans son principe (Cass. Civ III : 25.1.06, n° 04-20726, Cass. Civ III : 11.3.14, n°12-28396).
Selon la nature des travaux qui sont à engager, la question d’exécuter immédiatement ou non les travaux, pouvait se poser. Si le préjudice causé par le locataire est de nature esthétique mais qu’il n’empêche pas une relocation aux conditions du marché, il n’est pas nécessaire que le bailleur ait à prouver l’exécution immédiate des travaux. En revanche, si le préjudice a pour
effet de rendre le logement indécent ou impropre à sa destination, il semble plus légitime que le bailleur procède aux réparations nécessaires immédiatement. >>
"Je dois rendre le DG, avec juste un léger retrait pour le changement du leuble, mais cause 10 ans...dérisoire. "
Vous pouvez demander à votre plombier une "facture" comprenant le prix des joints, son travail et son déplacement.
"mais cause 10 ans..." : ?? ça veut dire quoi ?
En complément et à toutes fins utiles, je vous propose de lire un de mes topos, ainsi que les liens donnés :
https://droit-finances.commentcamarche.com/forum/affich-8408392-rendre-l-appartement-tel-qu-il-etait#2
ATTENTION : Correction du § II-G
Le texte juste est
<< En copropriété, le propriétaire est en droit de conserver (en sus des éventuelles retenues dues à EDLS différent de celui d'entrée) jusqu’à 20% maximum du montant du DG (...) >>,
et NON : "(...) jusqu'à 1 mois de loyer hors charges".
N'hésitez pas à contacter l’ADIL la plus proche du lieu de la location : des juristes de l’immobilier vous conseilleront gratuitement.
https://www.anil.org/lanil-et-les-adil/votre-adil/
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_lael_
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Modifié le 4 janv. 2022 à 09:21
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Une anomalie non signalée à l'EDL de sortie peut quand même être prise en compte s'il y a eu volonté de dissimulation de la part du locataire et que vous pouvez démontrer que ça date d'avant la réalisation de l'EDL.
Dans votre cas ça se démontre plutôt facilement sur la base du rapport de l'expert et sur le fait qu'il avait 3 fuites différentes.
Le locataire en avait forcément connaissance.
Mais concernant votre problème, normalement votre assurance PNO devrait déjà vous dédommager, sauf peut-être pour une quote-part liée à l'usure.
Pour la "perte de loyer" c'est plus compliqué, l'indemnisation, prévue au fin fond des conditions générales des assureurs et rarement mise en avant, ne marche que'en cas de sinistre déclaré quand il y avait encore un locataire.
Donc si vous l'avez déclaré après l'EDLS, ce qui semble le cas ici, vous ne pourrez probablement pas en bénéficier.
Du coup vous avez effectivement matière à vous retourner contre votre locataire pour négligence pour ne pas avoir déclaré le sinistre et pour ne pas avoir procédé aux mesures correctives immédiates pour corriger les fuites et empêcher des dégradations prolongées.
D'autant que le remplacement des joins de tuyauterie fait partie des tâches d'entretien à la charge du locataire donc sa responsabilité est totalement engagée pour les dégâts qui en résultent.
Par contre la jurisprudence est claire, il n'y a pas de double indemnisation possible.
Ce que votre assurance vous indemnise vous ne pourrez pas le réclamer à votre locataire.
Rien ne vous empêche cependant de réclamer le reliquat d'indemnisation comme la franchise de l'assurance restant à votre charge et des indemnités de perte de loyer si votre assureur ne les prend pas en charge.
Dans votre cas ça se démontre plutôt facilement sur la base du rapport de l'expert et sur le fait qu'il avait 3 fuites différentes.
Le locataire en avait forcément connaissance.
Mais concernant votre problème, normalement votre assurance PNO devrait déjà vous dédommager, sauf peut-être pour une quote-part liée à l'usure.
Pour la "perte de loyer" c'est plus compliqué, l'indemnisation, prévue au fin fond des conditions générales des assureurs et rarement mise en avant, ne marche que'en cas de sinistre déclaré quand il y avait encore un locataire.
Donc si vous l'avez déclaré après l'EDLS, ce qui semble le cas ici, vous ne pourrez probablement pas en bénéficier.
Du coup vous avez effectivement matière à vous retourner contre votre locataire pour négligence pour ne pas avoir déclaré le sinistre et pour ne pas avoir procédé aux mesures correctives immédiates pour corriger les fuites et empêcher des dégradations prolongées.
D'autant que le remplacement des joins de tuyauterie fait partie des tâches d'entretien à la charge du locataire donc sa responsabilité est totalement engagée pour les dégâts qui en résultent.
Par contre la jurisprudence est claire, il n'y a pas de double indemnisation possible.
Ce que votre assurance vous indemnise vous ne pourrez pas le réclamer à votre locataire.
Rien ne vous empêche cependant de réclamer le reliquat d'indemnisation comme la franchise de l'assurance restant à votre charge et des indemnités de perte de loyer si votre assureur ne les prend pas en charge.
Ak75012
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9 août 2022
4 janv. 2022 à 09:52
4 janv. 2022 à 09:52
Merci merci de vos précieux renseignements. L'assureur ne m'a pas parlé de cette clause concernant la date, quand il m'a dit que je pourrais avoir droit jusqu'à 12 mois, selon le rapport de l'expert.
Bien sûr je vous en donnerai les suites
Avec ma gratitude
Ak
Bien sûr je vous en donnerai les suites
Avec ma gratitude
Ak
Je vous remercie,
Vous pouvez lire ci-dessus l'avis de la commission de conciliation.
Comment réclamer plus,dommages et intérêts et 3 semaines non indemnisées, lors d'un procès que les locataires ne manqueront pas de lancer contre nous?
Peuvent-ils demander des indemnités de retard?
Comme nous ne sommes pas responsables du dégât, l'assurance n'a pas compté de franchise.
Les 1700€ de travaux payés ne comptent pas bien sûr toutes mes heures à gratter nettoyer pour permettre le séchage avant travaux. Ça aurait été sans fin sinon...
Merci pour vos informations
Ak
Vous pouvez lire ci-dessus l'avis de la commission de conciliation.
Comment réclamer plus,dommages et intérêts et 3 semaines non indemnisées, lors d'un procès que les locataires ne manqueront pas de lancer contre nous?
Peuvent-ils demander des indemnités de retard?
Comme nous ne sommes pas responsables du dégât, l'assurance n'a pas compté de franchise.
Les 1700€ de travaux payés ne comptent pas bien sûr toutes mes heures à gratter nettoyer pour permettre le séchage avant travaux. Ça aurait été sans fin sinon...
Merci pour vos informations
Ak
Bonjour
Voici des nouvelles du dossier,
Ouf l'assurance à pris une grand partie en charge, sauf 3 semaines de loyers sur les 4 mois perdus.
La commission de conciliation vient de donner son avis:
Ils ne prennent en compte que les facturations soit 400€ et nous devons rendre 1000 € malgré les 1000 € de loyer perdus, et surtout le nombre de jours passés à faire sécher les murs gratter etc... les soucis mauvaises nuits etc...
Est-ce-que nous attendons que les locataires nous mènent en procédure, demandent des indemnités de retard?
Comment calculer d'éventuels dommages et intérêts?
Merci
Ak
Voici des nouvelles du dossier,
Ouf l'assurance à pris une grand partie en charge, sauf 3 semaines de loyers sur les 4 mois perdus.
La commission de conciliation vient de donner son avis:
Ils ne prennent en compte que les facturations soit 400€ et nous devons rendre 1000 € malgré les 1000 € de loyer perdus, et surtout le nombre de jours passés à faire sécher les murs gratter etc... les soucis mauvaises nuits etc...
Est-ce-que nous attendons que les locataires nous mènent en procédure, demandent des indemnités de retard?
Comment calculer d'éventuels dommages et intérêts?
Merci
Ak
4 janv. 2022 à 08:51
Je vous adresse un immense merci pour votre réponse si claire si réactive en ma faveur.
" vétusté 10 ans..." Le meuble de marque suédoise,acheté par l'ancienne propriétaire avait 10 ans. Je ne peux imputer sur le DG que ce qui reste après coefficients de vétusté, soit 37€50. Alors que l'achat plus les frais d'installation par plombier avec facture se monte à près de 700€. Puis-je faire payer cette pose au locataire sur le DG en plus du meuble?
Par ailleurs, l'assurance pourrait me payer la recherche de fuite. Avec le changement des joints, cela fait une facture de 83€. Est-ce que je la déduis quand même au locataire?
J'ai aussi une facture d'électricité pour chauffages ventilateurs poussés à fond, en plus des radiateurs du chauffage central, eux aussi poussés à fond pour favoriser le séchage. 126€
Et du matériel de bricolage, pour décapage séchage de 50€
Soit un total sur facture de 240 ou 940 si je peux imposer la pose du meuble par plombier.
Je suis déjà en manque de 3 mois de loyer. L'assurance pourra si l'expert le valide, me rembourser jusqu'à 1 an.
Est-ce que je peux aller quand même jusqu'à la totalité du DG?
L'expert passe le 12 janvier.
J'envoie ma LR+R+LS dès que possible Informant le locataire de mes retenues et je saisisla CDC de suite?
ou je l'informe du rendu éventuel selon avis de l'expert?
Je contacte l'ANIL ce matin.
Le locataire m'appelle 3 fois par jour en normal et en whatsapp. Selon les conseils de l'assureur, je ne réponds pas.
Je dois ajouter la découverte d'une fuite de canalisation,qui elle bien sûr n'est pas aux dépends du locataire.
Je vous souhaite une belle journée, et une bonne année 2022.
MERCI
Ak
4 janv. 2022 à 11:23
Tant mieux pour vous si c'est en votre faveur, mais ce n'est pas ce qui me guide dans mes réponses sur ce forum... que j'essaie le plus souvent possible (dans la mesure de mes moyens de non professionnelle de l'immobilier) de confirmer par des textes de lois...
non. La revente d'électricité est illégale.
non : relire le § II-A de mon topo... vous ne pouvez retenir QUE les "matériaux" utilisés pour les réparations des dégradations légalement constatées sur l'EDLS ou découlant de la responsabilité du locataire suite à sa "volonté de dissimulation" comme expliqué post 3.
Je vous l'ai déjà dit : << Le bailleur peut déduire toute la facture du professionnel qui est intervenu s’il s’agit d’une réparation ou de l’entretien d’un équipement que le locataire aurait négligé de faire. >> puisque ça découle de sa négligence ET de sa "volonté de dissimulation".
Et peut-être que votre plombier est intervenu 2 jours...? Ce qui ferait 2 déplacements + main d’œuvre (sur 2 factures différentes avec 2 dates différentes : une "facture" pour les joints et constatation/évaluation de son travail pour le changement du meuble et une autre pour le changement proprement dit, puisque c'est lui qui a fourni ce meuble).
lien déjà donné dans mon topo : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1216
La CdC se saisit quand il y a litige : donc, vous devez attendre la contestation de votre locataire à votre courrier R+AR.
Préavis compris ? Loyers et charges sont dus jusqu'à la fin du préavis (sauf si, pour un départ anticipé, il y relocation pendant le préavis... ce qui n'est pas le cas ici).
Et le préavis d'un locataire qui a donné congé démarre à la réception effective par le bailleur de la notification de son congé, pour se terminer - de date à date - 1 ou 3 mois plus tard selon le cas.
Mais, comme dit post 3, pas de double indemnisation : SI (mais il n'y a rien de sûr apparemment) l'assurance vous indemnise, vous ne pourriez rien demander à votre ex locataire à ce sujet.
Donc, ne vous pressez pas pour faire ce courrier ni pour restituer un solde de DG (sur lequel vous ne pourrez pas revenir ultérieurement) : attendez de connaître la décision de votre assurance PNO.
cdt.