Harcèlement France Loisir

Bonjour à tous,

J'aimerais vous raconter mon aventure avec France Loisir, j'aimerais résilier le mystérieux lien de club qui nous uni.

En 2012, je me suis faite harcelée, par une employée de France Loisir qui m'a fait remplir mes coordonnées sur un papier après m'avoir raconté n'importe quoi sur leur carte d'adhérent. Je lui ai précisé que leurs livres ne m'intéressaient pas et que je ne lisais pas souvent autre chose que des classiques. Elle m'a fait profiter d'une offre de trois collections de livres et m'a dit que France Loisir avait une très large collection de classiques. Elle ma dit que la carte France Loisir fonctionnait en partenariat avec la Fnac pour des livres d'autres éditions. Ce qui est complètement faux.
Elle a voulu prendre mes coordonnées bancaires ce que j'ai refusé. Pas folle pour un sou mais sûrement très naïve. Etant étudiante, je n'ai pas vraiment les moyens de payer 20 à 30 balles de livre par mois. Sachant que la bibliothèque et la sélection ne me plaisaient jamais, que je n'allais jamais de moi même dans la boutique (dont le design me donne la gerbe), je savais pertinemment que c'était une mauvaise idée mais l'argument du partenariat avec la Fnac m'avait donné un échappatoire à ce harcèlement.

Quand je me suis rendu compte, de moi-même, de tout ce qu'on avait omis de me dire sur la réception du catalogue, de l'envoi aléatoire d'un livre et de factures exponentielles, je me suis énervée.

Au premier chantage, je suis allée à la boutique et j'ai acheté le livre reçu, docilement.

La deuxième fois j'ai ramené le livre en boutique et je l'ai échangé. (contre une édition de « Shining » très mauvaise soit dit en passant : des coquilles partout, des fautes d'orthographe, parfois des mots manquants... J'ai halluciné.) A la sortie de la boutique j'ai téléphoné à France loisir. Je leur ai dit que je n'avais pas compris leur façon de faire; que je la découvrais; qu'on m'avait dit n'importe quoi pour me faire signer, que je voulais que ça s'arrête parce qu'en plus en ayant fait le tour de leur magasin, absolument aucun livre ne m'intéressait. La demoiselle au bout du fil m'a répondu « attendez, vous savez nous avons de nouvelles sélections, avez vous bien tout regardé... blablabla. » et surtout elle m'a dit d'envoyer une lettre de résiliation, une fois que j'aurai acheté 10 livres si je ne changeais pas d'avis. J'ai dit « PARDON ? j'ai vendu mon âme pour 10 livres ? Mais jamais je n'en trouverai 10 à mon goût !» Elle m'a dit « c'est comme ça c'est le contrat que vous avez signé .» C'était tellement rageant que j'ai raccroché.

La troisième fois j'ai reçu des lettres de menace d'huissier, j'ai ramené le livre en magasin et la vendeuse me l'a encaissé. J'ai payé un peu plus de 40 euros. J'ai refusé d'échanger avec quoi que ce soit. Mon niveau de colère montait de plus en plus. Ce livre que je n'ai jamais ouvert est chez moi et sert de cale table. 40 euros de cale table.

La quatrième fois j'ai ramené le livre à la boutique et j'ai refusé de payer. Je n'avais même pas ouvert le carton, je ne voulais même pas savoir ce que c'était. Je me suis pris la tête avec la vendeuse frustrée qui m'a dit « il faut honorer ses engagements madame, moi je le fais, vous devriez le faire, vous êtes malhonnête, vous profitez. » Ce qui m'a mis en rogne. Elle m'a quand même fait un ticket d'encaissement à 0 euro pour prouver que j'avais ramené le livre. Je l'ai perdu. Je m'en fiche, c'est trop usant.

J'ai du le refaire encore une ou deux autres fois. Déposer les livres en boutique, me prendre la tête avec la vendeuse. Repartir avec un énième ticket que j'ai perdu.
Aujourd'hui j'ai un carton à la maison, à nouveau. Je n'en veux pas. Je reçois plein de lettres. Je ne veux pas retourner à la boutique.
Je refuse d'être autant en colère et responsable de quelque chose que je n'ai jamais demandé.
J'ai reçu une facture de menace en rouge une fois encore, qui ne me fait ni chaud, ni froid.
J'aimerais savoir comment faire pour que tout ça cesse. J'ai passé l'étape de la colère et l'étape de la fatigue, je suis prête à affronter ce « club démoniaque ».
Mais j'ai besoin de votre aide, si vous le voulez bien !