Voisin malade mental et bruyant

Fermé
azerty - 7 janv. 2011 à 23:48
 Liliane - 5 juin 2020 à 12:52
Bonjour,

Depuis plus de 4 mois, je suis installé comme locataire dans un petit immeuble collectif. Après plusieurs jours de calme, le voisin d'en face (porte d'en face dans le couloir) s'est mis à faire du brut. Il s'agit de petits cris, de pleurs, de plaintes et de gémissements. Plus rarement, des insultes et des maugréements. Plusieurs voisins m'ont expliqué qu'il était schizophrène... mais pas mon propriétaire, à qui j'ai pourtant fait part de cette nuisance. Je précise que la partie de l'immeuble où lui et moi habitons n'est occupée par aucun autre habitant : je suis donc le seul à l'entendre.

A l'époque, j'ai voulu être indulgent et compréhensif envers cet homme par ailleurs très gentil et pas du tout violent, avec qui j'ai pu avoir une discussion courtoise et cohérente en dehors d'une crise. Lors de ce petit entretien, il m'a expliqué qu'il était propriétaire de son appartement et a présenté de timides excuses pour ses cris. A cette période, ses crises qui ne duraient pas trop longtemps, et s'arrêtaient à des heures raisonnables le soir. Elles se passaient sans doute pour la plupart en mon absence, la journée.

Pourtant, la situation s'est dégradée. Crises de plus en plus longues, de plus en plus tard, parfois jusqu'à deux heures du matin. Depuis que je suis rentré de mes congés de Noël, deux nuits ont été difficiles. J'ai aussi pu bénéficier de deux jours de calme après m'être un peu énervé et l'avoir menacé d'appeler la police. En ce moment, il me semble qu'il a un sommeil décalé à la journée, il se retrouve donc éveillé la nuit.

S'ajoute à cette nuisance l'odeur intense de tabac. Celle-ci se limitait au couloir, mais elle envahit désormais régulièrement mon appartement. J'essaie d'aérer et de parfumer pour évacuer cette odeur qui m'insupporte, avec les conséquences sur la température de mon logement en cette saison.

J'aimerais essayer de régler de la meilleure manière ce problème. D'abord, en considérant l'état de cet homme psychologiquement fragile, que je ne veux pas accabler mais que je souhaite forcer à respecter ma tranquillité. Vient ensuite le problème que je suis locataire et lui propriétaire. Je précise aussi que je n'en suis pas encore à vouloir déménager : l'appartement est propre et bien placé, il me convient et je m'y sens bien. Le loyer y est très convenable (ce qui a sans doute un petit lien avec le voisin, mais ça je ne l'ai pas su tout de suite...). Je pense d'abord retourner discuter avec le voisin, puis en parler à mon propriétaire. Je voudrais aussi discuter avec une personne qui lui rend visite plusieurs fois par semaine (sans doute une assistante sociale) pour voir s'il n'y aurait pas pour lui une meilleure solution.

Cela peut paraître égoïste, mais je pense franchement que rester seul dans un appartement qu'il a visiblement du mal à entretenir (vu l'odeur...) ne l'aide pas. Je vois son état se dégrader de semaine en semaine. Car comment vérifier qu'il se soigne ? Comment lui redonner un but dans la vie, autre que de rester en fermé tous les jours dans un studio minable ? Je pense qu'il existe un juste milieu entre vivre seul dans un appartement, livré à soi-même, et l'asile psychiatrique. Peut-être un centre d'aide par le travail, même si ça a un coût pour la collectivité ?

Pensez-vous que j'emploie la bonne voie ? Est-il possible de régler cela sans aller jusqu'au conflit ? Je souhaite tout de même déposer un main courante pour marquer mon mécontentement, en espérant ne pas aller plus loin dans la voie punitive. Qu'en pensez-vous ?

3 réponses

diamsb007 Messages postés 2 Date d'inscription dimanche 9 janvier 2011 Statut Membre Dernière intervention 9 janvier 2011 5
9 janv. 2011 à 15:13
Moi je pense que vs etes ds la bonne voie,il faut lui occupe l'esprit,la discutions avec son assistante social ne pourra que faire avancer les chose sans trops non plus vs impliquer ds ca sphere car sil est schizo son maletre pourra aussi ce retourner contre vs...
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