Bonjour,
Pour ma part, je viens de voir que la pension d'invalidité de 295 euro, que je perçois depuis 2002, n'est plus que de 287 euro et le peu d'AAH à laquelle j'avais encore droit, soit 119 euro m'est désormais supprimée.
Je suis écoeurée. En effet, ils prennent en compte les revenus de mon conjoint, qui pourtant travaille en usine et n'a pas un salaire conséquent, il doit même faire des heures supplémentaires pour pouvoir faire face aux dépenses.
Je suis outrée que l'on ne tienne pas compte en premier de mon handicap et du fait que si l'on m'a mise en invalidité second degré, c'est que je ne peux plus travailler. Il est vrai, qu'en 2002, lorsque j'ai été convoquée par le médecin de la CPAM je n'étais pas au courant de ce que j'allais percevoir en invalidité. Et comme j'étais assistante maternelle à l'époque (avant j'étais secrétaire pendant 13 ans. j'ai cessé cette acitivité pour éléver mes enfants)et que j'avais environ 600 euro par mois, je n'avais plus que la moitié et aujourd'hui encore moins. Si cela continue, je n'aurais plus rien !!!
Je regrette vraiment d'avoir accepter cette mise en invalidité. C'est un médecin qui décide, sans savoir si l'on va avoir une perte de salaire et que par conséquent, il aurait mieux valu me faire faire une formation, comme ce médecin me l'avait d'ailleurs dit dans une précédente consultation. Pourtant, quand il m'a reconvoquée en 2002, il avait totalement changé d'avis en me disant que l'invalidité coûterait moins cher qu'une formation.
J'ai 50 ans et depuis l'âge de 19 ans, j'ai toujours travaillé et subvenu au besoin de ma famille avec mon mari. Je dois vous dire que j'envisage fortement de reprendre le métier d'assistante maternelle, car en ce qui concerne une meilleure prise en compte des handicapés de la part du gouvernement, je sais qu'il ne faut rien en attendre.
Je pense que c'est une double peine à laquelle je suis condamnée depuis 2002. En effet, on a décidé que je ne pouvais plus travailler et on m'attribue des sommes qui sont censées être une compensation pour le fait que je ne peux plus travailler. Il faut plutôt dire que ce sont des aumônes et je dois dire que si l'on me reconnaît handicapée à 80 % et invalide au second degré alors que j'ai toujours travaillé auparavant, ce n'est pas pour percevoir une misère et de cette façon être reléguée dans les déchets de la société et perdre complètement de sa dignité.
Ne pourrait-on pas m'accorder une somme décente en tenant compte de mon handicap et non pas de mon conjoint, car si mon conjoint disparaît, de quoi vais-je pouvoir vivre, d'autant plus que j'ai un fis de 19 ans qui poursuit ses études et qui vit toujours avec nous.
En 2007, j'ai fait une demande de révision de ma pension auprès de la CPAM et le médecin qui m'a reçu m'a expliquée que pour percevoir plus, il fallait être en troisième catégorie, c'est à dire être "grabataire". Dans quel pays vivons-nous ? Une pension devrait pouvoir augmenter suivant le coût de la vie, là, au contraire elle diminue, car on nous prélève la CSG et le RDS, c'est le comble!Quant y aura-t-il des associations capables de se faire entendre pour nous défendre et demander des sommes décentes.
9 juil. 2017 à 17:32
5 févr. 2018 à 23:04
Je remercie l'auteur car vous aidez pas mal de personnes qui sont dont je fais partie. grâce à votre compétence j'ai appris pas mal de choses. Je recommande à tous les personnes qui sont en manque d'information de se connecter à votre. Continuez à nous informez.
Respectueusement.