Depart sans preavis non reglement de loyers
Résolu/Fermé
Bonjour,
Mon locataire me doit plusieurs mois de loyers et mavise par AR qu il a quitte la maison
Il ny a pas eu de sa part de preavis de depart Il me demande de le contacter pour me remettre les clés
ce quil me doit est superieur au montant de la caution versée a son entree
De plus il na jamais accepté l indexation de loyers prevu au contrat
Que dois je faire ?
Jacques
Mon locataire me doit plusieurs mois de loyers et mavise par AR qu il a quitte la maison
Il ny a pas eu de sa part de preavis de depart Il me demande de le contacter pour me remettre les clés
ce quil me doit est superieur au montant de la caution versée a son entree
De plus il na jamais accepté l indexation de loyers prevu au contrat
Que dois je faire ?
Jacques
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21 réponses
bonjour, je vous remercie pour vos reponses qui sont trés complètes et espère que vous pourrez m'aider.Après avoir été condamné par le tribunal de grande instance suite a la vente de mon véhicule mis en dépot vente, l'expertise judiciaire a poutant conclu a une panne fortuite, puisqu'elle était due à la rupture du joint de culasse, je me suis vu condamné à hauteur de+ de 10000euros à laquelle j'ai fais appel bien entendu.La partie adverse n'a jamais contacté d'huissier depuis la condamnation le 16 septembre 2007 jusqu'à la décision qui l'a débouté le 12 mars 2008 pour radiation de l'appel. Aprés avoir recu a mon ancien domicile le commandement de payer,et qui a été remis à ma fille de 16 ans sans etre sous pli cacheté, je me tourne vers l'huissier et m'excécute a à hauteur de 100 euros(mai 2008) celle-ci me mets un petit mot dans la boite aux lettre (je suis actuellement hébergé chez un ami car je ne peux me loger) que son client réclame 500 euros.Je la recontacte lui disant ne pouvoir régler une telle somme elle me propose de ccouper la poire en deux et de régler 250(juin 2008).Je m'exécute,elle me téléphone en me disant que son client veut la totalité.Je la rappelle lui expliquant devoir m'absenter pour mon travail durant 4 semaines elle me répond qu'elle bloque le dossier et m'explique que pour la procédure à suivre il faudrait que fasse appel aujuge de l'exécuton(14 juin 2008).Vérification de l'état de compte stupeur tous mes comptes sont vider (02 juillet 2008) sans etre prévenu je rentre le 13 juillet, je n'ai plus rien ni pour manger ni pour me rendre à mon travail.Je ne peux honorer mes factures,la contribution aux charges du mariage.Aidez-moi svp car l'appel ne se fera que le 16 décembre 2008,jene peux pas vivre a 0euros pendant 6 mois,je suis désespèré je ne sais plus quoi faire,j'ai toujours été honnaite,meme lea décision du 12 mars 2008 le stipule ,je me suis toujours exécuté quand on me l'a demandé.Je voulois aussi dire que mon adversaire a ommis de dire à l'huissier qu'il y avait une demande d'appel en cours et que le tribunal d'appel l'avait débouté de sa demande de radiation et me demande un double de la copie de la décision avec mon versement de 250 euros qui devait lui parvenir avant le 10/07/08.Merci de me répondre rapidement,car dès lmon retour il faut que je fasses le nécessaire.Encore merci pour vos réponses.
C'est bien beau tout ça, on parle des mauvais locataires ok, mais est-ce que vous pensez aussi aux locataires qui sont face à des propriétaires salauds et qu'on peut qualifier d'escros? Des propriétaires qui ne répondent pas aux demandes de leurs locataires, lorsque ces derniers leurs écrivent (même en recommandée) pour demander de grosses réparations qui incombent aux propriétaires ou qu'ils demande un trop perçu par le propriétaire (suite à des arriérés de loyers par exemple etc.) et que ce dernier fait la sourde oreille??? Avez-vous pensez à ces pauvres locataires qui subissent ce stress voir ce harcèlement passif de la part de leurs propriétaires ? Le pire c'est quand le propriétaire est à la retraite et qu'il a tout le temps de faire chier le locataire alors que celui-ci, actif, a non seulement le stress quotidien métro-boulot-dodo mais il a en plus un con de proprio qui le fait chier et double son stress quotidien!
oui, les propriétaires indélicats, profiteurs, harceleurs existent, j'en ai rencontré dans ma vie! mais hélas les locataires du même tonneau aussi! je loue ma maison de 60m² meublée et équipée ( électro-ménager, télé,magnétoscope, lecteur dvd, banc de musculation, le tout à l'état quasi-neuf!) pour 250 euros par mois...résultat? un e-mail (!!!!!!) le 30 mars pour me dire qu'ils partent le 07 avril et ne paieront que jusque là, me reprochant de n'avoir pas fait faire les travaux suite à un dégâts des eaux dont je n'ai jamais été informée ! suis-je censée avoir le don de double vue ? J'habite l'Angleterre, hébergée par ma fille qui n'a elle-même que de faibles revenus et moi je n'ai que ces 250 euros pour vivre...il ne faut pas croire que tous les propriétaires roulent sur l'or.
le vrai probleme si je puis me permettre est le prix du loyer que vous avez fixer meme dans un coin perdu de la france et meme pour une studette de 12m2 je n'ai jamais vu un loyer aussi bas meme dans une résidence universitaire.
profiter d'une mauvaise nouvelle comme leur départ sans préavis comme étant une chance pour vous de faire preuve de vigilance sur la personne a qui vous louer le bien et surtout a revoir le loyer largement a la hausse meme si apparament il ya un probleme de fuite dont de toute facon vous n'etiez pas informer, a la suite de la réparation il ya aura pour vous surement que du positive
comparer les loyers avec des biens a la location de la meme superficie et dans le meme secteur et je suis sur que vous aurez d'agréable surprise et surtout cela vous permettrai d'avoir un meilleur cadre de vie en angletteterre
et de ne pas etre forcer de vendre votre bien, car le pouvoir d'achat baisse
ps enfin pour finir si votre bien es en région parisienne ( ce qui la serait completement ...... je trouve meme pas le mot tellement les prix des loyers serait haut par rapport au votre, je suis preneuse bien sr pas a 250E car cherche a demenager courant mai ou juin
oubliez pas que les travaux sont a la charge du proprietaire et que 250E ne prenne meme pas en charge certains deplacement
profiter d'une mauvaise nouvelle comme leur départ sans préavis comme étant une chance pour vous de faire preuve de vigilance sur la personne a qui vous louer le bien et surtout a revoir le loyer largement a la hausse meme si apparament il ya un probleme de fuite dont de toute facon vous n'etiez pas informer, a la suite de la réparation il ya aura pour vous surement que du positive
comparer les loyers avec des biens a la location de la meme superficie et dans le meme secteur et je suis sur que vous aurez d'agréable surprise et surtout cela vous permettrai d'avoir un meilleur cadre de vie en angletteterre
et de ne pas etre forcer de vendre votre bien, car le pouvoir d'achat baisse
ps enfin pour finir si votre bien es en région parisienne ( ce qui la serait completement ...... je trouve meme pas le mot tellement les prix des loyers serait haut par rapport au votre, je suis preneuse bien sr pas a 250E car cherche a demenager courant mai ou juin
oubliez pas que les travaux sont a la charge du proprietaire et que 250E ne prenne meme pas en charge certains deplacement
exilith
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lundi 15 mars 2010
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16 mars 2010
15 mars 2010 à 21:07
15 mars 2010 à 21:07
Cher Damien,
Il y a des propriétaire plus que raisonnables qui accourent au moindre problème qui essaient de vous rendre la vie belle par un environnement paisible et propre. En ce qui me concerne, j'ai toujours pensé que si les humains vivaient dans un beau cadre, cela les rendrait heureux. Donc, je m'acharne à ce que les peintures soient nickelles, l'isolation au mieux....le cadre agréable, en fait je rénove comme si le lieu était celui où j'aimerais vivre, mais en retour, la déception est là : le locataire comme il paie, se donne le droit de maltraiter le bien, alors qu'il devrait par respect vous le rendre propre et encore louable , comme il l'avait reçu à son entrée.
Je loue depuis 12 ans des appartements, j'ai toujours respecté mes locataires, je comprends que la vie n'est pas facile et certains n'ont pas étaient augmenté depuis 3 ans, bien que tout augmente. J'ai souvent effacé des dettes à mon détriment, me mettant parfois en danger.
J'ai des locataires qui ont tout détruit : la baie vitrée de la baignoire, servant à prendre des douches. la vitre intérieure du four de la cuisine intégrée, leur chien fait ses besoins sur la terrasse, on peut voir des petits monticules.......... J'arrête la liste.
Oui, il y a des propriétaires consciencieux et soucieux de votre confort, mais ils sont tellement découragés par une petite proportion de locataires indélicats qui leur pourrisse la vie, qu'ils vont devenir comme ces agences Foncia et les autres, bien couverts par de juristes et redoutables avec les locataires. Cela ne sera pas mon cas, car je vendrai mes biens, pour ne plus avoir à faire avec des humains qui ont oublié, les bases de la vie en commun et des échanges.
Peut-être que les locataires jouent et rejouent la lutte des classes, on serait les privilégiés, les profiteurs !! Je n'ai plus envie de faire partie de ce jeu insensé qui arrange les locataires malhonnêtes.
Il y a des propriétaire plus que raisonnables qui accourent au moindre problème qui essaient de vous rendre la vie belle par un environnement paisible et propre. En ce qui me concerne, j'ai toujours pensé que si les humains vivaient dans un beau cadre, cela les rendrait heureux. Donc, je m'acharne à ce que les peintures soient nickelles, l'isolation au mieux....le cadre agréable, en fait je rénove comme si le lieu était celui où j'aimerais vivre, mais en retour, la déception est là : le locataire comme il paie, se donne le droit de maltraiter le bien, alors qu'il devrait par respect vous le rendre propre et encore louable , comme il l'avait reçu à son entrée.
Je loue depuis 12 ans des appartements, j'ai toujours respecté mes locataires, je comprends que la vie n'est pas facile et certains n'ont pas étaient augmenté depuis 3 ans, bien que tout augmente. J'ai souvent effacé des dettes à mon détriment, me mettant parfois en danger.
J'ai des locataires qui ont tout détruit : la baie vitrée de la baignoire, servant à prendre des douches. la vitre intérieure du four de la cuisine intégrée, leur chien fait ses besoins sur la terrasse, on peut voir des petits monticules.......... J'arrête la liste.
Oui, il y a des propriétaires consciencieux et soucieux de votre confort, mais ils sont tellement découragés par une petite proportion de locataires indélicats qui leur pourrisse la vie, qu'ils vont devenir comme ces agences Foncia et les autres, bien couverts par de juristes et redoutables avec les locataires. Cela ne sera pas mon cas, car je vendrai mes biens, pour ne plus avoir à faire avec des humains qui ont oublié, les bases de la vie en commun et des échanges.
Peut-être que les locataires jouent et rejouent la lutte des classes, on serait les privilégiés, les profiteurs !! Je n'ai plus envie de faire partie de ce jeu insensé qui arrange les locataires malhonnêtes.
cllmda
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vendredi 15 août 2008
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25 septembre 2012
30
3 avril 2010 à 01:52
3 avril 2010 à 01:52
je vous comprends!
Moi aussi je suis tellement fatiguée suite au passage de locataires dans mon 2 pièces parisien de 50m² que je préfère dorénavant le laisser vide ou y loger gratuitement des parents/amis sûrs pour de très courtes périodes.
Appel des locataires à minuit parce que l'électricité (refait à neuf ) "a sauté" et qu'ils ne savent meme pas comment remettre en route un disjoncteur.Ils ne nettoient pas correctement, donc maintenant il y a des traces de moisissures noires (à leur entrée tout était impec) partout sur les joints autour de la baignoire (alors que j'ai un système de ventilation électrique pour la salle de bain),un beau jour ils téléphonent pour s'en plaindre et me demander "d'enlever ces taches noires" qui,bien sur, n'étaient pas là lors de l'état des lieux d'entrée.
Ils n'ont pas ouvert les fenetres du salon pendant 6 mois (!) alors elles sont gonflées par l'humidité et maintenant ne s'ouvrent plus alors ils me rappellent pour me demander d'envoyer "un réparateur les ouvrir" après un an d'occuppation.Mes 2 filles ont habité ce logement sans jamais rencontrer de tels problèmes mais mes locataires semblent penser que les proprios sont à leur service et n'entretiennent pas décemment les locaux...je parle meme pas des 3 semaines (eh oui) de retard systématiques (jamais à l'heure depuis 3 ans!) sur le paiement du loyer!Bref je comprends votre lassitude, moi aussi je suis fatiguée de tout ça, je laisse tomber, plus d'ennuis que ça ne vaut!!Bon courage à vous!
Moi aussi je suis tellement fatiguée suite au passage de locataires dans mon 2 pièces parisien de 50m² que je préfère dorénavant le laisser vide ou y loger gratuitement des parents/amis sûrs pour de très courtes périodes.
Appel des locataires à minuit parce que l'électricité (refait à neuf ) "a sauté" et qu'ils ne savent meme pas comment remettre en route un disjoncteur.Ils ne nettoient pas correctement, donc maintenant il y a des traces de moisissures noires (à leur entrée tout était impec) partout sur les joints autour de la baignoire (alors que j'ai un système de ventilation électrique pour la salle de bain),un beau jour ils téléphonent pour s'en plaindre et me demander "d'enlever ces taches noires" qui,bien sur, n'étaient pas là lors de l'état des lieux d'entrée.
Ils n'ont pas ouvert les fenetres du salon pendant 6 mois (!) alors elles sont gonflées par l'humidité et maintenant ne s'ouvrent plus alors ils me rappellent pour me demander d'envoyer "un réparateur les ouvrir" après un an d'occuppation.Mes 2 filles ont habité ce logement sans jamais rencontrer de tels problèmes mais mes locataires semblent penser que les proprios sont à leur service et n'entretiennent pas décemment les locaux...je parle meme pas des 3 semaines (eh oui) de retard systématiques (jamais à l'heure depuis 3 ans!) sur le paiement du loyer!Bref je comprends votre lassitude, moi aussi je suis fatiguée de tout ça, je laisse tomber, plus d'ennuis que ça ne vaut!!Bon courage à vous!
baboucha
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dimanche 27 avril 2008
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12 mai 2008
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5 mai 2008 à 18:35
5 mai 2008 à 18:35
bonjour,
votre locataire a t'il une caution solidaire?
votre locataire a t'il une caution solidaire?
Bonjour,
Sur le site de Boursorama :
Impayés de loyers d'habitation https://www.boursorama.com/bourse/actualites/
La recherche d'une solution amiable
de départ de la procédure : le commandement de payer
> Le bailleur doit faire délivrer par huissier à son locataire un commandement de payer en préalable à cette double action. On notera toutefois que si le commandement de payer est nécessaire pour les baux soumis à la loi du 6 juillet 1989 (article 24) et les baux commerciaux (article L.145-41 du Code de commerce), une simple sommation suffit pour les baux soumis au droit commun (dispositions du Code civil).
Le commandement de payer va viser le montant des loyers impayés en distinguant le loyer en principal et les charges, mois par mois, ainsi que la clause résolutoire du bail (bail soumis à la loi de 1989). En effet, le commandement de payer peut poursuivre trois objectifs :
- la mise en jeu de la clause résolutoire du bail,
- la notification du montant des sommes dues et la demande de paiement,
- la mise en œuvre d'une saisie conservatoire sur les meubles et équipements personnels du locataire présents dans les locaux, ou leurs extensions, en vertu du privilège du bailleur. Cette saisie, outre ses effets propres, permet, en cas d'absence du locataire, de pénétrer dans les locaux et de détecter, le cas échéant, un départ inopiné « à la cloche de bois ».
On notera que la clause résolutoire ne peut pas être mise en œuvre pour défaut de paiement des frais de commandement ou de sommes dues en vertu d'une clause pénale.
Quant aux intérêts moratoires, ils ne sont dus par le locataire que sur les loyers exigibles au jour du commandement.
Le commandement de payer doit reproduire, à peine de nullité, les dispositions du premier alinéa de l'article 6 de la loi du 31 mai 1990 visant la mise en œuvre du droit au logement en mentionnant la faculté pour le locataire de saisir le fonds de solidarité pour le logement dont l'adresse est précisée sur le commandement.
> Le commandement de payer doit également être adressé à la caution. Pour les baux soumis à la loi du 6 juillet 1989, le commandement de payer doit être signifié à la caution dans un délai de 15 jours à compter de la signification du commandement au locataire. En effet, la caution doit être avisée que la personne pour laquelle elle s'est portée caution est défaillante et qu'en conséquence le report du paiement est basculé sur la personne de la caution. Lorsque cette formalité est effectuée après le délai de quinze jours, la sommation de payer à la caution n'est pas nulle, mais celle-ci ne peut être tenue au paiement des pénalités ou intérêts de retard.
> A partir de la délivrance du commandement de payer, le locataire a deux mois pour s'exécuter, en cas de bail soumis à la loi du 6 juillet 1989 (un mois minimum, en vertu de l'article L. 145-41 du Code de commerce, en cas de bail commercial).
Durant ce délai, le locataire a la possibilité de saisir le juge d'une demande de délais et de suspension de la clause résolutoire, en application des articles 1244-1 et 1244-2 du Code civil. Le délai accordé par le juge ne peut pas dépasser deux ans.
De son côté, le bailleur peut, pendant ce délai de deux mois, engager des actions conservatoires en vertu de l'article 68 de la loi n° 91-650 du 9 juillet 1991 portant réforme des procédures civiles d'exécution et de son décret de 1992 : saisie conservatoire sur le mobilier au domicile du débiteur, sur son compte bancaire…
> Si, après avoir reçu le commandement de payer, le locataire ne régularise pas sa situation dans les délais, le bailleur peut demander au tribunal de constater cet état de fait, ce qui constituera le prélude à une action en expulsion.
L'assignation du locataire devant le tribunal
Lorsque le commandement de payer reste infructueux passés les deux mois (en cas de bail soumis à la loi de 1989) après sa délivrance, le bailleur doit saisir le tribunal par l'intermédiaire d'un huissier qui, en son nom, assigne à comparaître le locataire devant le juge. La procédure pour la résiliation du bail et l'expulsion du locataire est demandée devant le tribunal d'instance pour les baux d'habitation, juridiction devant laquelle la présence d'un avocat n'est pas obligatoire (voir La Revue de l'Habitat, janvier 1998, p. 16, « Résiliation de bail d'habitation : plaider avec ou sans avocat devant le tribunal d'instance ? »), et devant le tribunal de grande instance pour les baux commerciaux.
En général, le bail d'habitation prévoit la saisine du juge des référés du tribunal d'instance pour constater l'acquisition de la clause résolutoire du contrat, ce qui permet d'obtenir plus rapidement une décision qui aura force de droit et qui ne sera pas suspendue en cas d'appel. Mais, la saisine du juge des référés n'est pleinement efficace que lorsque aucune contestation n'est possible sur le montant de la créance et quand le commandement de payer a été valablement délivré. Si ces deux conditions ne sont pas remplies, il faut saisir le juge du fond du tribunal d'instance.
Précisons également que pour les baux destinés à l'habitation principale, il existe des obligations résultant de la loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre l'exclusion qui a apporté, notamment, les contraintes suivantes :
- à peine d'irrecevabilité de la demande, l'assignation aux fins de constat de la résiliation doit être notifiée, à la diligence de l'huissier de justice, au représentant de l'état dans le département (le préfet), par lettre recommandée avec accusé de réception, au moins deux mois avant l'audience, afin qu'il saisisse, en tant que besoin, les organismes dont relèvent les aides au logement, le fonds de solidarité pour le logement ou les services sociaux compétents ;
- le juge peut, même d'office, accorder des délais de paiement qui ne peuvent excéder deux ans dans les conditions prévues aux articles 1244-1 et 1244-2 du Code civil au locataire en situation de régler sa dette locative. Cette décision de report ne porte que sur les sommes dues à la date du commandement, ce qui suppose que le locataire s'acquitte normalement des termes suivants.
Le recouvrement des impayés
Celui-ci se déroule en trois phases.
Les mesures conservatoires
Elles tendent à rendre indisponibles certains biens du débiteur de façon à ce que, une fois obtenu un titre exécutoire, ces biens puissent être vendus au profit du créancier. La saisie conservatoire doit être autorisée par le juge, sauf lorsque le créancier dispose d'un privilège lui permettant de la pratiquer d'office, ce qui est le cas du bailleur qui bénéficie notamment d'un privilège sur les biens garnissant les locaux (article 2332 du Code civil).
Précisons qu'un certain nombre de biens ne peuvent pas être saisis, car nécessaires à la vie et au travail du débiteur saisi et de sa famille (vêtements, literie, linge de maison, denrées alimentaires, appareils nécessaires au chauffage, machine à laver le linge, etc.).
Par ailleurs, le bailleur peut, sans l'autorisation du juge, pratiquer une saisie conservatoire sur d'autres éléments comme le compte bancaire, des revenus ou des créances ou des biens autres que ceux garnissant les locaux loués.
L'obtention d'un titre exécutoire
Un titre exécutoire est soit une ordonnance de référé (exécutoire de plein droit), soit un jugement assorti de l'exécution provisoire, soit un jugement de tribunal non frappé d'appel.
Un bail notarié constitue un titre exécutoire uniquement pour le loyer, pas pour les charges qui sont fluctuantes et peuvent être contestées.
Comme nous l'avons indiqué plus haut, la plupart des baux d'habitation prévoient la saisine du juge des référés du tribunal d'instance afin de constater l'acquisition de la clause résolutoire du contrat. Mais une contestation sur les comptes oblige à dissocier l'action en résiliation du bail et l'action en condamnation à payer les sommes dues. Pour cette seconde action, il faudra introduire une nouvelle procédure au fond. La demande, bien sûr, visera la créance principale (loyers et charges impayés plus les taxes éventuelles), les intérêts de retard, le produit de la clause pénale, si le bail en contient une, les dommages et intérêts (s'ils peuvent être justifiés par un préjudice supplémentaire distinct de celui du retard de paiement) et, éventuellement, le versement d'une indemnité sur le fondement de l'article 700 du Nouveau Code de procédure civile (frais irrépétibles du demandeur : frais d'huissier et d'avocat).
L'exécution de la décision de justice
Le bailleur en possession d'un titre exécutoire, c'est-à-dire d'un jugement rendu par un tribunal, ou d'une ordonnance de référé, doit le faire signifier par huissier au locataire pour qu'il acquière autorité de chose jugée. Une fois cette signification effectuée, il faut encore attendre l'expiration du délai de recours (15 jours en cas d'ordonnance de référé, 1 mois en cas de jugement), puis faire délivrer un commandement de quitter les lieux. Ce commandement de quitter les lieux, qui reprendra encore un délai de deux mois imposé par l'article 62 de la loi de 1991 et le décret de 1992, puisque nous sommes en matière de baux d'habitation, doit être notifié au préfet.
> La saisie vente
Pendant le délai de deux mois qui court à compter de la délivrance du commandement de quitter les lieux, le bailleur a la possibilité de faire exécuter la décision condamnant le locataire à payer les loyers arriérés, en faisant délivrer un commandement de payer : c'est ce qu'on appelle le commandement saisie vente (l'huissier, au bout de 8 jours, passera à la saisie vente du mobilier du débiteur). Cela peut faire activer et précipiter le départ du locataire, celui-ci recevant un commandement de quitter des lieux (il faut donc qu'il trouve un local de remplacement) et sachant que son mobilier va être saisi.
Lorsque le bailleur a fait procéder à une saisie conservatoire avant d'obtenir un titre exécutoire, l'huissier convertit la saisie conservatoire en saisie exécution. A défaut, une saisie-vente est pratiquée directement, se décomposant en un inventaire par huissier qui rend les biens indisponibles, l'enlèvement par les soins d'un commissaire priseur mandaté par le créancier et leur mise en vente aux enchères, la vente effective et l'attribution du prix au créancier.
Les frais de transport et d'entrepôt, comme tous les autres frais et honoraires, sont à la charge du débiteur.
A ce stade, tous les biens du débiteur peuvent faire l'objet d'une saisie, et pas seulement ceux qui garnissaient le logement, comme pour la saisie conservatoire effectuée au seul titre du privilège du bailleur.
Peuvent ainsi être saisis : des véhicules non
stationnés sur une extension du logement, un portefeuille d'actions ou d'obligations, un fonds de commerce si le débiteur est commerçant en nom personnel, des biens immeubles (qui doivent faire l'objet d'une procédure spéciale : celle de la saisie immobilière).
Il faut savoir que les saisies de titres ou de fonds de commerce d'une part, les saisies immobilières, d'autre part, ont une particularité : les biens saisis peuvent avoir fait l'objet d'inscription de sûretés (nantissements pour les premiers et hypothèques pour les seconds) ou de privilèges du trésor ou des organismes sociaux. Dans ce cas, la distribution du prix doit se faire entre tous les créanciers en fonction de la nature et de l'ordre de leurs inscriptions, sous le contrôle d'un tribunal dans le cadre d'une procédure d'ordre.
Le débiteur, en cas de saisie vente ou de saisie conservatoire convertie en saisie vente, dispose d'un mois pour proposer à son créancier de vendre amiablement les meubles saisis. A défaut, l'huissier fait réaliser les affiches nécessaires à la publicité de la vente du mobilier et transmet le dossier au commissaire priseur pour l'enlèvement et la vente aux enchères.
> La saisie attribution
La saisie attribution consiste à faire attribuer au créancier une créance du débiteur sur un tiers qualifié de tiers détenteur.
Dans la pratique, les saisies attribution sont pratiquées sur les éléments suivants :
- les comptes bancaires du débiteur (avec un minimum insaisissable de 433,06 e pour une personne, 216,53 e pour la 1ère personne supplémentaire) ;
- les loyers dus par les locataires du débiteur ;
- une indemnité d'assurance revenant au débiteur ;
- les créances du débiteur sur ses clients, s'il exerce en nom personnel ;
- les dividendes de sociétés dont il est actionnaire, etc.
Ne peuvent être saisies : les rentes viagères d'invalidité, les pensions alimentaires et prestations compensatoires, l'allocation d'insertion, l'allocation de solidarité.
Par ailleurs, seule une fraction de 20 % des prestations familiales de la Caisse d'allocation familiale, sont saisissables : allocation pour jeune enfant, allocation de rentrée scolaire, allocations familiales.
Il est important de souligner que le tiers saisi qui ne se libère pas entre les mains du créancier saisissant se rend personnellement responsable du paiement des sommes saisies.
> Saisie d'un véhicule
La saisie d'un véhicule peut se faire de deux façons différentes : par immobilisation ou par déclaration.
La saisie par immobilisation consiste à bloquer matériellement le véhicule à l'aide d'un sabot de Denvers, ce qui permet d'éviter que la voiture soit dissimulée par le débiteur et lui en interdit son utilisation. Le jour de la pose du sabot, l'huissier en informe le débiteur par lettre dans laquelle il mentionne le titre exécutoire, afin qu'il se mette en mesure de régler rapidement le loyer, faute de quoi, le véhicule sera vendu dans le délai d'un mois, délai pendant lequel le locataire peut contester la pose de ce sabot devant le juge de l'exécution. Encore faut-il connaître l'immatriculation du véhicule et, pour cela, il est recommandé de demander une photocopie de la carte grise, au moment de la sélection du locataire.
La saisie par déclaration. L'autre façon de procéder consiste à bloquer la vente du véhicule par déclaration au service des cartes grises (à la préfecture du lieu d'immatriculation du véhicule du débiteur). Dans ce cas, le débiteur ne peut plus vendre son véhicule, mais il peut l'utiliser.
Le créancier doit informer le débiteur, par acte d'huissier et dans les 8 jours à compter de la date de la déclaration, de la déclaration qu'il a faite au greffe concernant son véhicule. Le débiteur dispose d'un délai d'un mois pour contester la saisie auprès du juge de l'exécution.
> La saisie de rémunérations
Elle s'assimile à une saisie attribution, mais suit un régime particulier. Toutes les rémunérations dues par un employeur sont saisissables partiellement. Sont également partiellement saisissables les allocations de chômage (sauf l'allocation de solidarité spécifique), les indemnités journalières de maladie et de maternité, les pensions de retraites et rentes.
Sont totalement saisissables : les indemnités de licenciement, les sommes versées au titre de la participation.
La mise en œuvre d'une saisie de rémunérations se fait par convocation du créancier et du débiteur devant le tribunal d'instance par le secrétariat-greffe à une audience qui est précédée d'une tentative de conciliation. Si la conciliation aboutit, le débiteur verse directement le montant des échéances au créancier. La moindre défaillance de sa part entraîne la saisie automatique des rémunérations sur la demande du créancier.
A défaut de conciliation, la saisie est prononcée.
Le juge d'instance ne revient pas sur la validité du titre que le bailleur possède, mais peut émettre un avis, par exemple sur des intérêts de retard qu'il a le pouvoir de minorer, comme les frais d'huissier.
L'autorisation par le juge de saisie sur les salaires du débiteur est notifiée au débiteur et à son employeur qui est tenu, tous les mois, de procéder à un prélèvement sur le bulletin de salaire des sommes saisissables (ne sont pas saisissables les sommes inférieures au revenu minimum d'insertion, soit 433,06 e pour une personne, 216,53 e pour la 1ère personne supplémentaire), prélèvement qu'il envoie régulièrement au greffe . Le bailleur obtient ce que l'on appelle une « répartition », environ tous les trois mois.
L'expulsion
Pendant ce temps, le délai de deux mois, en ce qui concerne l'exécution, aura expiré. L'huissier procédera alors à une tentative amiable d'expulsion, verra si les lieux sont libérés et quelles sont les dispositions de l'ex locataire pour partir. A ce stade là, l'huissier ne pouvant employer la force physique, sollicitera l'assistance du commissaire de police qui sera son « bras armé ». Une fois l'assistance du commissaire de police requise, celui-ci a deux mois pour instruire le dossier. Pour ce faire, il va convoquer les intéressés et leur indiquer qu'ils doivent présenter une demande de logement à la mairie et partir le plus rapidement possible. Le commissaire de police remet son rapport à l'autorité de tutelle, le préfet. Si au bout des deux mois à partir de la réquisition, le commissaire de police a remis son dossier et l'expulsion a été ordonnée, mais que le commissaire de police n'a pas été autorisé à prêter son assistance, le bailleur peut introduire un recours pré-contentieux afin d'être indemnisé par l'Etat. Bien souvent, les bailleurs qui engagent une procédure contre l'Etat, suite au refus du préfet d'accorder le concours de la force publique dans le cadre d'une expulsion, sont indemnisés à hauteur de la totalité des loyers impayés.
On rappellera que l'article L. 613-3 du Code de la construction et de l'habitation empêche toute expulsion entre le 1er novembre et le 15 mars (à Paris, le début de la trêve hivernale est traditionnellement avancé au 15 octobre), sauf lorsque les occupants sont sans droit ni titre .
Cordialement
Sur le site de Boursorama :
Impayés de loyers d'habitation https://www.boursorama.com/bourse/actualites/
La recherche d'une solution amiable
de départ de la procédure : le commandement de payer
> Le bailleur doit faire délivrer par huissier à son locataire un commandement de payer en préalable à cette double action. On notera toutefois que si le commandement de payer est nécessaire pour les baux soumis à la loi du 6 juillet 1989 (article 24) et les baux commerciaux (article L.145-41 du Code de commerce), une simple sommation suffit pour les baux soumis au droit commun (dispositions du Code civil).
Le commandement de payer va viser le montant des loyers impayés en distinguant le loyer en principal et les charges, mois par mois, ainsi que la clause résolutoire du bail (bail soumis à la loi de 1989). En effet, le commandement de payer peut poursuivre trois objectifs :
- la mise en jeu de la clause résolutoire du bail,
- la notification du montant des sommes dues et la demande de paiement,
- la mise en œuvre d'une saisie conservatoire sur les meubles et équipements personnels du locataire présents dans les locaux, ou leurs extensions, en vertu du privilège du bailleur. Cette saisie, outre ses effets propres, permet, en cas d'absence du locataire, de pénétrer dans les locaux et de détecter, le cas échéant, un départ inopiné « à la cloche de bois ».
On notera que la clause résolutoire ne peut pas être mise en œuvre pour défaut de paiement des frais de commandement ou de sommes dues en vertu d'une clause pénale.
Quant aux intérêts moratoires, ils ne sont dus par le locataire que sur les loyers exigibles au jour du commandement.
Le commandement de payer doit reproduire, à peine de nullité, les dispositions du premier alinéa de l'article 6 de la loi du 31 mai 1990 visant la mise en œuvre du droit au logement en mentionnant la faculté pour le locataire de saisir le fonds de solidarité pour le logement dont l'adresse est précisée sur le commandement.
> Le commandement de payer doit également être adressé à la caution. Pour les baux soumis à la loi du 6 juillet 1989, le commandement de payer doit être signifié à la caution dans un délai de 15 jours à compter de la signification du commandement au locataire. En effet, la caution doit être avisée que la personne pour laquelle elle s'est portée caution est défaillante et qu'en conséquence le report du paiement est basculé sur la personne de la caution. Lorsque cette formalité est effectuée après le délai de quinze jours, la sommation de payer à la caution n'est pas nulle, mais celle-ci ne peut être tenue au paiement des pénalités ou intérêts de retard.
> A partir de la délivrance du commandement de payer, le locataire a deux mois pour s'exécuter, en cas de bail soumis à la loi du 6 juillet 1989 (un mois minimum, en vertu de l'article L. 145-41 du Code de commerce, en cas de bail commercial).
Durant ce délai, le locataire a la possibilité de saisir le juge d'une demande de délais et de suspension de la clause résolutoire, en application des articles 1244-1 et 1244-2 du Code civil. Le délai accordé par le juge ne peut pas dépasser deux ans.
De son côté, le bailleur peut, pendant ce délai de deux mois, engager des actions conservatoires en vertu de l'article 68 de la loi n° 91-650 du 9 juillet 1991 portant réforme des procédures civiles d'exécution et de son décret de 1992 : saisie conservatoire sur le mobilier au domicile du débiteur, sur son compte bancaire…
> Si, après avoir reçu le commandement de payer, le locataire ne régularise pas sa situation dans les délais, le bailleur peut demander au tribunal de constater cet état de fait, ce qui constituera le prélude à une action en expulsion.
L'assignation du locataire devant le tribunal
Lorsque le commandement de payer reste infructueux passés les deux mois (en cas de bail soumis à la loi de 1989) après sa délivrance, le bailleur doit saisir le tribunal par l'intermédiaire d'un huissier qui, en son nom, assigne à comparaître le locataire devant le juge. La procédure pour la résiliation du bail et l'expulsion du locataire est demandée devant le tribunal d'instance pour les baux d'habitation, juridiction devant laquelle la présence d'un avocat n'est pas obligatoire (voir La Revue de l'Habitat, janvier 1998, p. 16, « Résiliation de bail d'habitation : plaider avec ou sans avocat devant le tribunal d'instance ? »), et devant le tribunal de grande instance pour les baux commerciaux.
En général, le bail d'habitation prévoit la saisine du juge des référés du tribunal d'instance pour constater l'acquisition de la clause résolutoire du contrat, ce qui permet d'obtenir plus rapidement une décision qui aura force de droit et qui ne sera pas suspendue en cas d'appel. Mais, la saisine du juge des référés n'est pleinement efficace que lorsque aucune contestation n'est possible sur le montant de la créance et quand le commandement de payer a été valablement délivré. Si ces deux conditions ne sont pas remplies, il faut saisir le juge du fond du tribunal d'instance.
Précisons également que pour les baux destinés à l'habitation principale, il existe des obligations résultant de la loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre l'exclusion qui a apporté, notamment, les contraintes suivantes :
- à peine d'irrecevabilité de la demande, l'assignation aux fins de constat de la résiliation doit être notifiée, à la diligence de l'huissier de justice, au représentant de l'état dans le département (le préfet), par lettre recommandée avec accusé de réception, au moins deux mois avant l'audience, afin qu'il saisisse, en tant que besoin, les organismes dont relèvent les aides au logement, le fonds de solidarité pour le logement ou les services sociaux compétents ;
- le juge peut, même d'office, accorder des délais de paiement qui ne peuvent excéder deux ans dans les conditions prévues aux articles 1244-1 et 1244-2 du Code civil au locataire en situation de régler sa dette locative. Cette décision de report ne porte que sur les sommes dues à la date du commandement, ce qui suppose que le locataire s'acquitte normalement des termes suivants.
Le recouvrement des impayés
Celui-ci se déroule en trois phases.
Les mesures conservatoires
Elles tendent à rendre indisponibles certains biens du débiteur de façon à ce que, une fois obtenu un titre exécutoire, ces biens puissent être vendus au profit du créancier. La saisie conservatoire doit être autorisée par le juge, sauf lorsque le créancier dispose d'un privilège lui permettant de la pratiquer d'office, ce qui est le cas du bailleur qui bénéficie notamment d'un privilège sur les biens garnissant les locaux (article 2332 du Code civil).
Précisons qu'un certain nombre de biens ne peuvent pas être saisis, car nécessaires à la vie et au travail du débiteur saisi et de sa famille (vêtements, literie, linge de maison, denrées alimentaires, appareils nécessaires au chauffage, machine à laver le linge, etc.).
Par ailleurs, le bailleur peut, sans l'autorisation du juge, pratiquer une saisie conservatoire sur d'autres éléments comme le compte bancaire, des revenus ou des créances ou des biens autres que ceux garnissant les locaux loués.
L'obtention d'un titre exécutoire
Un titre exécutoire est soit une ordonnance de référé (exécutoire de plein droit), soit un jugement assorti de l'exécution provisoire, soit un jugement de tribunal non frappé d'appel.
Un bail notarié constitue un titre exécutoire uniquement pour le loyer, pas pour les charges qui sont fluctuantes et peuvent être contestées.
Comme nous l'avons indiqué plus haut, la plupart des baux d'habitation prévoient la saisine du juge des référés du tribunal d'instance afin de constater l'acquisition de la clause résolutoire du contrat. Mais une contestation sur les comptes oblige à dissocier l'action en résiliation du bail et l'action en condamnation à payer les sommes dues. Pour cette seconde action, il faudra introduire une nouvelle procédure au fond. La demande, bien sûr, visera la créance principale (loyers et charges impayés plus les taxes éventuelles), les intérêts de retard, le produit de la clause pénale, si le bail en contient une, les dommages et intérêts (s'ils peuvent être justifiés par un préjudice supplémentaire distinct de celui du retard de paiement) et, éventuellement, le versement d'une indemnité sur le fondement de l'article 700 du Nouveau Code de procédure civile (frais irrépétibles du demandeur : frais d'huissier et d'avocat).
L'exécution de la décision de justice
Le bailleur en possession d'un titre exécutoire, c'est-à-dire d'un jugement rendu par un tribunal, ou d'une ordonnance de référé, doit le faire signifier par huissier au locataire pour qu'il acquière autorité de chose jugée. Une fois cette signification effectuée, il faut encore attendre l'expiration du délai de recours (15 jours en cas d'ordonnance de référé, 1 mois en cas de jugement), puis faire délivrer un commandement de quitter les lieux. Ce commandement de quitter les lieux, qui reprendra encore un délai de deux mois imposé par l'article 62 de la loi de 1991 et le décret de 1992, puisque nous sommes en matière de baux d'habitation, doit être notifié au préfet.
> La saisie vente
Pendant le délai de deux mois qui court à compter de la délivrance du commandement de quitter les lieux, le bailleur a la possibilité de faire exécuter la décision condamnant le locataire à payer les loyers arriérés, en faisant délivrer un commandement de payer : c'est ce qu'on appelle le commandement saisie vente (l'huissier, au bout de 8 jours, passera à la saisie vente du mobilier du débiteur). Cela peut faire activer et précipiter le départ du locataire, celui-ci recevant un commandement de quitter des lieux (il faut donc qu'il trouve un local de remplacement) et sachant que son mobilier va être saisi.
Lorsque le bailleur a fait procéder à une saisie conservatoire avant d'obtenir un titre exécutoire, l'huissier convertit la saisie conservatoire en saisie exécution. A défaut, une saisie-vente est pratiquée directement, se décomposant en un inventaire par huissier qui rend les biens indisponibles, l'enlèvement par les soins d'un commissaire priseur mandaté par le créancier et leur mise en vente aux enchères, la vente effective et l'attribution du prix au créancier.
Les frais de transport et d'entrepôt, comme tous les autres frais et honoraires, sont à la charge du débiteur.
A ce stade, tous les biens du débiteur peuvent faire l'objet d'une saisie, et pas seulement ceux qui garnissaient le logement, comme pour la saisie conservatoire effectuée au seul titre du privilège du bailleur.
Peuvent ainsi être saisis : des véhicules non
stationnés sur une extension du logement, un portefeuille d'actions ou d'obligations, un fonds de commerce si le débiteur est commerçant en nom personnel, des biens immeubles (qui doivent faire l'objet d'une procédure spéciale : celle de la saisie immobilière).
Il faut savoir que les saisies de titres ou de fonds de commerce d'une part, les saisies immobilières, d'autre part, ont une particularité : les biens saisis peuvent avoir fait l'objet d'inscription de sûretés (nantissements pour les premiers et hypothèques pour les seconds) ou de privilèges du trésor ou des organismes sociaux. Dans ce cas, la distribution du prix doit se faire entre tous les créanciers en fonction de la nature et de l'ordre de leurs inscriptions, sous le contrôle d'un tribunal dans le cadre d'une procédure d'ordre.
Le débiteur, en cas de saisie vente ou de saisie conservatoire convertie en saisie vente, dispose d'un mois pour proposer à son créancier de vendre amiablement les meubles saisis. A défaut, l'huissier fait réaliser les affiches nécessaires à la publicité de la vente du mobilier et transmet le dossier au commissaire priseur pour l'enlèvement et la vente aux enchères.
> La saisie attribution
La saisie attribution consiste à faire attribuer au créancier une créance du débiteur sur un tiers qualifié de tiers détenteur.
Dans la pratique, les saisies attribution sont pratiquées sur les éléments suivants :
- les comptes bancaires du débiteur (avec un minimum insaisissable de 433,06 e pour une personne, 216,53 e pour la 1ère personne supplémentaire) ;
- les loyers dus par les locataires du débiteur ;
- une indemnité d'assurance revenant au débiteur ;
- les créances du débiteur sur ses clients, s'il exerce en nom personnel ;
- les dividendes de sociétés dont il est actionnaire, etc.
Ne peuvent être saisies : les rentes viagères d'invalidité, les pensions alimentaires et prestations compensatoires, l'allocation d'insertion, l'allocation de solidarité.
Par ailleurs, seule une fraction de 20 % des prestations familiales de la Caisse d'allocation familiale, sont saisissables : allocation pour jeune enfant, allocation de rentrée scolaire, allocations familiales.
Il est important de souligner que le tiers saisi qui ne se libère pas entre les mains du créancier saisissant se rend personnellement responsable du paiement des sommes saisies.
> Saisie d'un véhicule
La saisie d'un véhicule peut se faire de deux façons différentes : par immobilisation ou par déclaration.
La saisie par immobilisation consiste à bloquer matériellement le véhicule à l'aide d'un sabot de Denvers, ce qui permet d'éviter que la voiture soit dissimulée par le débiteur et lui en interdit son utilisation. Le jour de la pose du sabot, l'huissier en informe le débiteur par lettre dans laquelle il mentionne le titre exécutoire, afin qu'il se mette en mesure de régler rapidement le loyer, faute de quoi, le véhicule sera vendu dans le délai d'un mois, délai pendant lequel le locataire peut contester la pose de ce sabot devant le juge de l'exécution. Encore faut-il connaître l'immatriculation du véhicule et, pour cela, il est recommandé de demander une photocopie de la carte grise, au moment de la sélection du locataire.
La saisie par déclaration. L'autre façon de procéder consiste à bloquer la vente du véhicule par déclaration au service des cartes grises (à la préfecture du lieu d'immatriculation du véhicule du débiteur). Dans ce cas, le débiteur ne peut plus vendre son véhicule, mais il peut l'utiliser.
Le créancier doit informer le débiteur, par acte d'huissier et dans les 8 jours à compter de la date de la déclaration, de la déclaration qu'il a faite au greffe concernant son véhicule. Le débiteur dispose d'un délai d'un mois pour contester la saisie auprès du juge de l'exécution.
> La saisie de rémunérations
Elle s'assimile à une saisie attribution, mais suit un régime particulier. Toutes les rémunérations dues par un employeur sont saisissables partiellement. Sont également partiellement saisissables les allocations de chômage (sauf l'allocation de solidarité spécifique), les indemnités journalières de maladie et de maternité, les pensions de retraites et rentes.
Sont totalement saisissables : les indemnités de licenciement, les sommes versées au titre de la participation.
La mise en œuvre d'une saisie de rémunérations se fait par convocation du créancier et du débiteur devant le tribunal d'instance par le secrétariat-greffe à une audience qui est précédée d'une tentative de conciliation. Si la conciliation aboutit, le débiteur verse directement le montant des échéances au créancier. La moindre défaillance de sa part entraîne la saisie automatique des rémunérations sur la demande du créancier.
A défaut de conciliation, la saisie est prononcée.
Le juge d'instance ne revient pas sur la validité du titre que le bailleur possède, mais peut émettre un avis, par exemple sur des intérêts de retard qu'il a le pouvoir de minorer, comme les frais d'huissier.
L'autorisation par le juge de saisie sur les salaires du débiteur est notifiée au débiteur et à son employeur qui est tenu, tous les mois, de procéder à un prélèvement sur le bulletin de salaire des sommes saisissables (ne sont pas saisissables les sommes inférieures au revenu minimum d'insertion, soit 433,06 e pour une personne, 216,53 e pour la 1ère personne supplémentaire), prélèvement qu'il envoie régulièrement au greffe . Le bailleur obtient ce que l'on appelle une « répartition », environ tous les trois mois.
L'expulsion
Pendant ce temps, le délai de deux mois, en ce qui concerne l'exécution, aura expiré. L'huissier procédera alors à une tentative amiable d'expulsion, verra si les lieux sont libérés et quelles sont les dispositions de l'ex locataire pour partir. A ce stade là, l'huissier ne pouvant employer la force physique, sollicitera l'assistance du commissaire de police qui sera son « bras armé ». Une fois l'assistance du commissaire de police requise, celui-ci a deux mois pour instruire le dossier. Pour ce faire, il va convoquer les intéressés et leur indiquer qu'ils doivent présenter une demande de logement à la mairie et partir le plus rapidement possible. Le commissaire de police remet son rapport à l'autorité de tutelle, le préfet. Si au bout des deux mois à partir de la réquisition, le commissaire de police a remis son dossier et l'expulsion a été ordonnée, mais que le commissaire de police n'a pas été autorisé à prêter son assistance, le bailleur peut introduire un recours pré-contentieux afin d'être indemnisé par l'Etat. Bien souvent, les bailleurs qui engagent une procédure contre l'Etat, suite au refus du préfet d'accorder le concours de la force publique dans le cadre d'une expulsion, sont indemnisés à hauteur de la totalité des loyers impayés.
On rappellera que l'article L. 613-3 du Code de la construction et de l'habitation empêche toute expulsion entre le 1er novembre et le 15 mars (à Paris, le début de la trêve hivernale est traditionnellement avancé au 15 octobre), sauf lorsque les occupants sont sans droit ni titre .
Cordialement
merci nicolem pour la reponse qui est complete et bien construite
J ai noté le message et compte bien appliquer vos suggestions
Cependant celles ci restent telles valables si le locataire a quitté les lieux en mavisant qu il est pret a me rencontrer pour la remise des clés ( il ny a plus a ce moment de procedure dexpulsion a envisager puisque qu il annonce par courrier recommandé quil a demenage )
Cest deja ca de fait il nest plus locataire
L etape suivante est la recuperation des clés
comment my prendre avec le locataire pour la realiser ?
Dois je me farie accompagner par un temoin ou un huissier ?
Car il n a jamais voulu accepter l indexation du loyer qui pourtant est notifée par ecrit dans le bail locatif ( il est resté dix ans dans l appartemnt )
de mon cote j ai en ma posssession sa caution de 2 mois quil me reclamera
Que faire ?
PS il est proprietaire dune entreprise en materiaux de construction
Merci
Jacques merci nicolem pour la reponse qui est complete et bien construite
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Cependant celles ci restent telles valables si le locataire a quitté les lieux en mavisant qu il est pret a me rencontrer pour la remise des clés ( il ny a plus a ce moment de procedure dexpulsion a envisager puisque qu il annonce par courrier recommandé quil a demenage )
Cest deja ca de fait il nest plus locataire
L etape suivante est la recuperation des clés
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Car il n a jamais voulu accepter l indexation du loyer qui pourtant est notifée par ecrit dans le bail locatif ( il est resté dix ans dans l appartemnt )
de mon cote j ai en ma posssession sa caution de 2 mois quil me reclamera
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Merci
Jacques
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Cest deja ca de fait il nest plus locataire
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Dois je me farie accompagner par un temoin ou un huissier ?
Car il n a jamais voulu accepter l indexation du loyer qui pourtant est notifée par ecrit dans le bail locatif ( il est resté dix ans dans l appartemnt )
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Jacques
Vous n'avez pas à aller au-devant de votre locataire pour récupérer les clés, mais à fixer une date d'ETAT DES LIEUX que vous ferez sur place. Attention : pas d'état des lieux équivaut à logement restitué en bon état ! Que ferez-vous si les dégâts sont importants ?
A défaut d'accord pour un état des lieux contradictoire, il est conseillé de faire appel à un huissier qui vous convoquera tous les 2 (coût partagé dans ce cas).
Si l'indexation du loyer est prévue dans le bail, vous pouvez retenir le montant sur le dépôt de garantie (si suffisant), dans la limite des 5 dernières années.
Sinon, une procédure en justice est envisageable - mais mieux vaut tenir que courir !
Cordialement,
Milla
A défaut d'accord pour un état des lieux contradictoire, il est conseillé de faire appel à un huissier qui vous convoquera tous les 2 (coût partagé dans ce cas).
Si l'indexation du loyer est prévue dans le bail, vous pouvez retenir le montant sur le dépôt de garantie (si suffisant), dans la limite des 5 dernières années.
Sinon, une procédure en justice est envisageable - mais mieux vaut tenir que courir !
Cordialement,
Milla
bonjour, je suis en trein de engage des vendeur por ma compagnie et je veut savoir comme doit etre le payez relacione avec ils, eux avantage, aussi le relatione a,location de son vehiculo, merci pour votre aide et je m;excuse por mon francais....
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eglantine280
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4 mars 2010 à 18:29
4 mars 2010 à 18:29
--Est-ce que vous avez réussi à obtenir une saisie sur leurs avoirs ?
Et aussi : prendre quelqu'un en CDI, certes, je suis d'accord avec vous mais tout le monde de nos jours est sur siège éjectable. Le garant aussi.
MarieS
avis ne dispensant pas d'une consultation juridique
Et aussi : prendre quelqu'un en CDI, certes, je suis d'accord avec vous mais tout le monde de nos jours est sur siège éjectable. Le garant aussi.
MarieS
avis ne dispensant pas d'une consultation juridique
Bonjour : Dans ces cas là, je crois qu'on ne peut pas faire grand chose, car ça coûterait cher, et on n'est vraiement pas sûr du résultat, loin de là.
Il faut espérer qu'il n'a pas trop fait de dégâts. Il faut se réjouir qu'il soit parti, c'est toujours mieux que de rester longtemps sans payer comme on le voit parfois.
Si on connaissait certains locataires, jamais de la vie on leur louerait, mais en matière de location, on est obligé de faire confiance, et parfois il y a abus de confiance.
Il faut espérer qu'il n'a pas trop fait de dégâts. Il faut se réjouir qu'il soit parti, c'est toujours mieux que de rester longtemps sans payer comme on le voit parfois.
Si on connaissait certains locataires, jamais de la vie on leur louerait, mais en matière de location, on est obligé de faire confiance, et parfois il y a abus de confiance.
mon bail a été annulé,ma date d expulsion est prevu pour mi mars,j ai trouvé une autre maison que dois je faire aupres de la plaine normande?,es ce que j ai un preavis quand meme A leur donner,merci d eme repondre urgent
Arrêter de tremble devant les mauvais payeurs, faite appliquer la loi et prenez un avocat.
Lettre type avant de confié l’affaire a votre avocat pour la défense de vos intérêts.
Objet : Mise en demeure par LR+AR
Madame, Monsieur,
Par contrat en date du xx-xxxx-xxxx, vous avez pris à bail mon logement situé, xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx, moyennant un loyer d'un montant de xxxxxx euros, outre xxxxxxx euros de charge, soit la somme totale de xxxxxxxx euros, payable d'avance le xxx de chaque mois.
A ce jour, et malgré mes nombreuses relances téléphoniques, vous restez toujours redevable d’un montant restant de xxxxx Euros correspondant au loyer et charges du mois xxxx. En conséquence, je vous mets par la présente en demeure de m'adresser cette somme sous huitaine, à réception de la présente. A défaut, je saisirai immédiatement mon conseil habituel afin d'engager toute procédure à votre encontre, pour obtenir le règlement des sommes dues et votre expulsion.
Les frais d'une telle procédure vous incomberont.
Vous devez considérer la présente comme une mise en demeure avec toutes les conséquences que la loi y attache, notamment l'article 1153 du code civil, qui fait courir les intérêts au taux légal sur les sommes réclamées par la présente.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments distingués
Lettre type avant de confié l’affaire a votre avocat pour la défense de vos intérêts.
Objet : Mise en demeure par LR+AR
Madame, Monsieur,
Par contrat en date du xx-xxxx-xxxx, vous avez pris à bail mon logement situé, xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx, moyennant un loyer d'un montant de xxxxxx euros, outre xxxxxxx euros de charge, soit la somme totale de xxxxxxxx euros, payable d'avance le xxx de chaque mois.
A ce jour, et malgré mes nombreuses relances téléphoniques, vous restez toujours redevable d’un montant restant de xxxxx Euros correspondant au loyer et charges du mois xxxx. En conséquence, je vous mets par la présente en demeure de m'adresser cette somme sous huitaine, à réception de la présente. A défaut, je saisirai immédiatement mon conseil habituel afin d'engager toute procédure à votre encontre, pour obtenir le règlement des sommes dues et votre expulsion.
Les frais d'une telle procédure vous incomberont.
Vous devez considérer la présente comme une mise en demeure avec toutes les conséquences que la loi y attache, notamment l'article 1153 du code civil, qui fait courir les intérêts au taux légal sur les sommes réclamées par la présente.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments distingués
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4 mars 2010 à 16:46
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--Kloepferpat, si vous croyez que les lettres de mise en demeure impressionnent les mauvais payeurs, ils s'en contrefichent, surtout ceux qui ont organisé leur insolvabilité !
MarieS
avis ne dispensant pas d'une consultation juridique
MarieS
avis ne dispensant pas d'une consultation juridique
Dès le départ, je prends quelques précautions en ne louant qu’à des locataires qui ont un C.D.I. et/ou une caution solidaire. Et si j’ai un souci d’impayé, j’essaie en premier lieu de trouver un arrangement à l’amiable.
Il y a toujours une solution amiable possible sauf si les locataires sont de mauvaise foi.
Dans ce cas, c’est la machine de la justice qui sera mise en place : signification par huissier ou avocat, opération de saisie de leurs biens, revenus et avoirs. Même leur insolvabilité organisée ne leurs servira à rien, quand même ils se mettaient en faillite personnelle, une fois la machine engagée, ils devront payer jusqu’au dernier centime et finiront par l’expulsion.
Il y a toujours une solution amiable possible sauf si les locataires sont de mauvaise foi.
Dans ce cas, c’est la machine de la justice qui sera mise en place : signification par huissier ou avocat, opération de saisie de leurs biens, revenus et avoirs. Même leur insolvabilité organisée ne leurs servira à rien, quand même ils se mettaient en faillite personnelle, une fois la machine engagée, ils devront payer jusqu’au dernier centime et finiront par l’expulsion.
Bonjour,
Je suis d’accord avec vous Vincent. Pour moi, un locataire c’est avant tout un être humain et un client, on a besoin d’eux et inversement. Concernant l'indexation des loyers en revenant 5 ans en arrière c’est une honte. Moi personnellement, je n’augmente plus les loyers depuis 2 ans et ça ne me viendrait pas à l’esprit de revenir en arrière pour l'indexation des loyers. J’attends que la conjoncture se porte mieux, et ensuite je l’augmenterai les loyers à la date d’anniversaire du bail en fonction de Indice de Référence des Loyers : https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/001515333+001515334
Par contre, les locataires de mauvaise foi, je ne leurs laisse pas la possibilité de se défiler. Je ne suis pas un propriétaire intolérant, il m’est déjà arrivé de laisser un loyer impayé pendant une année après laquelle j’ai été remboursé. En discutant avec le locataire, on arrive toujours à un accord amiable. Par contre, quand on est de mauvaise foi, je ne laisse rien passer.
Patrick.
Je suis d’accord avec vous Vincent. Pour moi, un locataire c’est avant tout un être humain et un client, on a besoin d’eux et inversement. Concernant l'indexation des loyers en revenant 5 ans en arrière c’est une honte. Moi personnellement, je n’augmente plus les loyers depuis 2 ans et ça ne me viendrait pas à l’esprit de revenir en arrière pour l'indexation des loyers. J’attends que la conjoncture se porte mieux, et ensuite je l’augmenterai les loyers à la date d’anniversaire du bail en fonction de Indice de Référence des Loyers : https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/001515333+001515334
Par contre, les locataires de mauvaise foi, je ne leurs laisse pas la possibilité de se défiler. Je ne suis pas un propriétaire intolérant, il m’est déjà arrivé de laisser un loyer impayé pendant une année après laquelle j’ai été remboursé. En discutant avec le locataire, on arrive toujours à un accord amiable. Par contre, quand on est de mauvaise foi, je ne laisse rien passer.
Patrick.
Je suis propriétaire et malgré ma capacité à faire des arrangements conciliants avec mes mauvais locataires, j'ai des problèmes et le recours à la justice est plutôt un échec et génère plus de frustrations qu'un sentiment de justice.
- J'ai une locataire qui part après une mois de préavis et les allocations familiales disent ne pouvoir intervenir !! Les locataires ne sont pas obligée de fournir leur résiliation de bail !! Ce serait tout même responsable de la part de l'état qui aide les locataires, de demander la copie de leur lettre de résiliation et ainsi bloquer les allocations logement pour leur nouvel appartement, et ainsi les obliger à respecter leur bail. Il me semble que cette simple mesure serait facile à prendre, au lieu d'engager le propriétaire dans des poursuites , sans fin.
J'ai une autre locataires qui me doit 2 ans de loyer, elle est fille- mère et a trop de droit pour que ma démarche puisse aboutir rapidement. Comme son cas me paraît difficile, il est préférable que je mente à la CAF pour ne pas me faire enlever ses alloc. qui me permettent d'encaisser, au moins cela !!
Un autre locataire qui a 5 mois d'impayés et auquel j'avais envoyé différents courriers, lui demandant de me contacter s'il avait des problème financiers, pour qu'on en parle n'a jamais répondu, et a décidé ne pas aller chercher ma lettre recommandée ! J'ai fait intervenir un huissier, mais ayant pu contacté ses parents après maintes recherches et regroupements ; j'ai proposé à ses parents l'effacement de sa dette de 2150 euros si il quittait l'appartement. Il va déménager ce vendredi !!!! Il m'aurait fallu galérer des mois et des mois pour venir à bout de cette histoire, par la voie de la justice, et le coût aurait été supérieur à ces 5 mois d'impayés.
Ce système se mord la queue et devant de telles aberrations, il ne faudra pas s'étonner que le parc immobilier privé se réduise, car la loi ne peut répondre correctement aux problèmes qu'elle a créées.
Ce n'est pas une question de bons ou mauvais locataires ou propriétaires, cela relève de lois inappropriées. J'ai eu de merveilleux locataires très responsables, mais avec les difficultés actuelles que traversent notre pays, il faut s'attendre au pire.
La garantie Locapass l'a compris et n'existe plus !!! A force de pervertir le système d'aide, les locataires vont perdre leur avantages et en tant que propriétaire, j'en arrive à la conclusion qu'un appartement vide me donne moins de souci qu'un appartement plein et je continue en me disant que vendre sera la solution, car les soucis dus à des locataires indélicats coûtent trop chers, trop d'énergie , trop de temps de vie.
- J'ai une locataire qui part après une mois de préavis et les allocations familiales disent ne pouvoir intervenir !! Les locataires ne sont pas obligée de fournir leur résiliation de bail !! Ce serait tout même responsable de la part de l'état qui aide les locataires, de demander la copie de leur lettre de résiliation et ainsi bloquer les allocations logement pour leur nouvel appartement, et ainsi les obliger à respecter leur bail. Il me semble que cette simple mesure serait facile à prendre, au lieu d'engager le propriétaire dans des poursuites , sans fin.
J'ai une autre locataires qui me doit 2 ans de loyer, elle est fille- mère et a trop de droit pour que ma démarche puisse aboutir rapidement. Comme son cas me paraît difficile, il est préférable que je mente à la CAF pour ne pas me faire enlever ses alloc. qui me permettent d'encaisser, au moins cela !!
Un autre locataire qui a 5 mois d'impayés et auquel j'avais envoyé différents courriers, lui demandant de me contacter s'il avait des problème financiers, pour qu'on en parle n'a jamais répondu, et a décidé ne pas aller chercher ma lettre recommandée ! J'ai fait intervenir un huissier, mais ayant pu contacté ses parents après maintes recherches et regroupements ; j'ai proposé à ses parents l'effacement de sa dette de 2150 euros si il quittait l'appartement. Il va déménager ce vendredi !!!! Il m'aurait fallu galérer des mois et des mois pour venir à bout de cette histoire, par la voie de la justice, et le coût aurait été supérieur à ces 5 mois d'impayés.
Ce système se mord la queue et devant de telles aberrations, il ne faudra pas s'étonner que le parc immobilier privé se réduise, car la loi ne peut répondre correctement aux problèmes qu'elle a créées.
Ce n'est pas une question de bons ou mauvais locataires ou propriétaires, cela relève de lois inappropriées. J'ai eu de merveilleux locataires très responsables, mais avec les difficultés actuelles que traversent notre pays, il faut s'attendre au pire.
La garantie Locapass l'a compris et n'existe plus !!! A force de pervertir le système d'aide, les locataires vont perdre leur avantages et en tant que propriétaire, j'en arrive à la conclusion qu'un appartement vide me donne moins de souci qu'un appartement plein et je continue en me disant que vendre sera la solution, car les soucis dus à des locataires indélicats coûtent trop chers, trop d'énergie , trop de temps de vie.
Bonjour!
Il ne faut pas abuser. Moi je suis locataire, et je suis au RSA depuis peu. J'ai un proprio très compréhensif, pourtant j'ai fait quelques dégâts dans son studio(style: tâches murs, quelques trous) après 2 ans dans ces lieux. Ca n'empêche pas que je compte faire quelques rénovations et pourquoi pas aménager son appartement. (Pour lui, c'est TRES avantageux, quand à moi je pourrais profiter un peu de ce nouvel aménagement.). Ce sera qu'a la fin, après les travaux finis, que je l'en informerais. Moi j'ai l'avantage d'avoir de très bonne connaissance dans la déco intérieur, donc retaper l'appart ne me fait pas peur.
Je pense que tout est une question de conscience, et d'entente, c'est tout...Enfin, ça c'est mon opinion. Après c'est vrai que les propriétaires peuvent tomber sur des personnes de TRES mauvaise foi, et dans ce cas là, c'est pas évident. Raison de plus, pour arrêter le tri des locataires.
Il ne faut pas abuser. Moi je suis locataire, et je suis au RSA depuis peu. J'ai un proprio très compréhensif, pourtant j'ai fait quelques dégâts dans son studio(style: tâches murs, quelques trous) après 2 ans dans ces lieux. Ca n'empêche pas que je compte faire quelques rénovations et pourquoi pas aménager son appartement. (Pour lui, c'est TRES avantageux, quand à moi je pourrais profiter un peu de ce nouvel aménagement.). Ce sera qu'a la fin, après les travaux finis, que je l'en informerais. Moi j'ai l'avantage d'avoir de très bonne connaissance dans la déco intérieur, donc retaper l'appart ne me fait pas peur.
Je pense que tout est une question de conscience, et d'entente, c'est tout...Enfin, ça c'est mon opinion. Après c'est vrai que les propriétaires peuvent tomber sur des personnes de TRES mauvaise foi, et dans ce cas là, c'est pas évident. Raison de plus, pour arrêter le tri des locataires.
jaqot
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3 février 2017
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8 juil. 2010 à 19:06
8 juil. 2010 à 19:06
bonjour cecilia , moi je veux bien vous avoir comme locataire , très bonne moralité !!
cllmda
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25 septembre 2012
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22 sept. 2010 à 06:22
22 sept. 2010 à 06:22
ref: Cecilia :
je trouve que c'est une drole de façon de penser... en effet,ne trouvez-vous pas inacceptable de procéder à des travaux dans le logement sans en parler d'abord à votre proprio ???
Ce local lui appartient, vous devez impérativement obtenir son accord préalable AVANT toute modification, cela me semble évident et le minimum de respect à avoir envers son bailleur?
Sinon, à part des travaux décoratifs mineurs de type repeindre les murs ou changer la moquette ET cela à condition que ceux-ci soient effectués dans un "gout" neutre (pas de peinture noire ou fuschia sur les murs par exemple) vous pourrez etre contraint de tout remettre en" état" lors de votre départ.
Le plus simple serait vraiment d'en discuter avec votre proprio et de lui faire part de vos projets ?
je trouve que c'est une drole de façon de penser... en effet,ne trouvez-vous pas inacceptable de procéder à des travaux dans le logement sans en parler d'abord à votre proprio ???
Ce local lui appartient, vous devez impérativement obtenir son accord préalable AVANT toute modification, cela me semble évident et le minimum de respect à avoir envers son bailleur?
Sinon, à part des travaux décoratifs mineurs de type repeindre les murs ou changer la moquette ET cela à condition que ceux-ci soient effectués dans un "gout" neutre (pas de peinture noire ou fuschia sur les murs par exemple) vous pourrez etre contraint de tout remettre en" état" lors de votre départ.
Le plus simple serait vraiment d'en discuter avec votre proprio et de lui faire part de vos projets ?
jaqot
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15 mars 2010 à 18:27
15 mars 2010 à 18:27
bonjour , ce que vous dites lilith est tellement vrai !!!!moi les prochaines fois je pense à l assurance loyers impayés
exilith
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lundi 15 mars 2010
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16 mars 2010
15 mars 2010 à 20:31
15 mars 2010 à 20:31
C'est exactement ce que je vais faire, plus de Locapas, plus de garants totalement surs : reste l'assurance pour impayés sans délai-de-carence . Il va falloir lire très attentivement les conditions d'assurance.
Si quelqu'un a des conseils à donner avec de bonnes expériences, je suis preneuse . Merci de votre aide.
Si quelqu'un a des conseils à donner avec de bonnes expériences, je suis preneuse . Merci de votre aide.
Ecoutez, je suis dans le cas d'un soucis de logement (étant Locataires) nous avons eu des soucis financiers, puisque les bourses ne nous ont pas payé en début d'année, chose qui n'était pas prévu, après maintes lettre à notre propriétaire expliquant notre situation, leurs expliquant que des la choses nous régulariserions notre dette, nous nous retrouvons maintenant avec un commandement de payer, ce que je peux comprendre, il souhaite se protéger, même si ce mois si nous avons effectuer le paiement du loyer normalement et que nous leurs avons demander un rendez-vous pour convenir d'un remboursement échelonné de cette dette.
Et la ce soir ma petite amie m'appelle 2eme lettre d'huissier nous donnant 1 mois pour payer, une lettre sur notre porte nous disant "Je vais venir casser la porte et vous mettre dehors" et les fils de notre ballon d'eau chaude coupés et notre compteur d'eau fermé. Je suis désolé mais des gens comme ça comment voulez-vous réagir, ma petite amie est dépitée moi je suis en stage à Paris, je ne peux rien faire. Si quelqu'un peut m'aider parce que la je ne sais plus quoi faire...
Et la ce soir ma petite amie m'appelle 2eme lettre d'huissier nous donnant 1 mois pour payer, une lettre sur notre porte nous disant "Je vais venir casser la porte et vous mettre dehors" et les fils de notre ballon d'eau chaude coupés et notre compteur d'eau fermé. Je suis désolé mais des gens comme ça comment voulez-vous réagir, ma petite amie est dépitée moi je suis en stage à Paris, je ne peux rien faire. Si quelqu'un peut m'aider parce que la je ne sais plus quoi faire...
Bah nous avons déjà, tenter plusieurs fois par le biais de courrier dont nous avons évidemment fait des doubles, pour nous couvrir, de tenter de régler cela à l'amiable, et c'est pas faute d'avoir essayer, et la je me retrouver avec une lettre d'huissier m'indiquant que je suis assigné en justice pour ça en Juin, sans même n'avoir eu un dialogue avec mon propriétaire pour essayer d'étaler cette somme... J'ai eu assignement de paiement d'huissier => justice ... sachant que je suis toujours sous le coup de devoir payer le retard dans le mois, mais je vais devoir aller devant le juge en juin, j'avoue que je comprend pas trop la .... Enfin la démarche est vraiment mauvaise de sa part.
Pour les propriétaires : personne ne vous oblige à louer votre appartement, si vous le faite c'est parce que vous avez besoin des locataire pour gagner votre vie, y'en a qui sont propriétaire d'un apart et encore avec l'aide de l'état, le donne en location et vont en location pour avoir des aides de la caf en plus, ça c'est minable, mendiant de me deux, les locataires ont raison de ne rien payer dans ces cas, et pleurnichez pas, lorsqu'on a un apart c'est normalement pour vivre dedans, on devrait interdire la mise en location d'un apart acquit avec l'aide de l'état, or c'est le contraire qui se passe, l'état devrait mettre les aparts "en leasing" à savoir que le locataire au lieu de payer à un proprio minable qui profite par ailleurs d'autre aides devrait donner à celui qui paye le loyer le droit de devenir propriétaire s'il reste 10 ou 20 ans, on devrait changer la loi et créer un compte crédit d'achat qui sera alimenté à chaque versement de loyer, hors les charges, cet argent ira à l'état qui le percevra comme une prime en vue d'achat d'un appartement, et même si la personne durant sa vie change de logement mais reste dans le circuit d'appartement HLM appartenant à l'état, alors durant sa vie au moins elle pourra acquérir un appartement sur et certain au lieu de donner de l'argent à des petits voleurs qui profitent du système, ainsi on pourra éradiquer la pauvreté lié au logement. En trente ans une personne peut arrive à 100 000 euros de loyer sur son compte crédit achat alors avec cet argent pourra faire valoir son droit à une offre d'appartement, variante basique, car si en plus du loyer peut payer plus pour alimenter ce compte ou si elle veut acheter un appartement à 50 mille euro on devrait lui permettre de bénéficier de son crédit d'achat qui bien évidement ne peut être souscrit qu'une seule fois dans sa vie
jaqot
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3 février 2017
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22 juin 2010 à 13:05
22 juin 2010 à 13:05
immo et personne ne vous oblige à prendre une location !!!!!!!, et je crois qu au niveau des aides de toutes sortes il y a certains locataires escrocs , voleurs et sans respect pour eux mème qui en profitent bien ,des assistés à vie , des boulets de l état , alors avant de critiquer les propriétaires bailleurs , qui souvent n ont qu un logement à louer et obtenu à la sueur de leur travail ,c est des gens comme vous qui pourissent la société , mais c est sure rassurez vous , il y a de moins en moins de propriétaires privés qui veulent louer , alors quand vous ne trouverez plus rien et bien vous irez avec vos potes sur le canal pour faire du camping !!!!!!!!!!!
bonsoir a vous, j'ai un petit souci j'ai emmenager dans mon appartement il y a un peu plu d'un an. En y entrant ma propriétaire ma demander si je voulais bien entretenir gratuitement le terrain a l'arriere du batiment afin que le cadre soit plus convivial, je l'ai fais et j'ai donc déffricher et étais dans l'obligation d'abattre un arbre qui menacer de tomber. Quand la propriétaire et venu voir le travail elle s'est mise a pleurer en me disant que cette arbre était centenaire ( en réalié une vingtaine d'année tout au plus) et qu'elle me le retirerais sur ma caution, es ce normal ?
Le batiment étant une tres vielle demeure du début du siecle ce n'est pas du tout isolé simple vitrage, infiltration d'eau, pas de volets, des conduites d'eau en plomb qui n'ont quasiment plus de débit ... et j'en passe on arrive meme pas a avoir le décompte des charges. Pourquoi ne répond-t-elle pas au nombreux couriers envoyés afin de regler ces différent points? rien n'est au normes (eau, éléctricité, chauffage...) Quels recours???
De plus les differents précédent locataires nous ont dit qu'elle n'a jamais rendu de caution a aucun de ses locataires. ou sont nos droits? pourquoi cette propriétaire nous appel trois fois par jour quand elle veux nous voir entrée dans le logement et une fois le bail signé ne répond meme plus au téléphone et encore moin au courier AR??? A savoir c'est une tres grosse societé immobiliere pas un petit privé.
HELP
Le batiment étant une tres vielle demeure du début du siecle ce n'est pas du tout isolé simple vitrage, infiltration d'eau, pas de volets, des conduites d'eau en plomb qui n'ont quasiment plus de débit ... et j'en passe on arrive meme pas a avoir le décompte des charges. Pourquoi ne répond-t-elle pas au nombreux couriers envoyés afin de regler ces différent points? rien n'est au normes (eau, éléctricité, chauffage...) Quels recours???
De plus les differents précédent locataires nous ont dit qu'elle n'a jamais rendu de caution a aucun de ses locataires. ou sont nos droits? pourquoi cette propriétaire nous appel trois fois par jour quand elle veux nous voir entrée dans le logement et une fois le bail signé ne répond meme plus au téléphone et encore moin au courier AR??? A savoir c'est une tres grosse societé immobiliere pas un petit privé.
HELP
Bien jaqot !!! immo devrait essayer de se coller des crédits sur le dos et manger la poussière comme font certains proprio qui veulent s'assurer une retraite. Un locataire doit savoir faire la différence entre des grands groupes aux apparts dit sociaux et un petit proprio qui fait des efforts de travail pour lui et sa famille.
Bonjour, moi j'ai des locataire qui ne fait pas le remonage de sa cheminée chaque années. Ils ne sont pas très riches. La dernière fois que je leur ai réclamer le ramonage de la cheminée, ils m'ont envoyé une lettre me disant que dans leur maison il y a beaucoup de fuite d'eau... C'est la vérité mais c'est de leur faute, c'est eux qui doivent s'en entretenir j'ai lu.
Bref le fait est que j'en aurais pour 20000 environs à leur refaire la maison. Je ne veux pas en depenser autant, je n'en ai pas les moyens.
A qui m'adresser pour payer moin chère ? A l'aide !
Bref le fait est que j'en aurais pour 20000 environs à leur refaire la maison. Je ne veux pas en depenser autant, je n'en ai pas les moyens.
A qui m'adresser pour payer moin chère ? A l'aide !
le locataire doit vous envoyer son préavis 3 mois avant voir 1 moi celon le cas
s'il n'a pas averti avant il doit réglé le loyer des mois en cour.
Ce n'est pas plus mal qu'il soit parti encore un mauvais payeur.
Réclamez lui les loyers du et fixez une date pour l'etat des lieux en rajoutant s'il y a lieu les déterrioations dans le logement si important faire devis à l'apuis.
et n'ésitez pas à demandé votre du loyers + dégats avec mise en demeure de régler puis aprés délais de 8 jours commandement par huissier vous perdrez un peu d'argent que le locataire devra payer mais au moins vous récupèrerez le du.
s'il n'a pas averti avant il doit réglé le loyer des mois en cour.
Ce n'est pas plus mal qu'il soit parti encore un mauvais payeur.
Réclamez lui les loyers du et fixez une date pour l'etat des lieux en rajoutant s'il y a lieu les déterrioations dans le logement si important faire devis à l'apuis.
et n'ésitez pas à demandé votre du loyers + dégats avec mise en demeure de régler puis aprés délais de 8 jours commandement par huissier vous perdrez un peu d'argent que le locataire devra payer mais au moins vous récupèrerez le du.
Désolée gogo si ce 'est pas aux normes, mais tu ne peux entrer dans un logement et exiger ensuite du propriétaire qu'il refasse tout à neuf, tu es réputé avoir accepté l'état du logement, lequel doit bénéficier d'un loyer modéré vu le manque de confort.
Par contre pour les charges, tu peux exiger d'avoir le décompte pour payer mais mets les sommes de côté, et intenter une démarche pour clarifier les problèmes avec ta propriétaire par exemple en contactant un conciliateur du tribunal.
Ma locataire avait fait cette démarche, et j'ai pu ainsi être payée des arriérés de loyer, il explique aux différentes parties leurs obligations (dont celle de fournir le relever des charges pour obtenir leur règlement).
Bon courage
Par contre pour les charges, tu peux exiger d'avoir le décompte pour payer mais mets les sommes de côté, et intenter une démarche pour clarifier les problèmes avec ta propriétaire par exemple en contactant un conciliateur du tribunal.
Ma locataire avait fait cette démarche, et j'ai pu ainsi être payée des arriérés de loyer, il explique aux différentes parties leurs obligations (dont celle de fournir le relever des charges pour obtenir leur règlement).
Bon courage
Ma locataire ne respecte pas les clauses du contrat de location, à savoir :
non presentation de la facture de ramonnage.
non presentation de la facture d'entretien de la chaudiere.
installation d'une pompe a chaleur sans autorisation.
installation d'un commerce sans autorisation.
Après demande des justificatifs restée infructueuse, j'ai déposé le dossier auprès
d'un huissier qui lui a envoyé un commandement. Depuis, nous attendons.
non presentation de la facture de ramonnage.
non presentation de la facture d'entretien de la chaudiere.
installation d'une pompe a chaleur sans autorisation.
installation d'un commerce sans autorisation.
Après demande des justificatifs restée infructueuse, j'ai déposé le dossier auprès
d'un huissier qui lui a envoyé un commandement. Depuis, nous attendons.
18 juil. 2008 à 10:17
Votre banque sera tenu de mettre cette somme a votre disposition
Si vos ressources sont constituées de sommes insaisissables (allocations familliales, pensions alimentaires) idem : prevenez votre banque en fournissant les justificatifs : votre banque devra debloquer ces sommes et vous les restituer...