Ma propriétaire refuse mon préavis d'un mois

laeti47 Messages postés 52 Date d'inscription samedi 29 mars 2008 Statut Membre Dernière intervention 5 janvier 2009 - 16 avril 2008 à 17:51
hermannbcbg Messages postés 1 Date d'inscription dimanche 30 mars 2014 Statut Membre Dernière intervention 30 mars 2014 - 30 mars 2014 à 12:29
Bonjour,
j'ai besoin d'aide de toute urgence
j'étais en location et le 14 mars j'ai envoyé un recommandé avec acusé de réception a ma propriétaire afin de bénéficier des un mois de préavis pour quitter mon logement car je travaille plus.
seulement ma propriétaire refuse de me l'accorder car elle dit que mon emploi je l'ai perdu il y a deux mois.
seulement j'avais sufisemment d'argent durant ces deux mois pour vivre ici mais plus maintenant et elle m'oblige a y rester qu'est ce que je dois et peux faire ??
s'il vous plait je suis désespéré, je n'ai plus d'argent, pour vivre je vais au resto du coeur, je peux plus payer edf et ma propriétaire veut rien comprendre..
aidez moi je vous en supplie...

2 réponses

Igor1 Messages postés 8272 Date d'inscription mercredi 26 mars 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 17 décembre 2018 6 837
16 avril 2008 à 19:37
Bonjour,
Perte d'emploi, c'est un cas de préavis réduit, dans votre cas, vous avez attendu 2 mois, mais je ne pense pas que vous n'y ayez pas droit. Renseignez-vous auprès de l'ADIL de votre département Agence Départementale d'information sur le Logement.
La réponse qu'ils vous feront m'intéresse car votre cas n'est pas un cas unique et cela pourrait bien servir à d'autres. Merci de venir nous donner cette information.
1
laeti47 Messages postés 52 Date d'inscription samedi 29 mars 2008 Statut Membre Dernière intervention 5 janvier 2009
22 juil. 2008 à 19:24
ben nous sommes toujours dans nos problème de délai de préavis
notre propriétaire refuse toujours notre préavis et en plus de ca elle nous a mis les huissier maintenant prétextant que notre demande de préavis n'était pas justifier dans les délais légaux selon un artile je cite 15-L extrait de l'article 6 du 14 juillet 89.
vendredi nous avons rendez vous avec l'huissier je vous tiendrait au courant de la suite...
si quelqu'un pouvait nous aider, nous aurions besoin d'adresse et numéro de téléphone de personne susceptible de nous aider

merci d'avance
0
bonjour je ne sais pas si votre poste est toujour d'actualité mais votre perte d'un emplois est valable 6 mois pour reduire votre preavi a 1 mois donc vous etes en droit de quité votre logement , je tien cette information de mon avocate . coordialement
0
Igor1 Messages postés 8272 Date d'inscription mercredi 26 mars 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 17 décembre 2018 6 837
28 sept. 2013 à 09:13
Bonjour,
je ne sais pas si votre poste est toujour d'actualité

votre intervention sur une question datant de juillet 2008 n'est, elle, pas du tout d'actualité. De plus elle est totalement fausse.
Textes rédigés par Maître Catherine Beurton, avocat au Barreau de Paris et spécialiste du droit immobilier
Le congé donné par le locataire
Le locataire peut donner congé à tout moment, par lettre recommandée avec accusé de réception ou par acte d'huissier, en respectant un préavis de trois mois.

La durée de trois mois est ramenée à un mois si le locataire peut justifier être dans l'un des cas énumérés par la liste de l'article 15-I alinéa 2 de la loi du 6 juillet 1989 modifiée par la loi du 21 juillet 1994 (perte d'emploi, embauche consécutive à une perte d'emploi, mutation, titulaire du RMI, ...).

En présence de plusieurs colocataires, le préavis réduit bénéficie au seul colocataire qui peut justifier du préavis d'un mois.

Le colocataire est ainsi libéré à l'égard du bailleur dès l'expiration du délai d'un mois, mais son congé ne met pas fin au bail à l'égard des autres colocataires qui demeurent tenus des deux derniers mois du préavis s'ils donnent congé, ou de la totalité du loyer s'ils continuent le contrat de location.

Et pendant la période du préavis, le locataire est tenu du paiement des loyers et des charges, même s'il a quitté les locaux et même si le propriétaire prend possession des lieux pour y effectuer des travaux.

La situation n'est pas la même lorsque le congé provient du propriétaire car, dans ces circonstances, le colocataire n'est redevable des loyers et des charges que pour la seule durée effective de son occupation

L'article 15 de la loi du 6 juillet 1989 prévoit qu'une personne perdant son emploi en cours de bail à le droit de réduire son préavis de départ à un mois.
Un arrêt d'une cour d'appel avait fixé qu'il devait y avoir concomitance dans le temps entre une perte d'emploi et l'annonce du préavis de départ pour que la réduction à un mois s'applique.
La cour de cassation a cassé et annulé cette décision, ce qui équivaut à un retour à la même situation qu'avant l'arrêt de la cour d'appel.


Actuellement, la loi prévoit qu'une personne perdant son emploi en cours de bail à le droit de réduire son préavis de départ à un mois, sans préciser de durée.
Un autre arrêt d'une cour d'appel considère qu'une personne perdant son emploi et en retrouvant un au cours d'un même bail a le droit de réduire son préavis à un mois

Donc logiquement une personne perdant son emploi et qui veut annoncer un départ avec préavis réduit dans un délai raisonnable (6 mois à 1 an selon l'état du marché du travail au moment où celle-ci recherche un emploi, selon son niveau d'études...) devrait pouvoir le faire puisque quelqu'un qui retrouve un emploi au bout de 2 ans peut théoriquement bénéficier d'un préavis réduit 2 ans après sa perte d'emploi.


La notion de délai raisonnable est complexe car ce délai ne sera pas le même selon la branche dans laquelle on exerce, certains métiers sont plus durs à trouver que d'autres.

Dans ce flou juridique, il faut donc insister sur cette notion de délai raisonnable pour pouvoir se faire entendre auprès de son bailleur, en utilisant éventuellement pour justifier l'article 15 de la loi du 6 juillet 1989 et, l'arrêt relatif à la reprise d'emploi suite à une perte d'emploi.

Pour obtenir un arrêt d'une cour, contactez votre ADIL: www.anil.org
0