Accusé à tort de viol, comment se défendre

Il s’agit d’une CB associée à un crédit renouvelable dans une autre banque. Elle a été retrouvée bien après lui avoir demandé cela.

Désolé j’ai tellement fouiner internet ces derniers jours que j’ai un peu lu de tout. Il me semblait qu’on pouvait être reconnu coupable même s’il n’y a pas de traces d’agressions, de viol etc sur la victime, et simplement sur son témoignage (s’il tient la route)

Selon comment sera formulée la version définitive du projet de loi visant à introduire la notion de "consentement" dans la définition légale de l'agression sexuelle, ça risque d'être loin d'être aussi simple.

Puisque selon la formulation du texte et selon l'interprétation des juges, cela pourrait conduire au renversement de la charge de la preuve en obligeant l'agresseur présumé à prouver le "consentement" ce qui instaurerait une présomption de culpabilité.

Les premières versions proposées faisaient très peur et prévoyaient même la possibilité de révoquer le consentement à postériori après avoir consenti à l'acte, et pas seulement "avant" et "pendant".

Non, on ne peut pas être reconnu coupable sur la seule foi des déclaration de la victime, à part chez les trolls aux intentions souvent nocives.

La difficulté c'est au contraire de faire condamner quelqu'un, ce genre de crime étant souvent très difficile à prouver. La majorité des plaintes est classée sans suite, faute d'éléments caractérisant l'infraction. Et même quand il y a enquête, les condamnations sont rares. 

Même principe que pour les placements d'enfants : sur les forums tous les parents se sont fait "voler" leurs enfants par les vilains services sociaux et la vilaine justice. Dans la vraie vie, quand on voit les dossiers on se demande pourquoi les placements prennent autant de temps. 

Oui mais je me renseigne en amont, par crainte d’être faussement accusé (vu sa menace qu’elle m’a faite).

‘C’est pas une petite accusation…

Merci

Merci vous avez bien raison !

Pourquoi je serais de mauvaise foi ? Non je n’avais aucune idée derrière la tête, c’est elle qui m’a proposé d’aller boire un verre chez elle. On a mangé en extérieur et elle m’a proposé d’aller boire un verre soit en extérieur entre nous tranquille soit chez elle, moi je lui ai dit peu m’importe. Boire un verre chez quelqu’un ne veut pas dire forcément coucher avec… c’est un peu cliché et c’est un peu du jugement ce que vous faites je pense.

Concernant ses troubles psychiatriques et non psychologiques, elle m’en a fait part le soir même au moment où on allait chez elle. Je ne le savais pas avant. C’est d’ailleurs ça aussi qui m’a un peu freiné à passer plus de temps avec elle. Je n’aime pas ces gens là je l’aurai su avant, je ne l’aurais pas rencontré.

Oui j’ai la conscience tranquille car je sais que je n’ai fait aucune avance, elle non plus et il ne s’est rien passé. Mais je ne m’y connais pas en droit pénal, je connais juste des amis à moi enfin des anciens amis qui ont eu des soucis de ce type quand ils étaient au lycée (accusés de viol). Quand j’ai su qu’elle était borderline, j’ai pris peur. J’ai pas envie d’avoir de problème alors qu’il n’y a rien eu entre nous et d’être faussement accusé c’est pour ça que je me renseigne et que j’insiste, je ne m’y connais pas… mais si vous pensez que je cache quelque chose c’est votre droit

Et comme dit dans mon message initial, je cherchais à faire de nouvelles rencontres sans forcément savoir ce que je voulais. J’aurai très bien pu m’entendre avec cette personne et ça en serait resté au stade de l’amitié ! Mais quand j’ai su qu’elle avait ces troubles psy, dans n’importe quel cas, j’aurai pas voulu continuer avec. Même une amitié (j’y ai réfléchis après coup c’est juste pas possible). Mais par politesse j’ai juste bu un verre avec et je suis reparti, sans vouloir l’offenser ou la blesser dans mon comportement. Donc vous pouvez penser ce que vous voulez, je me vois mal violer quelqu’un et venir sur un forum de droit demander des renseignements..