Fenêtre de toit - copropriété à plat, maison privative
utioli Messages postés 8 Date d'inscription jeudi 17 novembre 2022 Statut Membre Dernière intervention 24 novembre 2022 - 18 nov. 2022 à 20:38
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8 réponses
Modifié le 17 nov. 2022 à 14:32
Bonjour,
Que dit votre RdC à propos des toits : sont-ils privatifs ou communs ? voir la définition des parties communes.
A signaler que l'art 9 ne fait pas référence au toit, mais aux parties privatives, donc avant de l'appliquer il faut connaitre ces parties privatives ou à l'inverse les parties communs, d'où leur connaissance et ma question..
Enfin, permis de construire et décision d'AG sont deux choses totalement différentes. Vous pouvez avoir le PC et pas l'accord de l'AG, comme vous pouvez avoir l'accord de l'AG et pas le PC.
17 nov. 2022 à 14:32
Bonjour monsieur,
La toiture est une partie privative.
17 nov. 2022 à 14:33
pouvez vous nous dire ce qui est écrit en définition des parties communes ?
17 nov. 2022 à 14:46
Pour vous répondre, voici le texte définissant les parties provatives:
définition des parties privatives
art7
Les parties privatives comprennent, pour chaque lot constitué sur l'ensemble immobilier la totalité des aménagements qui composent la maison individuelle prévue sur ce lot, ainsi que le droit d'usage exclusif du sol d'assiette de cette construction et du jardin y attenant.
Les cloisons séparatives de locaux de deux maisons individuelles jumelées appartiennent aux propriétaires de ces maisons.
Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?
Posez votre question17 nov. 2022 à 15:05
définition des parties communes à venir
17 nov. 2022 à 15:07
pour les parties communes:
art 4
les parties communes sont celles qui ne sont pas affectées à l'usage exclusif d'un copropriétaire déterminé.
Par exception, les jardins attenants aux maison individuelles, bien que réservés à l'usage privatif des copropriétaires desdites constructions, resteront parties communes.
Les parties communes comprennent notamment:
- la totalité du sol, y compris celui sur lequel seront édifiées les constructions prévues dans la désignation qui précède, ainsi que tous les ouvrages de clôture de l’ensemble immobilier;
- les entrées, passages et voies de desserte intérieure, avec tous leurs équipements et accessoires, tels que les dispositifs d’éclairage;
- la totalité des branchements, tuyaux, canalisations et réseaux divers, avec leur accessoires, tels que robinets, regards, bouches, compteurs et transformateurs, établis dans le sol, jusqu’à la pénétration dans les bâtiments d’habitation.
- la piscine, le pédiluve et le local technique,
- les deux locaux de poubelles,
- les porches des maisons érigés sur les venelles.
Et, en général, tous les locaux, aménagements et services communs à l ‘ensemble des maison individuelles: tels que les espaces verts, les plantations, etc..
Les parties communes ci dessus définies sont l’objet d’une copropriété indivise entre tous les copropriétaires des lots constitués sur l’ensemble immobilier, considéré comme partie accessoires et intégrante de la partie divise de ces lots.
Il est ici précisé que les murs communs des porches, appuyés sur les murs privatifs des maisons, bénéficient d’une servitude d’appui.
Art5
sont également réputés accessoires aux parties communes les droits immobiliers ci après:
- le droit d’édifier de nouveaux bâtiments sur le sol commun;
-le droit d’affouiller ce sol;
-le droit de surélever les bâtiments à usage collectif;
le droit de mitoyenneté afférent aux parties communes.
ART6
les parties communes et les droits qui leur sont accessoires ne peuvent faire l’objet, séparément des parties privatives, d’une action en partage ni d’une licitation forcée.
vous remerciant,
Modifié le 17 nov. 2022 à 15:33
Donc au vu de ce que vous rapportez, votre toit étant bien privatif, vous pouvez ouvrir des fenêtres de toit sans autorisation d'une AG.
Faites une LRAR au syndic en ce sens (ne faites pas référence à votre PC, cela n sert à rien et complique la compréhension) et vous lui reportez la définition des parties communes dont le bâtiment de votre lot ne fait pas partie. (le syndic gère les parties communes et ce qui se fait sur des parties privatives ne le concernent pas)
17 nov. 2022 à 19:35
Il s'agit d'une copropriété horizontale, peu importe que les maisons soient privatives, le règlement de copropriété peut tout à fait concerner l'aspect extérieur ; ouverture de fenêtre, changement de couleur, véranda, etc... sont des travaux soumis à autorisation de l'AG.
18 nov. 2022 à 17:18
Bonjour monsieur,
Avez vous lu le rdc plus haut? toutes les parties communes et privatives sont déscrite.
Vous remerciant,
Bien coridalement,
Modifié le 18 nov. 2022 à 18:06
C'est la question de l'aspect extérieur, peu importe la définition des parties communes.
https://www.syndic-one.com/7-choses-a-savoir-sur-la-copropriete-horizontale/
Je copie le paragraphe :
5. Les travaux modifiant l’aspect de la maison sont soumis à double autorisation
Tout travaux modifiant l’aspect extérieur d’un bâtiment d’habitation est soumis à autorisation : c’est une règle d’urbanisme qui s’applique dans toutes les communes. Ces dernières peuvent y ajouter des contraintes supplémentaires lorsque le logement se situe dans un secteur protégé (sauvegardé, inscrit, classé, etc.), afin de préserver une certaine harmonie architecturale. Une nouvelle fenêtre à percer, une nouvelle couleur pour une porte d’entrée ou des volets, un nouveau matériau pour la façade : tout ce qui touche à l’aspect extérieur d’un bâtiment est soumis à une déclaration préalable de travaux auprès de la mairie. Mais avant de briguer cette autorisation administrative, il faut obtenir l’autorisation des autres copropriétaires, en mettant le sujet à l’ordre du jour de l’assemblée générale et en obtenant une approbation à la majorité absolue. Et cela en immeuble comme en pavillon ! En copropriété horizontale, cela s’applique aussi au terrain, qui – même s’il est à jouissance privative – est une partie commune. Le règlement de la copropriété peut stipuler un cahier des charges concernant les clôtures par exemple, ou au contraire ne rien indiquer. Néanmoins, un permis de construire sera exigé pour certains travaux d’envergure (bâtiment de plus de 5 m², piscine de plus de 10 m²), et il faudra là aussi prouver un mandat de la copropriété. Dans un lotissement, sauf cahier des charges contraignant, l’autorisation des colotis n’est pas requise.
18 nov. 2022 à 20:38
Monsieur,
Il me semble que votre propos est inexact. vous mêlez deux points de vue: le civil et l'administratif.
Toutefois, je note votre point de vue et notamment dans l'article 25 de Loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis
"Ne sont adoptées qu'à la majorité des voix de tous les copropriétaires les décisions concernant :
b) L'autorisation donnée à certains copropriétaires d'effectuer à leurs frais des travaux affectant les parties communes ou l'aspect extérieur de l'immeuble, et conformes à la destination de celui-ci " Loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis."
Vous remerciant,
bien cordialement,
17 nov. 2022 à 17:17
monsieur,
Je vous remercie pour votre regard d'expert.
Le syndic est déjà informé du permis depuis qu'il est accordé par la mairie et affiché en septembre 22. D'ailleurs, il n'a pas souhaité s'y opposer: aujourd'hui les deux mois de recours des tiers sont purgés et je n'ai pas de nouvelles.
Je pense que je vais joindre un mail pour rester "soft power", mais précis comme vous l'avez écrit.
Bien cordialement,