Refus de certificat medical pour violences systematique

Camille - Modifié le 22 janv. 2019 à 08:41
 Camille - 23 janv. 2019 à 13:04
Bonjour à tous,

Ce n est pas une histoire très gaie, mais j aimerai savoir si tout cela est legal de me refuser systematique mon certificat medical.

Cela fait depuis le moins d Octobre que je peux plus travailler car j ai subis des violences conjugales importantes, violences psychologiques et accessoirement sexuelles.

J ai essaye par trois fois de porter plainte, mais on m a systematiquement refuser sous pretexte que je n avais pas de certificat medical. J en recherche un depuis septembre pour vous dire... refuser une plainte est illegal... On m a donc dit que je pouvais faire constater par n importe quel mèdecin, même generaliste.

Je vais donc voir un generaliste en urgence près de chez moi car je n ai pas de mèdecin traitant, car il n y en a pas de disponible du côte ou j habite et que j ai des difficultes à me deplacer.

Je prend donc rdv avec un monsieur et lorsque je vais dans son bureau je demande un certificat pour violences. Il devient rouge et embarrasse et retorque que ce n est pas son travail car il n est pas psychiatre, puis d un ton intimidant exige que je quitte son bureau et que je lui ai fait perdre son temps. Je m etais levee à 5heures du matin pour le voir car ce sont des consultations sans RDV.

De plus lorsque je sort ou plutôt qu il me pousse vers la sortie, il me dit qu il ne me fera pas de certificat medical car toutes les femmes victimes de violences conjugales sont des femmes à problème et des menteuses, et que personne dans ce centre medical ne me fera de certificat, ce n est pas la peine de revenir.

Je reste chez moi longtemps et je reflechit. J appelle donc des psychiatres de part et d autres sur internet. Une dizaine environ.

J ai un taux de 100% de refus car ils ne font pas de certificat medical pour violences.

Entre temps je sombre de plus en plus et n arrive presque plus à m alimenter. Suite à des troubles très graves et d autres violences, je suis hospitalisee dans un hopital en urgence. Lors des urgences je fais des crises assez intenses, somatiques, physiques et psychologiques.

Accessoirement lorsque je crie dans ma chambre tellement j ai peur suite aux flashs, les infirmiers m intimident pour me faire taire, et me pose brutalement sur un brancard car je fais des evanouissements, par paire de dix en me criant que je joue la comedie et que je me fiche d eux. Mais bon, les abus psychiatriques je connais. Aux urgences je pleurais dans un couloir avec une vingtaine de personnes entassees personne ne me voyait ou ne faisais rien, et même demander un verre d eau emmerdait les infirmiers car je ne pouvais pas me deplacer.

Malgre mes demandes, je n ai pas reçu mon traitement contre ma maladie psychiatrique, ce qui m a entraîne des delires et des mouvement de stress repetes : en gros on m a fait louper le traitement du soir pour ne me le faire avaler que le lendemain à 8h. Il faut savoir que les anxyolitiques et antidepresseurs ne sont pas bons lorsqu on oublie une prise.

J ai vu le mèdecin des urgens deux fois et ait demande un certificat pour la police, mais aussi notamment pour l ecole car elle exigeait un certificat sinon renvoi. C est une ecole payante à 4000 euros que j avais paye moi même et mes parents ne m aident pas. Celui ci me retorque que c est le service psychiatrie de l hopital qui me le fera.

On m envoie dans le service psychiatrique specialise, le lendemain assez tôt. Là, on me menace de me mettre dans un hopital, ce que je concède car je n ai pas le choix. Je redemande mon certificat medical. On me dis que l hopital ou je serais à temps plein me le fera.

Je suis amenee à mes frais là bas, car je n ai aucune mutuelle dû à mes maigres ressources : AAH.

Là bas, je constate que l institut psychiatrique viole à peu près une dizaine de lois et autres joyeusetes psychiatriques : contention physiques et chimiques abusives, maltraitance de la part des infirmiers, interdiction de sortir aller chercher des vêtements, mais sorties open bar pour aller chercher les papiers assistante sociale, refus de mes demarches pour porter plaintes et aller voir des associations femmes battues, ect.

Le mèdecin, que je vois 20 minutes par semaine, à qui je rapporte mes violences, me dit dans un premier temps qu il ne peut pas me faire un certificat. Je demande à sortir parce que je vais mieux, plus de symptômes, il me retorque je ne peux pas du tout et qu il faut que je reste. J insiste, il me dit que je n ai pas mon mot à dire.

J etais en hospitalisation libre... Lorsque j ai refuse certains traitements, on essayait quand même de les donner avec force et persuasion. Même si le mèdecin m avait dit qu il avait ete supprimes. D ailleurs des infirmiers me refusaient mes si besoins prescrits par le mèdecin sous pretexte que << je semblais aller mieux >> ...

Je passe un mois là bas, et je demande cette fois ci un certificat juste pour l ecole. Le mèdecin se fait plus doucereux et me dit que j aurais un bilan d hospitalisation qui justifiera mon etat. Et que accessoirement le CMP ou j irais pourra constater les violences subies.

Fin d hospitalisation, je demande mon dossier medical, on me donne trois petites pages ou il n y a même pas marque la moitie de mes symptômes constates... Un veritable torchon. Pas etonnant car le mèdecin je ne le voyais pas souvent et il prenait à la legère le fait que j avais subis des violences.

Il a ete constate par ces mèdecins que j etais parfaitement saine d esprit et coherente... Et parfaitement capable de raisonner... Ni de mensonges pathologiques... Je precise car on m a dejà fait la remarque que c etait moi le problème.

Donc je vais au CMP la semaine dernière, et là la psychiatre embarassee me dit qu elle ne peut pas me faire un certificat, car se serait un certificat de complaisance et que c etait aux hopitaux d avant de me le faire.

Qui met et qui dit la verite?

Ces personnes sont penalement responsables et immorales dans leur metier? D après les association d abus psychiatriques, parfaitement apparemment...

Je vais ecrire une lettre à l hopital ou j ai constate les abus, mais je ne sais pas si je dois la donner à l ordre des mèdecins ou un truc comme ça aussi.

Aussi, j aimerai bien savoir comment obtenir un certificat pour violences psychologiques. On m a dit qu il faut aller dans un service medico-judiciaire... Ce que je ne peux pas faire car les policiers refusent de prendre ma plainte malgre les preuves : captures d ecran et autres. J ai voulu porter plainte pour harcèlement, menaces physiques, violences physiques, violences sexuelles, violences psychologiques, voulait me piquer des sous, et maltraitance animale sur des chatons. J ai toujours eu des excuses plus mirobolantes que les autres pour ne pas prendre mes plaintes!

Je ne sais pas quoi faire à l heure actuelle et je ne peux pas travailler, mon annee est gâchee. Je vais me rendre dans d autres commissariat mais tous ces gens m ont faire perdre leur temps, et l agresseur coure toujours. Et je ne suis ni la première ni la dernière femme à qui il fait ça.

Est ce normal ou pas normal de la part du système de sante, et comment avoir ce¨PFpoijesjgpvdjpivdj de certificat????

2 réponses

Bonjour,

Un médecin ne peut établir qu'un certificat attestant de lésions qu'il a directement constaté. En aucun cas il ne peut réaliser un certificat attestant de violences conjugales ou faire le lien entre les lésions et des violences relatées.

En lisant votre intervention j'ai l'impression qu'il s'agit de problèmes chroniques et l'on peut comprendre qu'un médecin que vous consultez juste pour la rédaction d'un certificat, vous le refuse au juste motif que c'est au médecin qui vous prends en charge de le faire.

Je n'interviendrait pas sur le fait que les services de police refusent de recevoir vos plaintes, ainsi que vous l’alléguez, car je n'ai pas de compétence dans ce domaine.

Il existe effectivement des services de médecine légale qui ont l'expérience de ces situations. Ils sont souvent situés au niveau d'un CHU, mais certains "gros" centres hospitaliers ont des consultations avancées. A ma connaissance, car vous n'êtes pas dans le cadre d'une expertise judiciaire (c'est à dire ordonnée par un juge), vous pouvez prendre directement un rendez-vous en consultation programmée. L’intérêt c'est également d'être informé pour la suite des démarches. Ça peut être une bonne solution pour vous.

Bonne journée
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Bonjour,

Malheureusement ce ne sont pas des problèmes chroniques car je n avais jamais eu ce genre de choses auparavant, que ce n est absolument pas en rapport avec ma maladie, et que j ai ete jugee saine d esprit par trois mèdecins differents. Ni trouble du jugement ou mensonges pathologiques, accessoirement, car c est ce de quoi j ai ete accuse de fausses allegations accessoirement. La bonne blague alors que j avais des messages explicites ainsi que des temoignages.

De plus chacun d entre eux m a dit que j avais effectivement besoin d un certificat medical pour violences psychologiques, mais que ce n etait pas eux de le faire. Ils me disaient que oui ils pouvaient en faire un, rechignaient, puis me demandaient de passer par un autre service. C est aussi ce que m a dit la police et accessoirement les association femmes battues, que les violences pscycholgiques etaient très bien constatables, même des mois après.

De plus le dernier mèdecin en CMP m a effectivement dit que c etait à eux de le faire : quand j etais hospitalisee, et que ce n etait pas normal : faute professionnelle. Que ce soit pour violences ou certificat medical tout court pour l ecole, qui n ont jamais ete faits! De plus que les faits que j ai constate : refus de medicament, violences des infimiers, ect. Etaient des fautes professionnelles d après ses dires.

Pour les services de police qui n ont pas fait leur boulot, le portail du gouvernement m a confirme qu ils ne sont pas en droit de refuser mes plaintes : harcèlement, menaces, maltraitance animale, ect.sous quelques motif que ce soit et auraient dû le cas echeant me dire de faire une main courante. Ils sous-qualifiaent aussi des vols avec violences par exemple de simple vol de chaussure ou disputes de couple, et repetait que c etait aux association animales de s occuper du cas de maltraitance que c est aussi MES chats accessoirement. Bien que desormais ils aient puces et vaccines à son nom dans mon dos donc je ne peux malheureusement rien faire. Leur incompetence etaient aussi des fautes professionnelles, et j ai donc envoye un mail aux Defenseurs des Droits, et il m a dit effectivement que c etaient des fautes professionnelles, mais qu on ne pouvait pas faire grand chose car je n avais ni les noms des policiers ni date/heure precises car il m avait appele deux mois après. Youpi.

Le refus systematique de me bloquer dans chacune de mes demarches n etait normal ni au niveau penal ni professionnel, et ce par des personnes venant du même metier. De plus l on m a refuse de voir des avocats/associations/permanences juridiques pour faire mes demarches est-ce normal?


Je vais voir ce que me propose le CHU effectivement. On m a dit effectivement de faire un dossier ecrit au procureur de la republique pour porter plainte ou quelque chose comme ça, mais je n ai pas compris faut envoyer ça ou? Sachant que j habite vers Plaisir dans le 78.
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DCI Messages postés 88320 Date d'inscription mercredi 30 avril 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 26 novembre 2024 2 376
23 janv. 2019 à 12:56
Bonjour,

Un médecin peut tout à fait rédiger un certificat médical dans ce type de situation.
Deux règles d'or à respecter.
D'une part, préciser que : "selon les dires de la patiente" ... et suit l'énumération des plaintes de celle ci. Le médecin ne fait que transcrire ce qu'on lui révèle.

D'autre part, examen soigneux de la patiente : soit stigmates physiques de violences, auquel cas, on les décrit en précisant leurs localisations , leurs aspect, leurs dimensions. Et rien d'autre.
Soit aucun stigmates physiques. Dans ce cas, on le signale clairement dans le certificat.

Enfin, le plus difficile est d'évaluer une situation de souffrance psychique. Mais il est tout à fait possible de préciser : "le comportement de la patiente peut faire évoquer un incontestable contexte de stress, d'angoisse et de malaise psychologique". Sans pour autant en préciser la ou les causes car cela supposerait que le médecin soit lui même témoin des faits dont se plaint la personne.

Et tout ceci, sur le plan médico-légal, n'importe quel médecin est habilité à le faire.

S'il en a envie...
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A vrai ils ne m ont jamais fait constate si j avais des troubles physiques ou gynecologiques par exemple, malgre l urgence de la situation. On m a juste trimballee d hopital en hopital malgre les demandes.

De plus j avais des symptômes importants somatiques : je n arrivait plus à marcher, à m alimenter, troubles de la memoire, et un autre panels de constations qu aurait pu faire un mèdecin... Mais même le bilan d hospitalisation est un torchon qui ne me permet pas de justifier mes absences ulterieures envers l ecole.

De plus je ne voyais le psychiatre que 20 à 30 minutes par semaine, et les discussions etaient assez expeditives, et les infirmiers ne rapportaient pas tous les symptômes : en fait j ai eu des problèmes gynecologiques pendant 15 jours et celui ci n a jamais ete courant. De même, j avais fait des ecrits de mes souffrances que le mèdecin devait lire, et j ai compris au vu de son discours qu il ne l avait JAMAIS fait et me regardait avec des yeux ronds lorsque je lui parlais des ecrits.

Je me doutais qu il y avait un gros problème de la part des mèdecins que j ai rencontres.

Accessoirement, si les violences psychologiques sont condamnables, et qu on m a dit constatables, que me racontent les gens dont c est principales le metier alors? Qui m a mene en bateau en fait? Peut-on les denoncer pour que ça ne se reproduise pas ou demander reparation? J ai perdu une annee à 4000 euros là...

Je vais effectivement poster un message très salee envers l hopital qui ne m a pas de fait de certificat, et accessoirement autres violences psychiatriques. Car ce n est absolument pas normal.
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