Harcèlement moral psychologique et discrimination

florenceperin Messages postés 2 Date d'inscription dimanche 24 juin 2018 Statut Membre Dernière intervention 25 juin 2018 - 24 juin 2018 à 20:35
florenceperin Messages postés 2 Date d'inscription dimanche 24 juin 2018 Statut Membre Dernière intervention 25 juin 2018 - 25 juin 2018 à 20:39
Bonjour,
Mon message concerne une discrimination liée à mon âge et un harcèlement moral psychologique que je dois subir depuis plusieurs mois et qui se répète lors de chaque entretien mensuel.
Je ne sais pas si je peux me permettre de demander des conseils à une personne sur ce forum, mais je vous en remercie d'avance. Voici les faits :
J'ai 61 ans, allocataire rsa. J'ai toujours respecté mes obligations, rvs, recherches d'emploi, mais la région où je vis est sinistrée par le chômage, et la référente sociale qui gère mon dossier n'en tient pas compte, ni Pôle Emploi, ni le Conseil Général. La formation que j'ai demandée a été refusée en raison de mon âge (la référente l'a elle-même écrit sur le rapport d'évaluation me concernant), et je subis depuis plusieurs mois des humiliations, dénigrement total de la personne, des paroles méprisantes à mon égard lors de chaque entretien. N'en pouvant plus, j'ai enregistré le dernier entretien qui le prouve. Elle m'a fait signer un contrat d'engagement réciproque, avec comme démarches un suivi psychologique et une demande de travailleur handicapé (j'ai signé sous la menace, « si vous ne signez pas, je vous enverrai travailler comme jardinier-paysager) », j'ai donc signé. Imposer des travaux physiques à une personne de 61 ans et qui n’a jamais exercé le métier de jardinier ? En plein désarroi et ne sachant que faire, j'ai envoyé une lettre dénonçant ses agissements à son employeur, pour clauses abusives de contrat, discrimination et harcèlement psychologique, au Conseil Général et au fichier Adeli (où elle n'est pas inscrite).
J’ai commencé ma carrière dans l’enseignement, puis travaillé à mon compte. Après 30 ans d’expérience professionnelle, il n’est pas acceptable d’être méprisée, et traitée de « rien », ce sont ses paroles.
Je suis convoquée début juillet à une commission pluridisciplinaire, pour un échange contradictoire, cette commission n'a de pluridisciplinaire que son nom, car elle est juge et partie. Les faits sont graves, car il s’agit de discimination et harcèlement moral psychologique. Je n’ai donc pas suivi ces démarches que je dénonce comme abusives.
J’ai écrit un long courrier avec tous les détails à l’attention du Conseil Général, et j’ai également un enregistrement de l'un des entretiens qui contient les paroles humiliantes et méprisantes à mon égard.
J’ai essayé la diplomatie avant d'envoyer mon courrier, c'est-à-dire, expliquer que ma situation n’était pas simple, habitant dans une ville sinistrée par le chômage, et qu’avoir plus de 60 ans est une réalité économique, en vain…cette personne m’a répondu que j’avais interprété ses paroles. Heureusement, j’ai des enregistrements qui prouvent le harcèlement et la discrimination. Le micro n’interprète pas les paroles.
Je pense que mon histoire est malheureusement banale, et vécue par des milliers de séniors en fin de droit.
J'ai l'intention de déposer une plainte au commissariat de police contre cette référente pour discrimination et harcèlement moral psychologique.
Je remercie d'avance la personne qui pourra me permettre d'avancer dans cette affaire.
Florence Perin

1 réponse

Bonsoir,

Un avis :

Dans votre dossier, l'enregistrement clandestin des conversations privées avec votre référent sont sans doute recevables en matière pénale à partir du moment où ils sont produits par un particulier.
Art. 427 du code de procédure pénale dispose que "hors les cas où la loi en dispose autrement, les infractions peuvent être établies par tout mode de preuve et le juge décide d’après son intime conviction.(…)"

Par contre, une preuve obtenue illégalement est généralement peu du goût des juges civils puisqu'en la matière, la preuve doit être obtenue par des moyens licites et loyaux.

Reste donc à déterminer qui est responsable : le référent ou l'organisme ou l'administration.

A minima, je pense que je ferai retranscrire et certifier ladite retranscription par un huissier.

Mais l'OPJ qui vous recevra votre plainte et écoutera l'enregistrement sera mieux placé pour vous aider.
Cordialement
0
florenceperin Messages postés 2 Date d'inscription dimanche 24 juin 2018 Statut Membre Dernière intervention 25 juin 2018
25 juin 2018 à 20:39
Merci pour votre réponse.
0