Non assistance à personne en danger de mort

Résolu
dom - 28 oct. 2016 à 11:37
mamaxvill Messages postés 46 Date d'inscription mercredi 30 juillet 2014 Statut Membre Dernière intervention 23 novembre 2016 - 28 oct. 2016 à 23:06
Bonjour,
J'ai du mal à vous écrire ce que j'ai sur le cœur.

Car depuis ce tragique évènement je ne dors plus et suis suivie en psychiatrie

Je vous expose les faits:

Au mois de Janvier 2007, mon fils aîné a mis fin à ses jours.
Alors qu'il avait prémédité son acte en envoyant des sms de suicide à sa copine, qui elle même avait appellé les pompiers, étant sur place et avait constaté tous les médicaments et alcool sur la table de mon fils, ils se sont déplacé un peu excédés, pensant que c'était un canular, une première mais ne sont pas rentré dans l'appartement, ont constaté que mon fils allaient bien, le lendemain, appellé encore par sa copine, qui avait remarqué que la musique marchait à fond dans l'appartement, ont cassé une vitre et ont trouvé mort mon fils. Sa copine n'a pas pensé à appeler la police .J'ai fait des démarches auprès du médiateur du val de marne, m'a confié qu'il était très difficile d'attaquer les pompiers. Leur responsable m'a même répondu qu'ils avaient fait le nécessaire en temps voulu. Et bien je dis non, encore non ils n'ont pas été à la hauteur suite à l'envoi du sms de mort
Aidez moi à les contrer, car cela va faire bientôt dix ans, que je ne dors plus, j'étais en province lorsque cette tragédie est arrivée

J'ai même fait une tentative de suicide

2 réponses

dna.factory Messages postés 25444 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 26 décembre 2024 12 932
28 oct. 2016 à 11:58
Je pense que vous vous trompez de cible.
Et en particulier du rôle des pompiers.
Les pompiers n'ont pas de rôle de prévention dans le domaine de la dépression.

Soyons objectif un instant.
Admettons que les pompiers aient fait la seule chose qui était en leur pouvoir, qu'ils aient emmené votre fils (de force) à l’hôpital.
que votre fils ait passé la nuit (ou même la semaine à l’hôpital).
Que pensez vous que votre fils aurait fait le lendemain de son retour de l’hôpital.

Il ne faut pas se leurrer... on ne peut pas empêcher un suicide.
si la personne est motivée, elle y arrivera.

Dans cette histoire, sa copine qui l'a laissé seul le sachant dans cet état d'esprit a bien plus de responsabilité que les pompiers.

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