Bruit et tapages nocturnes : renseignement juridique

Bonjour,

Étant étudiant, j'ai fait une soirée chez moi un samedi soir, avec sans mentir, beaucoup de bruit ( chose assez rare), la voisine a toqué chez moi et m'a demandé avec un air agressif : " Y A que moi qui entend ? Parce que la ..." j'ai directement coupé le son de l'ampli de guitare et suis demandé à mes amis de ne plus faire de bruit, j'ai été très conciliant avec cette mère de famille et me suis excusé .

Le lendemain à 10h30 tapante, je suis avec 3 amis chez moi, pas de bruit flagrant, juste des voix un peu graves : 3 polices toquent devant chez moi, rien ne jouait en ma faveur : Odeur de cannabis et moi défoncé . Sur le moment , j'ai été angoissé mais le policier avec qui je me suis entretenu a été très consentant : il m'a expliqué qu'il fallait faire attention à l'odeur que tant que cela restait pour moi ce n'était pas dramatique mais il m'a précisé des cris ( chose fausse, d'un air surpris je le regarde , il me corrige en me disant : " Enfin vous parlez un peu fort je suppose ") . En gros , le policier ne m'a collé qu'un avertissement est à bien compris qu'il ne s'agissait de rien de grave . J'ai hoché de la tête et je n'ai rien contesté pour éviter tout problème, je suis étudiant étranger en écoles de commerce, j'ai un avenir prometteur, en aucun cas je chercherai à la détruire .

Alors voilà, je suis très en colère , la voisine aurait dû juste venir s'entretenir avec moi à la place de cela , les policiers se déplacent un dimanche pour un bruit très léger . Moi qui ne suis jamais eu de ma vie de problèmes scolaire, d'ordre public ou avec qui que ce soit. J'ai décidé de prendre les choses en main et de connaitre mes droits .Je sais que ma voisine n'a entamé aucune démarche de " bien vivre ensemble", elle n'a cherché qu'à me sanctionner et je suis sur à tenir des propos exagérés pour faire déplacer la police . Sur le moment , je n'ai pas demandé de renseignement au policier, concernant d'où venait la plainte et pour quel motif exact . À noter qu'il m'a exonéré de prendre note de ma pièce d'identité . Après m'être bien informé j'ai connaissance des sanctions : de 68E à 120 si elle est payée sous les 30 jours .

Je sais que dans ces histoires de tapage nocturnes on ne gagne jamais avec les services de l'ordre . À ce jour, je vis chez moi comme un voleur , je parle à très basse voix, je ne me sens plus chez moi et cette affaire dimanche m'a mal fait passer des examens du lundi d'une ampleur très importante ( 20 0 00 euros en jeu) . Je pourrai prouver qu'elle a engendré des troubles psycho-sociaux chez moi, un ami m'a demandé si j'étais en dépression à cause de la succession de tous ces évènements .

Contrairement à elle, je ne cherche pas à faire la guerre, mais si la police revient, je veux qu'elle sache qu'elle est tombé sur la mauvaise personne et que les démarches juridiques que j'engagerai ne seront que bénéfique pour mon expérience personnelle . Alors voilà mes questions, je vous prie d'avoir un point de vue le plus subjectif possible et précis :

- La contestation de l'amande amène à des assignations et convocations au tribunal . Comment cela se passe-t-il ? À-ton une chance de montrer au juge de proximité , la volonté de ma voisine à seulement me sanctionner . Cela vaut-il vraiment l'affaire ?

- Si la police revient . Cela vaut -il la peine de porter pleinte pour dénonciation calomnieuse contre la voisine, ce qui est amplement vrai . Elle est dans l'optique de trouver le moindre petit bruit pour appeler les services de l'ordre public .

Pour mettre les chances de mon coté , je me fais discret quand je fume, actuellement il y a 0g de cannabis chez moi . Je suis étudiant, je n'ai pas une fortune, mais je veux juste faire valoir mes droits et me défendre dans la mesure du possible . Ne serait-ce que faire peur la voisine pour qu'elle n'ait pas recours à la police pour rien . Merci à tous de m'avoir lu et merci d'avance pour vos réponses .