Calcul exact des frais de notaire pour le rachat de soulte

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C.Bourgoin Messages postés 10 Date d'inscription vendredi 12 juin 2015 Statut Membre Dernière intervention 15 février 2016 - 13 juin 2015 à 08:53
LeBizarre Messages postés 1 Date d'inscription jeudi 25 février 2016 Statut Membre Dernière intervention 25 février 2016 - 25 févr. 2016 à 18:47
Bonjour,

j'ai parcouru beaucoup de forums, de lieux d'informations, essayer de lire les infos sur le site legifrance (bien bien BIEN abscons tout de même...) et rien n'y a fait, je n'ai pas trouver deux fois la même information sur le calcul des frais de notaire pour un rachat de soulte entre concubins.

Voici les informations dont je dispose :
Lors d'un rachat de Soulte, le notaire entérine la décision des deux concubins, Ce n'est pas lui qui fixe le montant de la soulte (sauf en cas de désacord)

Dans mon cas nous avons les données suivantes :
- valeur estimée par une agence du bien immobilier: 230 000€
- montant du passif ( crédit immobilier) : 160 000€
- montant de la soulte décidé d'un comun accord : 20 000€ pour Mon ex compagne
- indivision à 58% pour moi et 42% pour mon ex compagne.

J'ai pu lire que les droit d'enregistrement (aussi appellé droit de mutation) se montent à 5.8%. Oui mais 5.8% de QUOI ?

j'ai un notaire qui calcul 5.8% de 48% de 230 000€ soit 6400€
J'ai pu lire que les droits de mutations sont calculés sur l'ACTIF NET (230 000€-162 000€ *0.48%) , j'ai aussi la ialleurs que les droits de mutations sont calculé sur LA SOULTE (20 000€)

QUID de la réalité ?

- même question pour les émolument du notaire: calculé sur la SOULTE, sur l'ACTIF NET ? sur l'ACTIF BRUT ?

-même question pour les autres taxes

Merci à vous :)

Cordialement,
Cédric
A voir également:

2 réponses

Bonjour. Oui, il y a des subtilités que vous ignorez.
1/ Les règles que vous citez concernent les licitations portant sur des indivisions successorales, des communauté conjugales, etc. SAUF sur des indivisions entre concubins qui obéissent à des règles spéciales car elles ne remplissent pas les conditions posées par l'art 750-2 du CGI.
2/ Lorsque ces règles générales évoquent le terme d'actif,elles visent des situations telles que les indivisions successorales , mais pas les indivisions entre concubins.
3/ Vous voyez des contradictions dans le BOFIP là où il n'y en a pas et cela parce que vous ne possédez pas les connaissances nécessaires à leur interprétation. Dites-vous bien qu'on ne devient pas Inspecteur des impôts en quelques lectures mais après des études de droit et une admission à l'école centrale des impôts.
4/ Le principe de calcul de votre notaire est bon (sauf le % qui n'est qu'une erreur de lecture aisément corrigeable).
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C.Bourgoin Messages postés 10 Date d'inscription vendredi 12 juin 2015 Statut Membre Dernière intervention 15 février 2016
13 juin 2015 à 13:04
Vous avez tout à fait raison Gasc et je n'ai pas la prétention d'avoir la compréhension d'un inspecteur des impots, d'un agent spécialiste de l'immobilier ou d'un notaire. Est ce pour autant que je dois renoncer à comprendre ? A chercher les régles de calcul qui s'appliquent ?

si vous parcourez les forus vous verrez diverses cas ou des NOTAIRES se sont trompés sur ce type de calculs. Vous y trouverez des cas où deux notaires différents font des calculs différents. Dans ce cas, n'est il pas pertienent de chercher les VRAIES règles qui devraient d'appliquer ?

Vous indiquez que le calcul de mon notaire est bon, Or, la licitation prononcée par ce même office notarial pour la précédente propriétaire est ... complètement différent ! calculé (comme indiqué) sur la moitié du prêt restant à payer + la soulte.

D'où mes interrogations légitimes et mon refus de gober sans reflexion aucune ce que peux me dire le premier notaire consulté :)
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Gasc > C.Bourgoin Messages postés 10 Date d'inscription vendredi 12 juin 2015 Statut Membre Dernière intervention 15 février 2016
13 juin 2015 à 14:26
Bonjour. Sans détails, car c'est très long, pour pouvoir affirmer que, bien qu'IDENTIQUE, la précédente licitation était calculée différemment, il faut vérifier si ladite licitation, s'interprétait, au point de vue du droit fiscal, comme un acte déclaratif ou un acte translatif de propriété ce qui change tout.
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