Cahier des charges
aiguille de pin
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Miloulilou Messages postés 228 Date d'inscription mercredi 5 mars 2014 Statut Membre Dernière intervention 11 février 2015 - 9 mars 2014 à 03:29
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9 mars 2014 à 03:29
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Bonjour,
Vous faites référence à deux choses bien distinctes :
1°) Le lotissement qui est régi par un cahier des charges et qui s'applique aux colotis.
2°) La copropriété qui est régie par un règlement de copropriété et qui s'applique aux copropriétaires.
Il est possible qu'un lotissement de plusieurs villas ait fait l'objet d'une mise en copropriété horizontale.
1°) En ce qui concerne le cahier des charges, le principe est le suivant : les dispositions contractuelles ont une nature imprescriptible.
Le Conseil d'Etat considère qu'il s'agit d'un document ayant une nature mixte (à la fois contractuel et réglementaire). Mais, la Cour de Cassation considère qu'il s'agit d'un document purement contractuel, alors même que des dispositions d'urbanisme subsistent et qu'elles ne sont plus applicables.
Dans votre cas, toutes les dispositions contenues dans le cahier des charges sont applicables, à moins que les colotis n'aient demandés la modification des règles du cahier des charges entre temps.
Ainsi, s'il est explicitement indiqué dans le cahier des charges qu'il faut une autorisation de l'ensemble des colotis pour réaliser une extension, par exemple, vous auriez dû demander l'autorisation préalable.
2°) En ce qui concerne le règlement de copropriété, le principe est le suivant : il établit les règles de jouissance entre les parties privatives et les parties communes.
Dans votre cas, si les travaux réalisés ne portent que sur les parties privatives et n'affectent en aucun cas les parties communes, il n'y a pas lieu de demander une autorisation quelconque aux copropriétaires.
Il faut faire attention à la notion de parties communes car un bout de toit, un mur, par exemple, peuvent être considérés comme des parties communes et par conséquent, nécessiter un accord des copropriétaires avant d'entamer des travaux.
Vous faites référence à deux choses bien distinctes :
1°) Le lotissement qui est régi par un cahier des charges et qui s'applique aux colotis.
2°) La copropriété qui est régie par un règlement de copropriété et qui s'applique aux copropriétaires.
Il est possible qu'un lotissement de plusieurs villas ait fait l'objet d'une mise en copropriété horizontale.
1°) En ce qui concerne le cahier des charges, le principe est le suivant : les dispositions contractuelles ont une nature imprescriptible.
Le Conseil d'Etat considère qu'il s'agit d'un document ayant une nature mixte (à la fois contractuel et réglementaire). Mais, la Cour de Cassation considère qu'il s'agit d'un document purement contractuel, alors même que des dispositions d'urbanisme subsistent et qu'elles ne sont plus applicables.
Dans votre cas, toutes les dispositions contenues dans le cahier des charges sont applicables, à moins que les colotis n'aient demandés la modification des règles du cahier des charges entre temps.
Ainsi, s'il est explicitement indiqué dans le cahier des charges qu'il faut une autorisation de l'ensemble des colotis pour réaliser une extension, par exemple, vous auriez dû demander l'autorisation préalable.
2°) En ce qui concerne le règlement de copropriété, le principe est le suivant : il établit les règles de jouissance entre les parties privatives et les parties communes.
Dans votre cas, si les travaux réalisés ne portent que sur les parties privatives et n'affectent en aucun cas les parties communes, il n'y a pas lieu de demander une autorisation quelconque aux copropriétaires.
Il faut faire attention à la notion de parties communes car un bout de toit, un mur, par exemple, peuvent être considérés comme des parties communes et par conséquent, nécessiter un accord des copropriétaires avant d'entamer des travaux.