Mon patron devient menaçant et violent

Bonjour,

Je vous écris car je suis dans une situation devenue invivable.
Fin décembre 2012, je répond à une offre d'emploi en tant que vendeuse pour un magasin de vêtements. Je me présente et le patron à également un centre de beauté pour lequel mes qualifications conviennent mieux (styliste ongulaire), j'accepte l'essai.
Entre temps, j'ai un entretien pour un poste de vendeuse dans une boutique de vêtements haut de gamme avec contrat CDI.
Je suis également reprise et doit donc faire un choix. Le patron m'assure de la stabilité et de tous les avantages que j'aurai à travailler pour lui, étant donné qu'il était le premier, je refuse le CDI.
Mon patron, partant alors en vacances, me nomme responsable (j'ai un diplôme de gestion) et me dit qu'il me fera signer mon contrat à son retour. En effet, nous avons une stagiaire sous contrat scolaire qu'il faut bien évidemment encadrer.
Etant donné que nous recherchons alors une esthéticienne afin de l'employer également et le patron m'ayant chargé de faire passer les entretiens, nous trouvons une nouvelle jeune femme.
Mon patron, a son retour, ne me donne pas de contrat.
Nous discutons et il me dit qu'étant donné que le centre ouvre à peine, il est dans l'incapacité de me fournir un contrat immédiatement et me propose donc 50euros/jour presté pendant quelques mois, le temps que tout se lance et qu'il puisse me prendre sous contrat. Ayant besoin d'argent et au vu de la difficulté à trouver un travail que je rencontre (plus de deux ans de recherche), j'accepte.
Un mois plus tard, nous discutons et il me dit qu'il était clair depuis le début que j'étais indépendante, que je faisais les ongles, venais que quand j'avais des clientes, et que toutes mes prestations me revenaient, qu'il ne me donnerait pas 50 euros... Je ne touche donc absolument rien pour les deux mois qui viennent de s'écouler et pour ma présence 6 jours sur 7 de 09h à 19h. Il me demande également de payer un loyer de 490 euros/mois pour la location de ma table.
Je fais le calcul et me dit que j'y gagnerai... même si je n'apprécie pas que ce soit du black, je signe un contrat de sous location que je garde en ma possession pour me protéger en cas de controle.

Entre temps, la nouvelle jeune-femme est nommée responsable et signe un contrat. Il me dit alors qu'il ne m'en a jamais promis et que je n'en aurai jamais.

Aujourd'hui, notre stagiaire ainsi que notre employée n'ont toujours pas été payées si ce n'est en black, encore une fois... Nous avons contacter le guichet d'assurance social s'occupant des paiement, elles sont enregistrées mais le patron n'a jamais finalisé leurs dossiers.
Notre stagiaire à donc perdu son stage car il n'est même pas enregistré aux banques carrefour des entreprises et n'a pas l'accès à la profession (esthétique).
Notre employée espère toujours être payée et que son contrat soit en ordre.

Nous avons eu une réunion dernièrement et ce monsieur devient réellement invivable et menaçant.
Il m'a traité d'incapable, de monstre, que je faisais fuir la clientèle, qu'en me voyant je ne donnais clairement pas envie de se faire faire les ongles,...
Il a également dit que nous nous foutions de sa gueule, que nous avions de la chance d'être des femmes car si nous étions des hommes nous ne serions plus là pour en parler, que si nous continuons comme cela il ne faudra pas s'étonner des conséquences et qu'il ne répondra plus de rien... Il se montre extrêmement menaçant et violent (il a frappé l'un de ses ouvriers chargé des travaux devant nous).

Je lui ai annoncé le fait que je souhaitais partir, il me dit que je dois trouver quelqu'un pour me remplacer, dans le cas où c'est lui qui trouve ou si je pars du jour au lendemain il me demandera 3 mois de loyers de dédommagement...
Si je ne lui donne pas, je crains qu'il ne devienne violent.


Que faire?
Etant donné que je suis en black et que je n'aurai jamais de contrat, n'ai je pas le droit de partir?
Je suis en tort d'avoir accepté la situation de black et donc risque gros vis a vis du chômage.
Je suis totalement perdue et commence à avoir peur lorsque je le vois.


PS: nous n'osons plus parler et nous concerter car nous avons appris que nos caméras de surveillance étaient munies de micros... Il répète ce que nous disons entre nous et nous traite à présent de grosses hypocrites.