Pourquoi je reste avec lui ?
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8 réponses
juridiquement, vous n'avez aucun moyen de le faire partir. Ni un juge, ni le bailleur n'ont le droit de décider quel co-titulaire du bail (s'ils ne sont pas mariés) doit conserver le logement en cas de séparation.
Faites des économies, trouvez un autre appartement et partez
PS : commencez donc par refuser la moindre relation sexuelle
Faites des économies, trouvez un autre appartement et partez
PS : commencez donc par refuser la moindre relation sexuelle
oui c'est ca le souci, et je le conciois bien, je peux pas le chasser de chez moi...
mais bon si je pars je devrai clore les contrats 'EDF ...) il sera obligé de partir aussi
mais bon si je pars je devrai clore les contrats 'EDF ...) il sera obligé de partir aussi
Bonjour Catherine, ce que vous dites ici me rejoint tellement... moi aussi je suis avec un homme que je n'arrive pas à quitter pour mille raisons similaires. nous sommes mariés depuis 1999, nous avons deux enfants de 5 et 7 ans, et je me suis rendue compte de ne plus l'aimer, de n'en etre plus amoureuse. l'année dernière, j'ai osé le lui dire, que je ne suis plus amoureuse de lui, et il s'est transformé en loque humaine, me suppliant à genoux de lui laisser une xième chance. j'ai passé 6 mois à ne plus faire l'amour avec lui, et je me sentais hyper coupable de lui faire autant de peine. la vérité c'est que j'ai un gros problème à gérer mon sens de la culpabilité, car comme vous dites, quelle autre femme aurait supporté la moitié de ce qu'il m'a fait. il ne m'a jamais touchée moi nonplus, mais il a dit mille monstruosités, s'est drogué pendant des années, etc.... pourquoi on reste? est-on faible à ce point pour préférer sauver les apparences plutot que de tout détruire? bonne chance dans votre libération, vous n'etes pas la seule dans ce bateau.
merci dill pick..... bon courage pour vous également !
ajd je suis a la maison , il est la sur le canapé , il s'est levé a 13h30 , il lis son magazine , et voila , ca journée, il aura mm pas c hercher du taf
là je suis en train de résilier sa mutuelle qui est a mon compte .
il a mm pas voulu signer la lettre
je pense que oui nous culpabilisons grave .
et nous sommes des gens trop gentils
je pense que quand nos enfants seront assez solides , nous partiront ... a mon avis c'est leur jeune age et fragilité qui nous retienne .. on veut etre dans la "norme" aux yeux de tout le monde
j'attends deja de voir quand mon conjoint aura liquidé ses sous comment il va faire .
ajd je suis a la maison , il est la sur le canapé , il s'est levé a 13h30 , il lis son magazine , et voila , ca journée, il aura mm pas c hercher du taf
là je suis en train de résilier sa mutuelle qui est a mon compte .
il a mm pas voulu signer la lettre
je pense que oui nous culpabilisons grave .
et nous sommes des gens trop gentils
je pense que quand nos enfants seront assez solides , nous partiront ... a mon avis c'est leur jeune age et fragilité qui nous retienne .. on veut etre dans la "norme" aux yeux de tout le monde
j'attends deja de voir quand mon conjoint aura liquidé ses sous comment il va faire .
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Exactement, c'est cela, nous sommes foncièrement de bonnes personnes, et cela nous tue, cette idée de faire de la peine à quelqu'un qui a partagé des moments si précieux et intenses avec nous (histoire d'amour, naissance des enfants, etc.). personnellement je ne me vois pas capable de détruire sa vie à lui, même si rationnellement je sais bien qu'il détruit la mienne à petit peu en me faisant vivre de cette manière depuis des années...
en fait, il se rend bien compte que ce n'est plus "comme avant", il voit bien que je ne suis plus la fille passionnée que j'étais, il entend bien que je ne lui répond plus à ses "je t'aime" depuis des lunes...... et il se fâche d'ailleurs, dans ses moments de lucidité à ce sujet, mais moi j'ai désormais appris à me taire devant ses colères. J'ai même appris à faire l'amour avec lui malgré tout, pour ne pas qu'il devienne fou furieux à force d'être rejeté par moi... je ne croyais JAMAIS vivre une telle situation, moi qui ai toujours fait ce dont j'avais envie, moi qui ai toujours dit que "dans la vie, on a toujours le choix."
Maintenant, à 35 ans, je réalise que c'est faux, qu'on subit malheureusement trop souvent les conséquences de nos mauvais choix, très longtemps contre notre gré parfois... et cela m'attriste beaucoup de voir que je suis si loin de la personne que je voulais devenir....
Oui, lorsque mes enfants seront plus grands, je l'espère, je saurai trouver le courage nécessaire pour partir... n'ayant pas vécu avec mon père dans ma maison, je n'ai pas envie de faire vivre ce genre de vie à mes fils, bien que je n'aie pas si mal tourné en fin de compte, sans papa à la maison quotidiennement (c'est une autre histoire!). Mais c'est sûr et certain que lorsque mes enfants seront assez capables de comprendre et d'accepter que leurs parents ne vivent plus ensemble, je partirai....
Au fond, j'en suis arrivé à cette décision d'éviter une séparation immédiate à cause et pour les enfants. je croyais que c'était clliché de dire cela, et j'ai sûrement jugé dans le passé ces femmes qui restaient avec l'excuse des enfants, je n'ai que la monnaie de ma pièce (cela m'apprendra à juger les autres sans savoir ce qu'ils vivent de l'intérieur!)...aujourd'hui je les comprends car je suis exactement dans leurs souliers.
vivement que le temps passe et que tout cela soit derrière moi, j'ai presque hâte d'avoir 50 ans, c'est presque con. j'ai l'impression de vivre entre parenthèses....en attendant...
en fait, il se rend bien compte que ce n'est plus "comme avant", il voit bien que je ne suis plus la fille passionnée que j'étais, il entend bien que je ne lui répond plus à ses "je t'aime" depuis des lunes...... et il se fâche d'ailleurs, dans ses moments de lucidité à ce sujet, mais moi j'ai désormais appris à me taire devant ses colères. J'ai même appris à faire l'amour avec lui malgré tout, pour ne pas qu'il devienne fou furieux à force d'être rejeté par moi... je ne croyais JAMAIS vivre une telle situation, moi qui ai toujours fait ce dont j'avais envie, moi qui ai toujours dit que "dans la vie, on a toujours le choix."
Maintenant, à 35 ans, je réalise que c'est faux, qu'on subit malheureusement trop souvent les conséquences de nos mauvais choix, très longtemps contre notre gré parfois... et cela m'attriste beaucoup de voir que je suis si loin de la personne que je voulais devenir....
Oui, lorsque mes enfants seront plus grands, je l'espère, je saurai trouver le courage nécessaire pour partir... n'ayant pas vécu avec mon père dans ma maison, je n'ai pas envie de faire vivre ce genre de vie à mes fils, bien que je n'aie pas si mal tourné en fin de compte, sans papa à la maison quotidiennement (c'est une autre histoire!). Mais c'est sûr et certain que lorsque mes enfants seront assez capables de comprendre et d'accepter que leurs parents ne vivent plus ensemble, je partirai....
Au fond, j'en suis arrivé à cette décision d'éviter une séparation immédiate à cause et pour les enfants. je croyais que c'était clliché de dire cela, et j'ai sûrement jugé dans le passé ces femmes qui restaient avec l'excuse des enfants, je n'ai que la monnaie de ma pièce (cela m'apprendra à juger les autres sans savoir ce qu'ils vivent de l'intérieur!)...aujourd'hui je les comprends car je suis exactement dans leurs souliers.
vivement que le temps passe et que tout cela soit derrière moi, j'ai presque hâte d'avoir 50 ans, c'est presque con. j'ai l'impression de vivre entre parenthèses....en attendant...
A noter : une "bonne" séparation (avec le moins de douleur possible) est toujours plus appréciable pour les enfants que de voir des parents se déchirer pendant toute leur minorité.
Je connais les 3 situations (séparation amiable, séparation difficile et séparation à la majorité des enfants) et je peux vous dire que les enfants l'effet sur les enfants est réel. Si vous vous servez du bouclier mental des enfants pour ne pas quitter votre conjoint, vous avez tord car cela rejaillira sur eux lorsque les choses suivront leur cours.
A un moment donné, se séparer, c'est aussi rendre service à ses enfants...
La seule question qui doit réellement se poser c'est de savoir si vous pensez que votre couple peut se rétablir d'une mauvaise passe ou si il n'y a plus rien à faire.
Bon courage.
Je connais les 3 situations (séparation amiable, séparation difficile et séparation à la majorité des enfants) et je peux vous dire que les enfants l'effet sur les enfants est réel. Si vous vous servez du bouclier mental des enfants pour ne pas quitter votre conjoint, vous avez tord car cela rejaillira sur eux lorsque les choses suivront leur cours.
A un moment donné, se séparer, c'est aussi rendre service à ses enfants...
La seule question qui doit réellement se poser c'est de savoir si vous pensez que votre couple peut se rétablir d'une mauvaise passe ou si il n'y a plus rien à faire.
Bon courage.
Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec Narbet. Dire que l'on reste "pour les enfants" est souvent une fausse excuse.... Ce n'est pas blamable pour autant, car de multiples craintes et questions surviennent, ainsi que le fameux "vais-je m'en sortir seule", "vais-je avoir la force d'affronter ce changement de situation et repartir à zéro avec les enfants?"....
Toujours est-il qu'il vaut parfois mieux partir, meme si cela prend le temps d'être préparé un minimum, que de rester de vous faire subir, subir à vos enfants (qui, meme s'ils ne disent trop rien n'en pensent pas moins) une vie de famille qui n'est plus et les tensions qui y s'y sont reliées.
N'oubliez pas que : les enfants quelque soit leur age sont des éponges.... ils absorbent tout!
Si les "protéger et vous protéger : c'est quitter" alors mesdames armez-vous de courage, faites vous aider par des proches, des associations (et non, ce n'est pas une honte de toquer à leurs portes, je l'ai fait moi et j'en suis fière à ce jour meme si j'ai galéré--et encore un peu aujoud'hui -- mais j'ai retrouver mon intégrité)...
Dans votre région, il y a surement "la maison de la justice et du droit", pour une 1ère approche et poser vos 1ères questions, c'est une bonne adresse. Les réponses seront rassurantes et sauront vous guider vers une prise de décision, qui je l'espère, sera celle d'une nouvelle vie, que vous vous offrirez ainsi qu'à vos enfants.
Courage,
Malou
Je suis tout à fait d'accord avec Narbet. Dire que l'on reste "pour les enfants" est souvent une fausse excuse.... Ce n'est pas blamable pour autant, car de multiples craintes et questions surviennent, ainsi que le fameux "vais-je m'en sortir seule", "vais-je avoir la force d'affronter ce changement de situation et repartir à zéro avec les enfants?"....
Toujours est-il qu'il vaut parfois mieux partir, meme si cela prend le temps d'être préparé un minimum, que de rester de vous faire subir, subir à vos enfants (qui, meme s'ils ne disent trop rien n'en pensent pas moins) une vie de famille qui n'est plus et les tensions qui y s'y sont reliées.
N'oubliez pas que : les enfants quelque soit leur age sont des éponges.... ils absorbent tout!
Si les "protéger et vous protéger : c'est quitter" alors mesdames armez-vous de courage, faites vous aider par des proches, des associations (et non, ce n'est pas une honte de toquer à leurs portes, je l'ai fait moi et j'en suis fière à ce jour meme si j'ai galéré--et encore un peu aujoud'hui -- mais j'ai retrouver mon intégrité)...
Dans votre région, il y a surement "la maison de la justice et du droit", pour une 1ère approche et poser vos 1ères questions, c'est une bonne adresse. Les réponses seront rassurantes et sauront vous guider vers une prise de décision, qui je l'espère, sera celle d'une nouvelle vie, que vous vous offrirez ainsi qu'à vos enfants.
Courage,
Malou
Merci Narbet et Malou, vos mots me touchent et m'aident beaucoup. Mais honnêtement, je crains que mon mari devienne totalement fou et que justement, on ne puisse vivre ce que vous appelez "une bonne séparation". je suis convaincue que si je pars, ce sera encore pire qu'à présent, il me l'a bien fait comprendre lorsque j'ai osé faire cette hypothèse dans le passé, avec des menaces et des insultes que je ne répèterai pas. Mon fils le plus grand (7 ans) me voit pleurer depuis longtemps, pleure parfois avec moi, mais il me dit toujours qu'il aime son papa et qu'il ne veut pas qu'il parte. comment passer par-desus cela, dites-moi?
je vous assure que les enfants ne me servent pas de bouclier, au contraire, je sais ce que c'est que de ne pas avoir un papa à la maison chaque jour et je reste avec l'idée que je n'ai pas envie de faire vivre cela à mes enfants, tant qu'ils sont petits. j'attends simplement qu'ils deviennent un peu plus forts... et moi aussi, certainement, par le fait même, je serai devenue plus forte face à tout cela. si cela semble une excuse, ça ne l'est pas. je n'ai pas envie de priver mes enfants de la présence de leur père une semaine sur deux, et je trouve cela injuste d'avoir à me priver de mes enfants, moi aussi, une semaine sur deux pendant qu'ils seraient avec leur père...
je sais très bien que je serais capable de m'en sortir seule avec les enfants, même si cela sera évidemment difficile les premiers temps. j'ai plusieurs exemples autour de moi, de copines qui l'ont fait et qui s'en sont pas si mal sorti malgré les difficultés évidente.
je me dis que cela durera 5 ou 10 ans, cette parenthèse, mais jusqu'à présent je crois que c'est ce qu'il y a de moins douloureux pour les enfants et moi. Oui, j'ai vu une avocate, une psychologue, etc., pour m'aider à démêler tout ça, et c'est cette conclusion qui demeure dans mon esprit.
en ce qui concerne mon couple, ce n'est pas une mauvaise passe, de mon côté il n'y a vraiment plus rien à faire, je n'ai aucune volonté de recoller les pots cassés.
je peux paraître lâche, mais je ne suis vraiment pas prête à souffrir encore plus que ce que j'ai souffert, et ce que souffre en ce moment, je n'en ai pas la force...
je crois que si tant de femmes vivent ce genre de situation, c'est qu'elles pensent la même chose. c'est la peur de souffrir encore plus, et celle de provoquer la souffrance de ceux qu'on aime (les enfants surtout!) qui nous paralyse.
Merci pour vos bonnes pensées.
je vous assure que les enfants ne me servent pas de bouclier, au contraire, je sais ce que c'est que de ne pas avoir un papa à la maison chaque jour et je reste avec l'idée que je n'ai pas envie de faire vivre cela à mes enfants, tant qu'ils sont petits. j'attends simplement qu'ils deviennent un peu plus forts... et moi aussi, certainement, par le fait même, je serai devenue plus forte face à tout cela. si cela semble une excuse, ça ne l'est pas. je n'ai pas envie de priver mes enfants de la présence de leur père une semaine sur deux, et je trouve cela injuste d'avoir à me priver de mes enfants, moi aussi, une semaine sur deux pendant qu'ils seraient avec leur père...
je sais très bien que je serais capable de m'en sortir seule avec les enfants, même si cela sera évidemment difficile les premiers temps. j'ai plusieurs exemples autour de moi, de copines qui l'ont fait et qui s'en sont pas si mal sorti malgré les difficultés évidente.
je me dis que cela durera 5 ou 10 ans, cette parenthèse, mais jusqu'à présent je crois que c'est ce qu'il y a de moins douloureux pour les enfants et moi. Oui, j'ai vu une avocate, une psychologue, etc., pour m'aider à démêler tout ça, et c'est cette conclusion qui demeure dans mon esprit.
en ce qui concerne mon couple, ce n'est pas une mauvaise passe, de mon côté il n'y a vraiment plus rien à faire, je n'ai aucune volonté de recoller les pots cassés.
je peux paraître lâche, mais je ne suis vraiment pas prête à souffrir encore plus que ce que j'ai souffert, et ce que souffre en ce moment, je n'en ai pas la force...
je crois que si tant de femmes vivent ce genre de situation, c'est qu'elles pensent la même chose. c'est la peur de souffrir encore plus, et celle de provoquer la souffrance de ceux qu'on aime (les enfants surtout!) qui nous paralyse.
Merci pour vos bonnes pensées.