Compromis caduque

fsn - 11 févr. 2009 à 16:25
 Bucéphale - 13 févr. 2009 à 01:01
Bonjour,
Voilà, pour faire suite à mon histoire de préemption sur un compromis que j'ai signé. (voir sujet)
J'ouvre une autre discussion sur les conditions d'annulation d'un compromis pour le moins atypique.

En effet j'ai signé avec mon vendeur un compromis pour un bien (une maison ancienne) en Novembre sur lequel il y avait une clause suspenssive de sa part pour un PC (son terrain qu'il souhaitait garder).
N'ayant obtenu son PC, nous avons décidé d'un commun accord, et ce afin de ne pas bloquer la vente d'acquerir la totalité des biens moyennant une compensation financiere. (eh oui)
Nous avons donc signé un second compromis en "remplacement" du précédent. (?)
Aujourd'hui nous sommes dans une impasse avec la mairie car ces derniers souhaitent faire préemption sur la totalité des biens.
La mairie n'ayant jamais manifesté, dans le délai légal (2 mois après réception de la DIA), son intention de préempter la maison, pouvons nous finaliser la signature du 1er compromis sachant que la date butoire y étant mentionnée n'est ELLE toujours pas "expirée"? (encore 1 mois)

En clair, un nouveau compromis annule t'il obligatoirement un compromis précédent? (même vendeur, même acquereur)
Si le vendeur et l'acheteur sont d'accord, (ce qui est le cas) quels peuvent être les recours pour une mairie sur un tel procédé?
Un notaire a t'il le droit d'effectuer cet acte?
Merci à tous pour votre retour.

1 réponse

Bonjour,

Il faut analyser l'intention des parties.......

A - Un premier compromis, sans préemption de la commune, le compromis doit avoir un délai de validité, l'expiration de ce délai, le rend caduc,

B - Et un second, qui annule le première compromis, c'est ce qu'on décidé, les parties au contrat, par la signature de ce deuxième document, avec l'exercice cette fois du droit de préemption de la commune,

Avec un tiers, (la collectivité publique titulaire d'un droit de préemption),

Le contentieux concernant le droit de préemption est trés abondant, et vous n'êtes pas la première personne, qui cherche à contourner.... l'obstacle administratif,

De toute évidence, le retour au premier compromis, impose une nouvelle notification du droit de préemption.....
et en cherchant à passer outre, vous prenez le risque, d'une action en nullité, et pour trouver un notaire qui finalisera l'opération...... il ne faut pas trop y compter.... d'autant plus, que le réflexe du notaire sera de refaire un nouveau compromis en fonction du fait de l'expiration du délai de validité du premier compromis.
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