Défaut de conseil placement bancaire

tx750 - 4 juil. 2008 à 10:27
 byannoux - 16 janv. 2009 à 20:48
Bonjour,
A l'issue d'une cession de patientèle mon conseiiler professionnel me propose d'emprunter la somme de rachat en "in fine"de la patientèle suivante, de placer cette somme sur une assurance vie selon un montage assez alambiqué, le tout devant me permettre de dégager des intérêts déductibles de mon chiffre d'affaire, en bref de créer un levier fiscal.
Bien sûr cette assurance vie est sujette à nantissement il faut bien que la banque soit couverte.
Malheureusement les cours boursiers et bancaires font que ;
1- les intérêts du crédits in fine, heureusement "capés" à +2% ne cessent d'augmenter
2- le rapport de l'assurance vie placée pour 50% sur des fonds en euros et 50% sur des fonds "hawaï" ne cesse de diminuer, la croissance du fond en euros étant incapable de compenser la forte baisse des fonds "hawaï".Donc en gros et à terme je perds certainement beaucoup d'argent....
Quels sont les recours possibles sacahnt qu'après en avoir parlé au nouveau conseiller celui ci m'assure de sa surprise et m'engage à mettre en cause sa propre agence pour défaut de conseil????

1 réponse

Un conseiller qui attaque sa propre agence... Quelle banque?
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BNP
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francine > tx750
3 déc. 2008 à 11:01
J'ai le même problème avec la même banque qui a gérer un portefeuille de ma tante venve de 83 ans à l'époque en 2003 en plaçant son capital (seul son fonds de commerce) car peu de retraite ancienne commerçante non déclarée.
La banque a placé ce capital en actions, obligations ETRANGERES et FRANCAISES.
Elle a perdu plus que moitié de son capital.
J'ai demandé un dédommagement à la banque et au médiateur, c'est en cours (pour défaut de gestion et de conseil).
Avez vous de votre côté réussi à être indemnisé ?
Je suis également en rapport avec l'ACABE défense des consommateurs au niveau bancaire.
Cordialement
FD
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tx750 > francine
3 déc. 2008 à 20:58
Bonsoir Francine, l'affaire a été résolue car j'ai cédé mon activité libérale à un confrère, le rapport m'a permis de rembourser l'emprunt IN FINE et la banque n'a rien voulu savoir sur le fameux "défaut de conseil"estimant m'avoir fait lire les conditions générales....etc etc, en bref un discours de banquier quoi.
Il me reste l'assurance vie, le fond européen progresse lentement mais surement, quand au fond hawaï il semble garantie à minima à valeur d'achat, cad qu'en fin de période si celui ci vaut la moitié de ce que je l'ai acheté, la banque m'assure au moins de me donner la valeur d'achat initiale. Il ne reste plus qu'à espérer que la bourse remonte franchement avant 4 ans. Sinon je n'aurais guère gagné plus quavec un Codevi.
Dans l'histoire la BNP perd un compte perso, un compte pro, toutes les bétises annexes (codevi, pea, emprunts, assurances....) et toute la petite famille, soit en gros une quarantaine d'années de gestion de compte.
Tout cela pour gagner un peu plus... je ne comprends pas très bien.
Bon courage.
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byannoux > tx750
16 janv. 2009 à 20:48
un défaut de conseil se défend devant un tribunal en assignant la banque que l'on estime fautive!!

les articles 1134 et 1147 du Code civil et L533-4 du Code monétaire et financier stipule que la banque soit tenu d’une obligation de conseil et d’information loyale et précise auprès de ses clients, l’étendue de cette obligation étant apprécier eu égard d’une part aux risques et à la complexité de l’opération envisagée, et d’autres parts à la situation financière et au niveau de connaissance de ses clients, afin de leur proposer l’opération la plus adaptée à leur profil.

Il est illusoire je pense de croire qu'a l'amiable la banque admettra les défauts de conseil d'un de ses conseillers....
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