Offre de prêt accepté mais patron veut me licencier..
caroledu92 Messages postés 14856 Date d'inscription vendredi 28 janvier 2011 Statut Contributeur Dernière intervention 2 mars 2025 - 22 févr. 2025 à 12:09
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3 réponses
Petit up.. C'est important et urgent.. Mon patron veut une réponse demain.. Soit un délais de réflexion ridicule.. ( mercredi fin d'aprèm a vendredi..)
20 févr. 2025 à 09:05
Bonjour,
Ce qu'il faut bien comprendre avec la rupture conventionnelle, c'est que ça reste fondamentalement le plus cher de tous les licenciements pour l'employeur.
Le coût de base est le même que tout autre licenciement hors faute grave, mais en plus, quand la proposition vient de l'employeur, il aura la possibilité de rallonger la sauce en vous proposant de l'argent en plus, pour vous convaincre que "si, si, c'est super cool d'être viré".
Tout ça pour dire que si il était serein pour vous licencier pour faute sans tous ces frais, il ne se prendrait pas la tête à les payer. Surtout si comme vous dites l'entreprise est en difficulté.
Je n'ai jamais eu de blâme, jamais eu d'avertissement
Fondamentalement, ces histoires de blâmes et d'avertissement, c'est une légende urbaine. On peut vous licencier pour faute grave dès la première faute. Sans aucun avertissement.
Par contre, une historique d'avertissement écrits rendra la défense de l'employé au prud'homme beaucoup plus difficiles, et ça va dans le sens qu'ils vous proposent cette rupture parce qu'ils savent qu'ils ne pourront pas vous licencier.
Et donc au final, la décision vous reviens. Dans la situation comme la votre, la question que vous devez vous poser sera : dans quelle mesure pensez vous trouver un travail (alimentaire) dans les 2 mois.
Si vous êtes plutôt confiante, pas forcément aussi bien payé ou agréable, mais un salaire, vous acceptez la rupture... avec une prime de supra légal/supra conventionnel de -1 mois de salaire par année d'ancienneté-. Vous pouvez même rajouter un licenciement effectif au 1 juillet histoire que ça se passe après vos histories de prêts.
C'est le cœur de la rupture conventionnelle. Une "libre" négociation.
A noter qu'une telle prime repoussera vos indemnisation pole emploi. Mais si vous vous débrouiller pour ne pas dépendre de pole emploi, c'est plus un soucis.
A l'opposé, si vous n'êtes pas suffisamment confiante, ou si vous êtes dans une phase d'achat immobilier, vous lui dites simplement non, et vous le laissez passer à la suite.
A ce moment là, il va certainement vous dire de rentrer chez vous et de ne plus venir travailler (il fera surement la même si vous acceptez la rupture, ne vous leurrez pas).
Et c'est la le piège. En agissant de la sorte, sans un écrit (mise à pied conservatoire, ou garantie de maintiens de salaire), vous vous mettez en faute grave, absence injustifiée (abandon de poste) ce qui l'autorisera à vous licencier pour faute grave pour pas un rond. Et quand vous vous défendrez en pleurs en disant que c'est lui qui vous a dit de faire ça, on vous demandera les preuves.
Si l'employeur vous demande de rentrez chez vous, ne le fait donc qu'en présence de cet écrit signé qui valide que vous le faites à la demande de l'employeur, et dans quelles conditions. A noter qu'il ne peut pas vous imposer de prendre vos congés du jour au lendemain.
Soit un délais de réflexion ridicule
La procédure de rupture conventionnelle comporte un délai de 15 jours pendant lesquels chaque partie peut se rétracter.
En fait, la rupture conventionnelle ne peut pas être conclue si le salarié à subit des pressions (menace de licenciement, ou délai de réponse court) et donc vous donner ce délai de 3 jours invalide automatiquement la rupture conventionnelle.
Bien sur, il reste la possibilité que l'employeur ne se dégonfle pas, et tente quand même de vous licencier pour faute grave, sans indemnité, sans préavis, avec un mois de mise à pied non payée (mais avec le droit au chômage).
Auquel cas, vous serez tenté de m'insulter en disant que sans mes conseils, vous auriez eu au moins l'argent... Déja j'insiste sur le fait que votre employeur aurait tenté de vous piéger en abandon de poste et ne vous aurait jamais donné l'argent.
Ensuite, je ne saurais que vous inviter à vous faire accompagner lors de l'entretien de licenciement, et à bien mettre en avant que vous irez au prud'hommes, en mettant en avant les pressions subit pour vous faire accepter la rupture conventionnelle.
Et en plus de tout ça, même si ce n'est évidemment pas la période la plus simple pour vous, cherchez du boulot ailleurs, à la fois boulot alimentaire, et dans votre métier. Même si l'employeur au final ne vous vire pas, vous voudrez quitter cette entreprise à court terme.
Merci pour votre réponse.
Oui il est sur que, vu les conditions, je n'ai pas envie de rester là bas si je n'y suis pas la bienvenue..
Mais vraiment, je suis encore choquée de l'annonce comme cela.. Si encore il y avait eu des avertissements avant, je pourrais comprendre, mais là..
Il faut impérativement que je gagne du temps, le temps que le délais légal de la banque ( reste 10 jours au final, pas 8 car il y a eu un bug informatique lors de la signature de mon mari)
Je n'ai pas l'intention de faire un abandon de poste c'est sur. Je n'ai commis aucune faute grave. A regarder partout, mes retards du au trajets, serait des fautes mineurs. hors, au vu des heures supp que je fais, les 5min que j'ai pu avoir, sont largement compensées.
Je pense lui répondre demain que j'ai besoin de plus de temps, car je ne comprends vraiment pas les motivations à cette rupture conventionel et que je l'invite à faire les choses dans les règles de l'art avec les convocations écrites obligatoire, que cela me laissera le temps de la réfléxion, car 2 jours c'est trop peu pour prendre une décision pareil, surtout quand tout se passait bien dans la boite.
Je ne connais pas encore les opportunités de travail par là bas, puisque j'ai 40 min de route, et que j'ai justement fais les démarches d'acheter une maison dans le secteur pour me rapprocher du travail. Sauf qu'avec le remaniement du gouvernement , l'arret du ptz, notre demande de pret avait pris du retard. Comme je devais passer chef de secteur quand mon collègue part à la retraite fin d'année, acheter une maison proche du travail était une bonne solution et " sans risque" puisque je devais être en plus augmenter ( il m'en a encore parlé il y a quelques mois en me disant que le salaire serait le même que mon collègue à son départ ) Il était donc impossible de prévoir cette démarche. J'avoue ne pas avoir mangé ni dormie depuis et la je profite de ma pause pour répondre.
Je ne connais pas les entreprises du coin ect.. j'ai vraiment besoin de temps pour tout analyser..Je suis perdue.
Merci en tout cas pour votre aide.
22 févr. 2025 à 12:09
Bonjour
Il n'existe aucun formalisme concernant la demande de rupture conventionnelle.
La demande peut s'effectuer oralement (entrevue, contact téléphonique) ou par écrit (courrier, mail, etc.).
Et comme l'a noté dna.factory, vous avez un délai de rétractation de 15 jours qui débute le lendemain de la date de signature de la convention. (15 jours calendaires)