Nous avons acheté un appartement dans l'ancien il y a 3 mois, lors de la visite avant achat nous avions constaté un dénivellement du sol et au plafond, l'agent immobilier qui vendait pour le compte d'une SCI immobilière nous avait assuré qu'il s'agissait des immeubles anciens qui "bougent naturellement", et que cela n'avait pas d'impact. Il faut savoir que le contrat d'achat a été fait "en l'état", que le vendeur est propriétaire de 80% de l'immeuble et qu'il est en train de vendre les appartements au fur et à mesure de la fin des contrats de location.
Après achat, nous avons fait appel à un artisan pour un constat avant travaux de rénovation et pour vérifier l'origine de l'affaissement des murs. Celui-ci a demandé à faire un état des lieux de l'appartement au dessus du notre (qui appartient à notre vendeur) car il avait un doute sur ces affaissements du sol et du plafond.
Il s'avère ainsi qu'une cloison a été démolie et une poutre placée à la verticale en remplacement du mur démolit. Cette poutre n'est pas suffisante pour retenir le poids de l'appartement du dessus, d'où l'affaissement sur notre appartement. Il y a un fort risque pour l'immeuble si nous faisons des travaux de réajustement du sol (car poids en plus). Nous sommes donc bloqués pour faire les travaux à ce stade, et cela risque de nous coûter plus cher que prévu (poutres de renforcement nécessaires sur différents murs de notre appartement ainsi qu'au sol).
Devons-nous adresser le problème juridique sous l'angle du vice caché par le propriétaire (qui a effectué les travaux dans l'appartement du dessus)? ou devons-nous nous cantonner à traduire en justice ce même vendeur en tant que propriétaire de l'appartement du dessus ?
Vous aviez constaté par vous même qu'il y avait un problème avant l'achat. Il aurait été préférable de faire venir l'artisan avant d'acheter et ne pas croire les belles paroles de l'agent immobilier