Valeur juridique témoignage

Si personne ne prouve le contraire, oui.
Un témoignage n'est jamais recevable ou pas sur des principes de forme, pas de fond, celui-ci faisant partie de la procédure.

Autrement dit, le témoignage a une valeur juridique relative, mais c'est un élément qui peut être pris en considération ?

Encore une fois : tant que personne de la partie adverse prouve qu'il s'agit d'un faux témoignage !

Si je dis que j'ai vu mon voisin casser les vitres de la voiture du préfet, mon témoignage sera versé au dossier et utilisé contre mon voisin.
Sauf si évidemment quelqu'un est en mesure de témoigner à son tour que le voisin était, à cette heure-là, en train de se faire opérer de l'appendicite au CHU, ce qui sera aisément établi en comparant les dossiers administratifs dudit CHU.

Et donc non seulement mon témoignage sera supprimé du dossier et en prime je serai poursuivi pour faux témoignage et dénonciation calomnieuse.

Oui, donc, c'est bien que le témoignage a une valeur juridique limitée, puisque ce voisin peut en effet lui-même prouver , y compris en recourant au témoignage d'autres voisins, que leurs témoignages sont partiellement ou totalement faux. Mais ce n'était pas le sens de ma question. La question c'est est-ce que les forces de l'ordre doivent prendre bêtement pour argent comptant les témoignages de voisins, pour emmerder ce voisin , lui-même pas exemplaire, mais c'est vrai, avec qui il a eu divers problèmes, dont il semble avoir raison sur certains litiges ?
Apparemment, vous conférez bien une valeur relative à ces témoignages, puisque vous écrivez qu'il peut remettre en cause la valeur de ces témoignages. Parce qu'après, on bascule pas sur un terrain pénal ?