ethsinfini
Messages postés7Date d'inscriptionmercredi 7 novembre 2018StatutMembreDernière intervention26 novembre 2018
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Modifié le 7 nov. 2018 à 16:49
ethsinfini -
20 août 2019 à 15:07
Bonjour,
Je sollicite votre aide sur un sujet pour lequel je me retrouve un peu seul...
Le vendredi 26 octobre 2018, j'ai pris le tramway 3 à PARIS.
Lors du voyage, un contrôleur RATP m'a demandé mon NAVIGO que je lui ai donné et a voulu me mettre une amende de 5€ car celui-ci n'était pas validé à la borne (mon abonnement est à jour). Ma compagne qui été située à coté de moi s'est retrouvée dans la même situation. Le tramway été quasiment vide.
Etant certain d'avoir validé mon Pass Navigo à la borne du tramway, j'évoque mon étonnement et remet en doute le fonctionnement de la borne qui sont très souvent défectueuse. Le contrôleur m'indique alors que la borne n'entre pas en compte car sur sa machine mon navigo est validé au RER pris juste avant mais pas au tramway. Nous proposons ma compagne et moi de faire un test sur la borne afin de prouver notre bonne foi mais le contrôleur ne veut rien entendre et exige nos carte d'identité pour mise en place du PV.
Ma compagne accepte de donner sa carte d'identité et honore donc une amende de 5€ par crainte de reprèsaille des controleurs.
Pour ma part je refuse de donner ma carte d'identité étant donné que je conteste l'amende car on ne me permet pas de prouver ma bonne volonté via le fonctionnement de la borne. Deux autres agents rejoignent le premier pour me forcer à leur donner ma carte d'identité ce que je refuse.
Lorsque l'on arrive à mon arrêt, je décide de descendre en l'annoncent aux controleurs et en indiquant que je leur laisse mon Pass Navigo, que je viendrai récupérer auprès de leur responsable afin d'évoquer cette amende. Je me lève volontairement les mains dans les poches pour ne pas donner signe de violence et l'un des deux contrôleurs me bouscule contre le poteau du tramway en m'indiquant qu'il refuse que je sorte de celui-ci.
Je décide de contester cette rétention et le contrôleur m'indique alors qu'il est assermenté et que par conséquent il peut me retenir par la force dans le tramway.
Je décide alors d'appeler la Police afin de régler cette situation. Le contrôleur m'indique que "vu que je viens d'appeler la Police, ils vont faire de même car cela rentre dans leur procédure. Si je ne l'avais pas appelé, cette situation ce serait réglé sans eux".
Les contrôleurs me retiennent donc de force jusqu'au terminus du tramway ou l'on reste en attendant l'arrivée de la Police. Ma compagne devant se lever le lendemain, je lui ai demandé de quitter le tramway car son amende est déjà réglée. Les contrôleurs ont accepté sans aucun soucis.
Après 30 minutes de discussion en attendant la Police, l'un des contrôleurs m'indique "qu'ils sont assermenté et que par conséquent ils ont le droit de me retenir de force et me demander mes papiers, et que si je conteste la moindre méthode de contrôle, c'est ma parole contre la leurs". En complèment, il m'indique que la police va arriver, qu'ils vont me prendre mes papiers d'identités pour les donner au contrôleur et que la police me donnera une seconde amende pour les avoirs dérangés inutilement.
J'évoque alors le fait d'avoir été bousculé et que la camera du tramway l'attestera. Le contrôleur me répond que "la camera n'est utilisé que pour protèger les contrôleur et qu'elle sera observée que si l'un d'eux le demande et dans aucun autre cas. Je n'ai donc aucune preuve".
Le contrôle m'explique comment contester l'amende une fois dresser si je m'y oppose avec l'ensemble des délais à respecter. Pour calmer la situation, je décide de lui donner ma carte d'identité. Celui-ci me dresse un PV et me propose que l'on appelle la Police ensemble pour annuler l'intervention. Nous retiendrons cette option.
Nous sortons alors du tramway et juste avant de me rendre ma carte d'identité, le premier contrôleur m'indique me dresser une amende de 110€ pour "trouble de la tranquillité". Je demande les raisons de cette amende et le contrôleur m'indique que lui ai écrasé la main contre le poteau en tombant suite à la bousculade de sont collègue. Outré de cette amende, je refuse de la signer. Le contrôleur m'indique alors que je n'ai pas le choix car si je refuse, cela s'apparenterai à une "rébellion contre les forces de l'ordres" et je risquerai une énorme amende. J'accepte donc de signer l'amende de force et j'évoque que j'irai porter plainte le lendemain au commissariat.
Le soir même j'ai écrit à la RATP afin de contester les deux amendes et de souligner ce contrôle que je trouve extrêmement déplacé.
Le lendemain, je me suis rendu au commissariat de Police afin de raconter cette histoire et de déposer une plainte contre la RATP. L'agent de Police après m'avoir écouté m'indique qu'il ne peut recevoir ma plainte car ce qui s'est passé n'est rien d'autre qu'un litige commercial avec la RATP. Je dois donc gérer ça avec eux...
Le lundi suivant le contrôle, j'ai envoyé un nouveau mail à la RATP pour indiquer que ma compagne pourrait témoigner sur le fait que j'ai été retenu de force dans le Tramway et que je n'ai jamais été violent durant le contrôle.
J'ai appelé hier la RATP qui m'indique que ma demande est en cours et qu'elle prendra un délais de traitement de 2 à 3 semaines.
En complèment, en regardant de plus près la seconde amende, celle-ci se référence à deux articles de la loi (indiqué sur le ticket) qui sont les "5-13 et 18-5 de la loi JORF n°0105 du 5 mai 2016". Ceux-ci traitent de nuisances sonores dans le tramway mais en aucun cas d'agression d'un contrôleur. Par conséquent, l'accusation du contrôleur afin de justifier la seconde amende est totalement hors sujet...
De plus, le contrôleur ma mis la première amende de 5€ majoré de 50€ de frais de dossier, sans me proposer de la régler sur place pour éviter ses frais de dossier... N'est-ce pas un vis de procèdure?
Suite à cette histoire, je sollicite votre aide pour les questions suivantes :
- Ai-je une chance de faire annuler la seconde amende suite à mes réclamations à la RATP et en sachant que les contrôleurs sont assermentés?
- J'ai le droit à une réduction de 40€ sur la seconde amende si je la paie dans les 20 jours. J'obtiendrai le retour de la RATP sur ma réclamation après ce délais. Devrai-je dans ce cas honorer l'amende et demander un remboursement afin de profiter de cette réduction si je n'obtient pas gain de cause?
- La police a-t-elle réellement le droit de refuser ma plainte alors qu'il y a eu un exces de zelle des contrôleur (reconnu oralement par l'agent de Police) et une sequestration dans le tramway (la police a été contacté bien après que le contrôleur m'est retenu et non avant comme l'indique la loi)?
- Enfin, être assermenté donne t'il vraiment tout les droits possible et imaginable au contrôleur RATP? Et par conséquent, en tant que client, n'ai-je comme solution qu'a prier tout les jours pour ne pas subir les sautes d'humeurs d'un de ceux-ci que je ne pourrai jamais contester... ?
Je vous remercie d'avance pour votre aide et votre retour sur ce sujet.
A voir également:
Contrôleur ratp abus de pouvoir
Controleur ratp prime amende - Meilleures réponses
Les contrôleurs ratp ont ils le droit de nous retenir - Meilleures réponses
Etant certain d'avoir validé mon Pass Navigo à la borne du tramway, j'évoque mon étonnement et remet en doute le fonctionnement de la borne qui sont très souvent défectueuse.
C'est à vous de vérifier si votre pass est bien validé, il y a un signal visuel et un signal sonore. Si une borne ne marche pas, il y en a une à chaque porte du tramway. La seule manière de contester aurait été de faire appel au conducteur pour faire constater que tous les automates du train étaient hors service, si c'était le cas.
Le règlement est clair, tout pass non validé c'est 5€. Si vous souhaitez vous entêter dans cette affaire allez-y mais là vous étiez à la base en tord et la situation s'est compliqué par votre faute. Vous avez refusé une verbalisation pour un fait constaté et avez tenté de vous y soustraire en vous levant et souhaitant descendre du train.
Je décide de contester cette rétention et le contrôleur m'indique alors qu'il est assermenté et que par conséquent il peut me retenir par la force dans le tramway.
Et il a raison. Les contrôleurs RATP sont des personnes assermentés par la loi. Ils ont un pouvoir de police.
Vous vous lancez dans un combat perdu, c'est votre parole de personne en tord contre un groupe de contrôleurs assermentés.
Le mieux pour vous serait de payer et de passer à autre chose
Mric11235813
Messages postés1135Date d'inscriptionmardi 24 octobre 2017StatutMembreDernière intervention 1 septembre 2022443 23 nov. 2018 à 10:19
Bonjour,
"La seule manière de contester aurait été de faire appel au conducteur pour faire constater que tous les automates du train étaient hors service. " Il a demandé, mais cela a été refusé :
"Nous proposons ma compagne et moi de faire un test sur la borne afin de prouver notre bonne foi mais le contrôleur ne veut rien entendre et exige nos carte d'identité pour mise en place du PV. "
Après, je suis entièrement d'accord avec vous, face à des agents assermentés, c'est un combat perdu d'avance.
De ma connaissance d'un conducteur de bus (une seule machine), en cas de controle, le conducteur doit indiquer aux contrôleurs que les automates sont en panne et ils ne verbalisent pas. Il le voit quand il met en route le bus.
Peut être que le contrôleur a vu les automates en service quand il est monté et n'a pas estimé besoin de le faire. Surtout que si vous l'aviez validé pendant le contrôle, la procédure aurait pu être contesté. Vous auriez pu dire "regardez j'ai validé à 20h02 et sur le PV il est 20h10".
La réponse de la RATP vous indique la procédure : ils interviennent dans le cadre des instructions données et n'ont pas à évaluer les explications fournies car il y aurait trop de risque d'arbitraire.
dna.factory
Messages postés25395Date d'inscriptionmercredi 18 avril 2007StatutModérateurDernière intervention10 décembre 202412 902 23 nov. 2018 à 10:34
pas exactement.
Courtier précise bien qu'il fallait tester toutes les bornes (chose possible de part la faible affluence), tandis que ethsinfini voulait prouver que la borne confirmait par ses signaux sonores et lumineux que le compostage a été réalisé, mais qu'il ne transmettait pas les informations aux serveur.
Saisissez le médiateur de la RATP, en indiquant que vous avez déjà fait une réclamation...
Cdt
ethsinfini
Messages postés7Date d'inscriptionmercredi 7 novembre 2018StatutMembreDernière intervention26 novembre 20187 Modifié le 23 nov. 2018 à 09:05
Ci-dessous le retour de la RATP :
Bonjour M. XXX,
Votre courriel ci-dessous a retenu toute mon attention.
Avant tout, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses pour le délai apporté à cette réponse.
Vous demandez une indulgence quant au procès-verbal établi le 26 octobre 2018 pour trouble à la tranquillité. Je ne reviendrai pas sur celui qui a été rédigé pour non-validation de titre de transport (PV n° C217DD2) que vous avez déjà réglé en bénéficiant d'une réduction de 45 euros.
Je comprends votre démarche mais je tiens à vous préciser qu'après analyse de votre dossier, je suis au regret de ne pouvoir répondre favorablement à votre requête. Je vous invite à nous faire parvenir votre règlement de 110 euros dans les meilleurs délais, selon les modalités de paiement suivantes :
•Carte bancaire : au 01 58 77 18 77, du lundi au vendredi de 8h30 à 18h.
•Internet : https://pv.ratp.fr, muni de la lettre de relance ou SMS.
•Chèque ou Mandat Facture : Par courrier uniquement à transmettre au Centre de Paiement RATP - LAC JV10 75547 PARIS CEDEX 11. Joindre le courrier réponse du Service Clientèle.
•Espèces : sur place uniquement à la Caisse du Centre de Paiement, 21 rue Jules Vallès, 75011 Paris - métro Charonne (ligne 9). Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30.
Fermeture tous les jours fériés et ponts.
A défaut de paiement, la RATP sera automatiquement dessaisie de ce dossier au profit du Trésor Public. Celui-ci prendra alors en charge le recouvrement de cette dette qui sera majorée à 180€ ou 375€ selon la nature de l’infraction.
Vous vous plaignez du comportement des agents de contrôle lors de votre voyage sur notre réseau.
Croyez-bien que je comprends votre réaction face à la situation vécue car il est en effet désagréable de ne pas être entendu dans ses explications lorsqu'on estime être de bonne foi.
Je crois important de vous préciser le rôle des contrôleurs. Leur mission est de constater les faits lors des contrôles. Cette mission fait l'objet de directives et d'un encadrement stricts. Ils reçoivent une formation juridique complète, adaptée à leur fonction. Ils doivent accomplir leur mission avec rigueur, objectivité et dans le respect de la réglementation.
Dans les faits, lorsqu'un voyageur se trouve en situation irrégulière, ils interviennent dans le cadre des instructions données et n'ont pas à évaluer les explications fournies car il y aurait trop de risque d'arbitraire. Ils demandent le paiement d'une amende sur place ou à défaut établissent un procès-verbal. Si le client refuse de présenter ses papiers, ils peuvent alors faire appel à la Police. Cette démarche peut paraître injuste aux personnes ayant agi par erreur, négligence ou méconnaissance du règlement, vous conviendrez cependant qu'elle est la seule possible.
Il convient aussi de préciser que, si la RATP tient à ce que ses agents se montrent courtois à l’égard de la clientèle, elle souhaite la réciproque vis-à-vis de son personnel.
Sachez toutefois, que j’ai transmis une copie de votre message au responsable de l’agent afin qu'il soit entendu sur les faits que vous relatez.
Vous évoquez l'accès aux images de vidéo-surveillance de la ligne du T3a.
Je comprends votre demande, toutefois je vous informe qu'aucune copie de séquence ou d'image de vidéo-surveillance ne peut être visionnée car une procédure d’exploitation au titre de la Loi 78-17 dite « Informatique et Libertés » est établie.
A cet égard, vous ne pourriez avoir accès qu’à vos propres images, dans l’hypothèse où votre demande est effectuée durant le délai légal de conservation des enregistrements qui est de 72 heures maximum. Seule une réquisition d'un Officier de la Police Judiciaire permet une visualisation complète des images.
Enfin, vous avez évoqué lors d'un entretien téléphonique avec un agent du service Clientèle, la possibilité de contacter notre service Médiation en cas de de maintien du procès -verbal contesté. Pour déposer une nouvelle réclamation, il vous est possible de saisir la Médiatrice de la RATP (votre saisine doit intervenir dans les deux mois qui suivent l’infraction).
RATP
SDG/MEDIATION
Madame la Médiatrice de la RATP
LAC LC12
54 Quai de la Rapée
75599 Paris Cedex 12
Je vous remercie de votre témoignage et vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de toute ma considération.
Cordialement,
M. YYY
Conseiller Clientèle RATP
Je trouve cette réponse hallucinante de la part d'un service qui se dit "Neutre". Il m'accuse d'avoir provoqué les faits sans même contacter le témoin ayant assisté à la scène...
J'ai bien évidement pris contact avec le service de médiation de la RATP. J'espère que celle-ci résoudra le problème. J'ai tenté hier de reposer plainte en ligne cette fois, pour préjudice moral. Espérons que celle-ci sera accepté.
gt.55
Messages postés17220Date d'inscriptionlundi 9 mai 2016StatutContributeurDernière intervention15 avril 20225 396
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ethsinfini
Messages postés7Date d'inscriptionmercredi 7 novembre 2018StatutMembreDernière intervention26 novembre 2018 23 nov. 2018 à 10:04
Je vous avais bien suggéré de prendre directement contact avec le médiateur...
La réaction à la réclamation était prévisible et logique !
ethsinfini
Messages postés7Date d'inscriptionmercredi 7 novembre 2018StatutMembreDernière intervention26 novembre 20187
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gt.55
Messages postés17220Date d'inscriptionlundi 9 mai 2016StatutContributeurDernière intervention15 avril 2022 Modifié le 23 nov. 2018 à 10:06
C'est ce que j'ai fais suite à votre conseil mais celle-ci m'a répondu que le dossier ne serait pas traité tant que je n'aurai pas eu de retour de la RATP suite à ma réclamation...
Je lui ai transmis la réponse à ma réclamation et j'attend maintenant sont retour
gt.55
Messages postés17220Date d'inscriptionlundi 9 mai 2016StatutContributeurDernière intervention15 avril 20225 396
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ethsinfini
Messages postés7Date d'inscriptionmercredi 7 novembre 2018StatutMembreDernière intervention26 novembre 2018 23 nov. 2018 à 10:07
OK... espérons que vous aurez plus de chances avec la médiation !
Même si je n'y crois pas trop, malheureusement, toutes les preuves ayant disparu...
ethsinfini
Messages postés7Date d'inscriptionmercredi 7 novembre 2018StatutMembreDernière intervention26 novembre 20187 Modifié le 23 nov. 2018 à 10:49
Ma compagne présente durant le contrôle et ayant elle acceptée de régler l'amende de 5€ pour éviter les ennuis peut témoigner en ma faveur. Je ne sais pas si cela peut jouer dans la balance. Je l'ai précisé lors de mon courrier à la médiatrice.
Mon interrogation est surtout de savoir le comportement à adopter si la médiation refuse ma demande :
1. Payer l'amende injustifié et m'écraser sur les violences commises contre moi en espérant que ma plainte à la Police ne sera pas classée sans suite ;
2. Ne pas payer et attendre l'avis du procureur de la république avec risque de devoir payer l'amende majoré à 375€ au lieu de 110€...
J'ai tout de même payé la 1ére amende afin d'éviter deux majorations...
ethsinfini
Messages postés7Date d'inscriptionmercredi 7 novembre 2018StatutMembreDernière intervention26 novembre 20187 Modifié le 26 nov. 2018 à 10:26
Je n'ai pas levé la voix plus que nécessaire, et surtout en n'étant pas agressif. Après pour le prouver face à des agents assermentés...
En revanche, j'ai appris aujourd'hui que la RATP n'a pas le droit de refuser un contrôle des caméras de surveillance dans le cas ou un client établit une réclamation dénoncent une agression. Il faut cependant que celle-ci soit effectuée dans les 72 heures. Dans mon cas, trois demandes dont 2 par écrit et 1 par téléphone ont étaient réalisées dans ce délais de 72 heures. (Une note public de 2010 de la RATP l'indique).
Je me demande si le fait que la RATP est refusé le visionnage des caméras et qu'en complément, elle m'est indiqué ce refus 26 jours après l'agression alors que leur procédure permettent une conservation pendant 15 jours des vidéos, peut être une preuve justifiant une volonté d'effacer les preuves de l'agression?
gt.55
Messages postés17220Date d'inscriptionlundi 9 mai 2016StatutContributeurDernière intervention15 avril 20225 396 26 nov. 2018 à 10:53
Bonjour,
Effectivement, cela peut sans doute être interprété comme une dissimulation de preuves.
Mais vu la tournure des évènements, soit vous payez et vous en restez là, soit vous prenez l'assistance d'un avocat...
Vous parlez d'agression, c'est un terme qui ne marche pas en cas de maîtrise d'un individu qui tente de se soustraire à un contrôle. Ils auraient pu vous mettre à terre s'ils le voulaient, tant que vous ne prouvez pas par un certificat médical des blessures, difficile de parler d'agression contre des personnes ayant pouvoir de police, surtout que vous n'avez pas de dépôt de plainte ni de blessure.
Par ailleurs, la consultation se fait uniquement par réquisition judiciaire. Les images sont peut être conservés en attendant, suite à votre demande.
Du coup je viens vous donner la conclusion de cette affaire.
Après une longue bataille j'ai fini par obtenir l'annulation du second PV concernant une soit disant trouble de la tranquillité. La version du contrôleur pour justifier ce PV et que "lorsque je me suis levé pour tenter de me soustraire du contrôle, je lui aurai coincé le bras contre la barre près de laquelle elle se trouver. Plusieurs agents ont alors du intervenir suite à mon agressivité."
Au début, la RATP ne voulais rien entendre car le contrôleur est assermenté et c'était la parole d'une personne ayant sois disant commis une agression contre celle d'un contrôleur assermenté. De plus, selon la RATP, je ne pouvais exiger qu'un contrôle m'octroie un certain respect si j'étais moi même agressif envers eux!
Lors de la saisie du dossier par la médiatrice, j'ai bien fait comprendre que je ne comptais pas abandonner étant donner que j’étais la victime dans cette affaire et certainement pas l'agresseur. Par conséquent, j'avais déjà pris contact avec un avocat pour prévoir éventuellement porter le dossier au tribunal.
Après pas mal de temps, la médiatrice à fini par conclure que si le contrôleur est effectivement assermenté, le fait que je dépose une plainte pour agression et que je demande à plusieurs reprise un visionnage des vidéos de surveillance contrairement à l'agent de contrôle en question, rendait alors cette affaire difficile à traiter. De plus, n'ayant aucune antériorité infractionnelle en 5 ans d'utilisations, celle-ci accepte, à titre commercial, de classer le dossier sans suite.
Je m'en sort donc uniquement avec un premier PV de 5€ majoré à 10€ et un sois disant acte gracieux de la RATP...
Je ne compte pas allez plus loin dans cette histoire mais je reste quand même dérangé par les mots "geste commercial" alors qu'en l’occurrence j'ai été victime d'une agression et d'une fausse déclaration à mon encontre par un agent assermenté.
De plus, j'ai un sérieux doute sur le fait que ce geste commercial m'ait été donné plus par peur de perde un procès au tribunal plutôt que par excuse de ce contrôle abusif...
Petite parenthèse : En discutant cette semaine avec un collègue prenant le même tramway, celui-ci vient de se prendre un PV il y a 1 mois par cette même agent de contrôle car il s'est levé de sont siège après le départ du tramway pour valider. Il s'est pris un deuxième PV pour trouble de la tranquillité lorsqu'il a contesté le PV car il a soit disant crier dans celui-ci pour s'expliquer. Le connaissant bien, c'est assez aberrant.