A voir également:
- Ne pas payer le loyer pour faire pression
- Consigner un loyer : refus de travaux et litige - Guide
- Indice loyer commerciaux 2024 - - Droit et bail commercial
- De combien peut-on augmenter un loyer annuellement - Guide
- Ne pas payer son dernier loyer - forum ✓ - Forum Immobilier
- Quelle est le plafond pour ne pas payer d'impôts 2023 - Guide
5 réponses
Valenchantée
Messages postés
23513
Date d'inscription
samedi 8 octobre 2011
Statut
Contributeur
Dernière intervention
7 novembre 2022
5 534
23 avril 2018 à 20:41
23 avril 2018 à 20:41
Bonsoir,
Pour commencer, j'aimerais savoir si vos locataires vous ont bien donné congé dans les formes, c'est à dire : par lettre recommandé AR et à quelle date vous avez reçu le courrier ?
Cdlt
Pour commencer, j'aimerais savoir si vos locataires vous ont bien donné congé dans les formes, c'est à dire : par lettre recommandé AR et à quelle date vous avez reçu le courrier ?
Cdlt
Utilisateur anonyme
23 avril 2018 à 22:10
23 avril 2018 à 22:10
Bonjour,
Je confirme : le locataire ne peut pas diminuer de son propre chef les loyers.
Et ne lui donnez pas de quittance, vous lui donnez un reçu de telle somme et indiquez le reste dû.
Il est clair que si votre locataire s'est précipité pour prendre un autre logement avec les quittances réglées, il a montré "patte blanche" pour avoir le nouveau bail et après çà le déluge.
Il doit de toute façon vous communiquer sa nouvelle adresse, c'est obligatoire et soyez vigilant pour l'état des lieux de sortie.
Je confirme : le locataire ne peut pas diminuer de son propre chef les loyers.
Et ne lui donnez pas de quittance, vous lui donnez un reçu de telle somme et indiquez le reste dû.
Il est clair que si votre locataire s'est précipité pour prendre un autre logement avec les quittances réglées, il a montré "patte blanche" pour avoir le nouveau bail et après çà le déluge.
Il doit de toute façon vous communiquer sa nouvelle adresse, c'est obligatoire et soyez vigilant pour l'état des lieux de sortie.
et au fait maintenant nous sommes coincer puisqu'il paie son nouveau bail et nous bah ne nous paie plus et à partir de mai veut nous payer 200€ par mois jusqu'en janvier 2019 et ça nous met dans une situation financière pas possible car on a le crédit de cette maison et notre loyer actuel c'est pas possible ça va pas pouvoir le faire et on ne peut rien faire ....
elle ne peut pas nous imposer de son propre gré et toute seul cette situation ?
Merci beaucoup de votre aide
elle ne peut pas nous imposer de son propre gré et toute seul cette situation ?
Merci beaucoup de votre aide
Bonjour,
Je reviens vers vous voici nous avons fait un courrier de mise en demeure précisant bien "il est hors de question que nous prenions à notre charge la journée prise par monsieur" et tout le reste comme vous me l'aviez dit.
Bref nous leur avons demandé les loyers non payés à ce jour mois d'avril 980€ elle nous a fait un vrirement le 03/05 de 200€ et ce mois ci rien pas de signe de vie.
Elle nous a répondu par courrier AR elle nous dit son impossibilité au vues de leur situation personnelle et financière de regler les sommes dues sans échelonnement etc etc etc ....
bref maintenant quelle démarche devons nous effectuer s'il vous plait ?
Est ce que nous pouvons faire une demande d'injonction de payer devant le tribunal d'instance que nous conseiller vous et vos conseils et comment faire. c'est bien le formulaire 12948*03 ? En informer la caf ne sera pas utile s'ils ont les APL vu qu'il partent le 17 ?
Merci beaucoup de votre aide et de vos conseils
Bien cordialement
Lucienne
Je reviens vers vous voici nous avons fait un courrier de mise en demeure précisant bien "il est hors de question que nous prenions à notre charge la journée prise par monsieur" et tout le reste comme vous me l'aviez dit.
Bref nous leur avons demandé les loyers non payés à ce jour mois d'avril 980€ elle nous a fait un vrirement le 03/05 de 200€ et ce mois ci rien pas de signe de vie.
Elle nous a répondu par courrier AR elle nous dit son impossibilité au vues de leur situation personnelle et financière de regler les sommes dues sans échelonnement etc etc etc ....
bref maintenant quelle démarche devons nous effectuer s'il vous plait ?
Est ce que nous pouvons faire une demande d'injonction de payer devant le tribunal d'instance que nous conseiller vous et vos conseils et comment faire. c'est bien le formulaire 12948*03 ? En informer la caf ne sera pas utile s'ils ont les APL vu qu'il partent le 17 ?
Merci beaucoup de votre aide et de vos conseils
Bien cordialement
Lucienne
djivi38
Messages postés
52175
Date d'inscription
dimanche 12 avril 2015
Statut
Membre
Dernière intervention
21 novembre 2024
15 389
5 juin 2018 à 19:22
5 juin 2018 à 19:22
bonjour,
conseil pour l'EDLS :
- Un EDLS est DÉFINITIF.
- C’est maintenant que le bailleur va passer le logement au crible, de façon à pouvoir mentionner toutes les « dégradations » que le locataire aurait pu faire, afin de pouvoir retenir le montant des réparations sur le DG : d’où la grande importance pour le locataire de bien faire l’EDLE et pour le bailleur de bien faire l’EDLS.
Ces retenues, correspondant aux dégradations après comparaison des EDL S & E, devront être justifiées par devis OU factures de professionnels.
- Faire l’EDLS logement vide de meubles (pour location nue) et ménage fait.
- Si location en meublée : relever les indices des compteurs et les mentionner sur l'EDLS.
- Si location en vide : résilier les abonnements électricité/gaz/eaux/Internet...
- Nouvelle adresse : « Informer son bailleur de sa nouvelle adresse est une obligation pour le locataire partant depuis la loi Alur » (article 22 de la loi du 6 juillet 1989) »
- Si le locataire n’est pas d’accord avec les mentions apposées sur l’EDLS, il est en droit de ne pas le signer ET le bailleur sera en droit de faire faire un EDLS par un huissier (à frais partagés car refus du locataire de signer). L’EDL d’un huissier n’est PAS contestable.
Si le bailleur ne fait pas appel à un huissier (dans le cas d’un EDLS non signé par le locataire), il ne pourra faire aucune retenue sur le DG.
- Clés : restituer le même nombre de clés que celui mentionné sur l’EDLE.
https://www.legavox.fr/blog/maitre-joan-dray/obligations-parties-restitution-cles-10504.htm
- Exemplaire EDLS : chaque partie récupère le sien immédiatement après signatures : article 3-3 du décret de la loi ALUR du 30 mars 2016 . Si non signé, récupérer quand même son exemplaire.
- Dû : un locataire reste redevable du loyer + charges jusqu'à la fin de son préavis, sauf si relocation, en accord avec le bailleur, avant la fin dudit préavis.
Voici mon habituel petit topo sur le DG = DÉPÔT DE GARANTIE pour les locations à usage d'habitation principale soumises à la loi du 6 juillet 1989 (DG souvent improprement appelé "caution", laquelle est une personne qui s’engage à régler au bailleur les éventuels impayés du locataire dont il se porte garant) :
- Un DG est égal à 1 mois de loyer hors charges pour une location « nue » et jusqu’à 2 mois maximum de loyer hors charges pour une location « en meublé ».
- Un dépôt de garantie ne peut pas être demandé quand le loyer est payable d'avance pour une période égale ou supérieure à deux mois.
- C’est le propriétaire qui est le détenteur légal du DG et qui le restituera au locataire.
- Le chèque du DG peut être encaissé dès la signature du bail, même si l’entrée effective (= « date d’effet ») dans les lieux est ultérieure, mais il ne peut pas être encaissé avant la signature du bail.
- En cas de colocation à bail unique ou de départ d’un seul titulaire du bail, le propriétaire conserve le DG jusqu’au départ du dernier colocataire/locataire titulaire ; au colocataire/locataire titulaire sortant de s’arranger avec le colocataire/locataire titulaire restant dans le logement.
Comparé à l'EDLE, l'EDLS est la pièce maîtresse de la restitution du DG.
Une RETENUE sur DG ne peut se faire QUE SI (hormis le cas d’un EDL fait par huissier) :
- l'EDLS a été fait contradictoirement,
- ET a été signé de toutes les parties prenantes,
- ET un exemplaire a été remis à chacun immédiatement après signatures,
- ET pour des dégradations "locatives" (ce qui exclut les dégradations par usure et celles non-locatives) figurant sur l'EDLS alors qu'elles sont absentes de l'EDLE,
- ET le montant des réparations doit être justifié (par devis OU factures de professionnels).
Si 1 seule de ces conditions est prouvée manquante, pas de retenue sur DG possible au titre de réparations de dégradations.
RESTITUTION du DG au locataire (art. 22 Loi du 6/7/1989) :
• Sous 1 mois maximum à partir du rendu des clés si les 2 EDL (États Des Lieux Entrant & Sortant) sont strictement identiques (et faits légalement) ;
• Sous 2 mois maximum à partir du rendu des clés si l'EDLS mentionne des dégradations qui ne sont pas mentionnées sur l'EDLE (les dégradations dues à la VÉTUSTÉ ou à l’USAGE NORMAL étant à la charge du propriétaire).
=> Si dégradations légalement retenues (= mentionnées sur EDLS - et pas sur EDLE – et NON rajoutées après signatures) => justificatifs [devis OU factures (en bonne & due forme) de PROFESSIONNELS] des montants retenus correspondants aux dégradations, que le propriétaire doit fournir soit lors de la restitution partielle du DG soit dans des délais raisonnables après mise en demeure (R+AR) par le locataire pour réclamer au bailleur de lui fournir ces justificatifs.
=> Une retenue sur DG sans justificatifs OU pour des réparations non locatives OU sans signature sur l’EDLS OU pour des dégradations non mentionnées sur l’EDLS permet au locataire de porter l'affaire devant la commission de justice de conciliation du logement après réclamation écrite (R+AR) restée sans réponse OU avec réponse négative passé un délai de 8 jours, OU après échec de la négociation devant la commission départementale de conciliation (**).
=> Si l’EDLS n’a pas été fait CONTRADICTOIREMENT [= en présence des deux parties (propriétaire et locataire) ou de représentants ayant reçu procuration] OU s’il n’a pas été établi par un huissier (dans ce dernier cas, la signature du locataire devient inutile) OU s’il n’est pas signé de toutes les parties prenantes : aucune retenue n'est possible sur le DG (art. 3-2 loi 6/7/1989 qui fait référence à art. 1731 Code Civil).
Mais attention : le bailleur peut mandater un huissier, après le départ du locataire, pour faire un EDLS, lequel sera NON contestable.
=> Si un exemplaire papier (ou ‘’e-exemplaire’’) n’a pas été remis au locataire IMMÉDIATEMENT après les signatures, le logement à l’EDLE est considéré comme donné en ‘’bon état’’ et à la sorite tout sera comparé à du ‘’bon état’’, l’EDLS sera considéré comme non fait et le logement sera supposé être rendu en bon état (sauf preuve contraire), et donc : AUCUNE retenue sur le DG ne sera possible au titre de réparations de dégradations.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000032320564?r=sRaJrlQPUc
(Article 3 (3°) du chapitre 1er du décret n° 2016-382 du 30 Mars 2016)
[La difficulté est de PROUVER l'absence de remise immédiate...]
=> Si le DG ne suffit pas : courrier R+AR au locataire pour réclamer le surplus (obligation depuis la loi ALUR mars 2014 pour le locataire d’écrire sa nouvelle adresse sur l'EDLS).
Au besoin, bien entendu, le propriétaire peut se retourner vers le(s) garant(s) de son locataire, à l’amiable dans un 1° temps, puis par courrier R+AR, puis, passé un délai de 8 jours sans réponse ou avec réponse nettement négative, vers la commission de justice du tribunal d’instance (*) du lieu de la location.
=> Si litige portant sur le MONTANT retenu légalement sur le DG, UNIQUEMENT s’il s’agit d’un DEVIS : le locataire peut apporter des devis contradictoires (à faire faire avant de quitter le logement) et, si le litige persiste après 8 jours sans réponse à son courrier R+AR, il peut porter le litige devant le tribunal d’instance du lieu de la location (Mais pour le locataire ayant quitté le logement, il sera impossible de faire faire un devis par un professionnel).
[Une facture - correspondant aux réparations des dégradations légalement retenues - n'est PAS contestable.]
=> En copropriété, le propriétaire est en droit de conserver (en sus des éventuelles retenues dues à EDLS différent de celui d'entrée) jusqu’à 20% maximum d’un mois de loyer hors charges, en vue de la régularisation définitive des charges, et de restituer le solde éventuellement dû, sans intérêts, dans le mois qui suit l'arrêté annuel des comptes de l'immeuble (art. 22 de la loi du 6/7/1989 modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014 - art. 6)
=> Le DG ne sert pas à payer le dernier mois de loyer : il s'agirait, dans ce cas, d'un « impayé de loyer » pouvant entraîner une condamnation du locataire.
=> Si le propriétaire dépasse les délais de restitution entière ou partielle du DG, le locataire - à condition qu’il n’ait pas de dettes de loyer - est en droit d’obtenir (mise en demeure par courrier R+AR) une pénalité égale à 10% d’1 mois de loyer hors charges par mois de retard commencé (et si par tribunal, des dommages et intérêts, en sus et s’il en fait la demande, au titre de l’art. 700 du Code civil).
https://www.litige.fr/articles/depot-de-garantie-non-rendu-caution-proprietaire-locataire-penalite-retard
À défaut de conciliation, le litige peut être porté devant le tribunal d’instance dans un délai de 3 ans à partir du jour où le DG aurait dû être versé.
CEPENDANT, cette pénalité de 10% N’EST PAS DUE SI l'absence de restitution résulte du défaut d'indication par le locataire de l'adresse de son nouveau domicile, puisque : « Informer par écrit son bailleur de sa nouvelle adresse est une obligation pour le locataire sortant. » (Article 22 de la loi du 6 juillet 1989).
Le mieux est d’écrire sa nouvelle adresse sur l’EDLS.
=> RECOMMANDATIONS :
I - Accompagnez vos courriers R+AR d’une « lettre simple en suivi », ainsi, même si le R+AR n’est pas retiré, vous aurez quand même la preuve que le destinataire a bien reçu vos courriers.
II - Ou MIEUX : envoyez un PLI recommandé avec AR :
https://www.intendancezone.net/spip.php?breve119
http://cgtnature.free.fr/blog/spip.php?article24
III - Gardez toujours une copie de vos courriers R+AR, ainsi que les récépissés correspondants.
IV - Si le R+AR vous revient, NE L’OUVREZ PAS, le juge du tribunal d’Instance verra que vous avez tenté une solution amiable, obligatoire avant de saisir la justice.
Dispense de la commission de conciliation préalable : SI les parties justifient d'autres actions destinées à une résolution amiable du litige (envoi de courriers R+AR avec suivi, etc.). Le tribunal jugera si ces actions sont suffisantes.
Formulaire à envoyer au tribunal d’instance, en joignant copie des courriers :
https://www.formulaires.service-public.fr/gf/cerfa_11764.do
(Page 3 cocher : "envoi d’un courrier à l’autre partie en vue d’un accord")
Encore un peu de lecture...
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31269
https://droit-finances.commentcamarche.com/immobilier/guide-immobilier/557-depot-de-garantie-location-et-caution-definition-plafond/
(*) Comment saisir le tribunal d’Instance ? :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1785
(**) https://droit-finances.commentcamarche.com/contents/1425-commission-conciliation-locataire-proprietaire
(**) Saisine de la commission départementale de conciliation : article 7 du décret n°2001-653 du 19 juillet 2001 et art 20 loi 6/7/1989
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2066
Liste des réparations locatives : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006066148/2020-12-03/
Cordialement.
conseil pour l'EDLS :
- Un EDLS est DÉFINITIF.
- C’est maintenant que le bailleur va passer le logement au crible, de façon à pouvoir mentionner toutes les « dégradations » que le locataire aurait pu faire, afin de pouvoir retenir le montant des réparations sur le DG : d’où la grande importance pour le locataire de bien faire l’EDLE et pour le bailleur de bien faire l’EDLS.
Ces retenues, correspondant aux dégradations après comparaison des EDL S & E, devront être justifiées par devis OU factures de professionnels.
- Faire l’EDLS logement vide de meubles (pour location nue) et ménage fait.
- Si location en meublée : relever les indices des compteurs et les mentionner sur l'EDLS.
- Si location en vide : résilier les abonnements électricité/gaz/eaux/Internet...
- Nouvelle adresse : « Informer son bailleur de sa nouvelle adresse est une obligation pour le locataire partant depuis la loi Alur » (article 22 de la loi du 6 juillet 1989) »
- Si le locataire n’est pas d’accord avec les mentions apposées sur l’EDLS, il est en droit de ne pas le signer ET le bailleur sera en droit de faire faire un EDLS par un huissier (à frais partagés car refus du locataire de signer). L’EDL d’un huissier n’est PAS contestable.
Si le bailleur ne fait pas appel à un huissier (dans le cas d’un EDLS non signé par le locataire), il ne pourra faire aucune retenue sur le DG.
- Clés : restituer le même nombre de clés que celui mentionné sur l’EDLE.
https://www.legavox.fr/blog/maitre-joan-dray/obligations-parties-restitution-cles-10504.htm
- Exemplaire EDLS : chaque partie récupère le sien immédiatement après signatures : article 3-3 du décret de la loi ALUR du 30 mars 2016 . Si non signé, récupérer quand même son exemplaire.
- Dû : un locataire reste redevable du loyer + charges jusqu'à la fin de son préavis, sauf si relocation, en accord avec le bailleur, avant la fin dudit préavis.
Voici mon habituel petit topo sur le DG = DÉPÔT DE GARANTIE pour les locations à usage d'habitation principale soumises à la loi du 6 juillet 1989 (DG souvent improprement appelé "caution", laquelle est une personne qui s’engage à régler au bailleur les éventuels impayés du locataire dont il se porte garant) :
- Un DG est égal à 1 mois de loyer hors charges pour une location « nue » et jusqu’à 2 mois maximum de loyer hors charges pour une location « en meublé ».
- Un dépôt de garantie ne peut pas être demandé quand le loyer est payable d'avance pour une période égale ou supérieure à deux mois.
- C’est le propriétaire qui est le détenteur légal du DG et qui le restituera au locataire.
- Le chèque du DG peut être encaissé dès la signature du bail, même si l’entrée effective (= « date d’effet ») dans les lieux est ultérieure, mais il ne peut pas être encaissé avant la signature du bail.
- En cas de colocation à bail unique ou de départ d’un seul titulaire du bail, le propriétaire conserve le DG jusqu’au départ du dernier colocataire/locataire titulaire ; au colocataire/locataire titulaire sortant de s’arranger avec le colocataire/locataire titulaire restant dans le logement.
Comparé à l'EDLE, l'EDLS est la pièce maîtresse de la restitution du DG.
Une RETENUE sur DG ne peut se faire QUE SI (hormis le cas d’un EDL fait par huissier) :
- l'EDLS a été fait contradictoirement,
- ET a été signé de toutes les parties prenantes,
- ET un exemplaire a été remis à chacun immédiatement après signatures,
- ET pour des dégradations "locatives" (ce qui exclut les dégradations par usure et celles non-locatives) figurant sur l'EDLS alors qu'elles sont absentes de l'EDLE,
- ET le montant des réparations doit être justifié (par devis OU factures de professionnels).
Si 1 seule de ces conditions est prouvée manquante, pas de retenue sur DG possible au titre de réparations de dégradations.
RESTITUTION du DG au locataire (art. 22 Loi du 6/7/1989) :
• Sous 1 mois maximum à partir du rendu des clés si les 2 EDL (États Des Lieux Entrant & Sortant) sont strictement identiques (et faits légalement) ;
• Sous 2 mois maximum à partir du rendu des clés si l'EDLS mentionne des dégradations qui ne sont pas mentionnées sur l'EDLE (les dégradations dues à la VÉTUSTÉ ou à l’USAGE NORMAL étant à la charge du propriétaire).
=> Si dégradations légalement retenues (= mentionnées sur EDLS - et pas sur EDLE – et NON rajoutées après signatures) => justificatifs [devis OU factures (en bonne & due forme) de PROFESSIONNELS] des montants retenus correspondants aux dégradations, que le propriétaire doit fournir soit lors de la restitution partielle du DG soit dans des délais raisonnables après mise en demeure (R+AR) par le locataire pour réclamer au bailleur de lui fournir ces justificatifs.
=> Une retenue sur DG sans justificatifs OU pour des réparations non locatives OU sans signature sur l’EDLS OU pour des dégradations non mentionnées sur l’EDLS permet au locataire de porter l'affaire devant la commission de justice de conciliation du logement après réclamation écrite (R+AR) restée sans réponse OU avec réponse négative passé un délai de 8 jours, OU après échec de la négociation devant la commission départementale de conciliation (**).
=> Si l’EDLS n’a pas été fait CONTRADICTOIREMENT [= en présence des deux parties (propriétaire et locataire) ou de représentants ayant reçu procuration] OU s’il n’a pas été établi par un huissier (dans ce dernier cas, la signature du locataire devient inutile) OU s’il n’est pas signé de toutes les parties prenantes : aucune retenue n'est possible sur le DG (art. 3-2 loi 6/7/1989 qui fait référence à art. 1731 Code Civil).
Mais attention : le bailleur peut mandater un huissier, après le départ du locataire, pour faire un EDLS, lequel sera NON contestable.
=> Si un exemplaire papier (ou ‘’e-exemplaire’’) n’a pas été remis au locataire IMMÉDIATEMENT après les signatures, le logement à l’EDLE est considéré comme donné en ‘’bon état’’ et à la sorite tout sera comparé à du ‘’bon état’’, l’EDLS sera considéré comme non fait et le logement sera supposé être rendu en bon état (sauf preuve contraire), et donc : AUCUNE retenue sur le DG ne sera possible au titre de réparations de dégradations.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000032320564?r=sRaJrlQPUc
(Article 3 (3°) du chapitre 1er du décret n° 2016-382 du 30 Mars 2016)
[La difficulté est de PROUVER l'absence de remise immédiate...]
=> Si le DG ne suffit pas : courrier R+AR au locataire pour réclamer le surplus (obligation depuis la loi ALUR mars 2014 pour le locataire d’écrire sa nouvelle adresse sur l'EDLS).
Au besoin, bien entendu, le propriétaire peut se retourner vers le(s) garant(s) de son locataire, à l’amiable dans un 1° temps, puis par courrier R+AR, puis, passé un délai de 8 jours sans réponse ou avec réponse nettement négative, vers la commission de justice du tribunal d’instance (*) du lieu de la location.
=> Si litige portant sur le MONTANT retenu légalement sur le DG, UNIQUEMENT s’il s’agit d’un DEVIS : le locataire peut apporter des devis contradictoires (à faire faire avant de quitter le logement) et, si le litige persiste après 8 jours sans réponse à son courrier R+AR, il peut porter le litige devant le tribunal d’instance du lieu de la location (Mais pour le locataire ayant quitté le logement, il sera impossible de faire faire un devis par un professionnel).
[Une facture - correspondant aux réparations des dégradations légalement retenues - n'est PAS contestable.]
=> En copropriété, le propriétaire est en droit de conserver (en sus des éventuelles retenues dues à EDLS différent de celui d'entrée) jusqu’à 20% maximum d’un mois de loyer hors charges, en vue de la régularisation définitive des charges, et de restituer le solde éventuellement dû, sans intérêts, dans le mois qui suit l'arrêté annuel des comptes de l'immeuble (art. 22 de la loi du 6/7/1989 modifié par la loi n°2014-366 du 24 mars 2014 - art. 6)
=> Le DG ne sert pas à payer le dernier mois de loyer : il s'agirait, dans ce cas, d'un « impayé de loyer » pouvant entraîner une condamnation du locataire.
=> Si le propriétaire dépasse les délais de restitution entière ou partielle du DG, le locataire - à condition qu’il n’ait pas de dettes de loyer - est en droit d’obtenir (mise en demeure par courrier R+AR) une pénalité égale à 10% d’1 mois de loyer hors charges par mois de retard commencé (et si par tribunal, des dommages et intérêts, en sus et s’il en fait la demande, au titre de l’art. 700 du Code civil).
https://www.litige.fr/articles/depot-de-garantie-non-rendu-caution-proprietaire-locataire-penalite-retard
À défaut de conciliation, le litige peut être porté devant le tribunal d’instance dans un délai de 3 ans à partir du jour où le DG aurait dû être versé.
CEPENDANT, cette pénalité de 10% N’EST PAS DUE SI l'absence de restitution résulte du défaut d'indication par le locataire de l'adresse de son nouveau domicile, puisque : « Informer par écrit son bailleur de sa nouvelle adresse est une obligation pour le locataire sortant. » (Article 22 de la loi du 6 juillet 1989).
Le mieux est d’écrire sa nouvelle adresse sur l’EDLS.
=> RECOMMANDATIONS :
I - Accompagnez vos courriers R+AR d’une « lettre simple en suivi », ainsi, même si le R+AR n’est pas retiré, vous aurez quand même la preuve que le destinataire a bien reçu vos courriers.
II - Ou MIEUX : envoyez un PLI recommandé avec AR :
https://www.intendancezone.net/spip.php?breve119
http://cgtnature.free.fr/blog/spip.php?article24
III - Gardez toujours une copie de vos courriers R+AR, ainsi que les récépissés correspondants.
IV - Si le R+AR vous revient, NE L’OUVREZ PAS, le juge du tribunal d’Instance verra que vous avez tenté une solution amiable, obligatoire avant de saisir la justice.
Dispense de la commission de conciliation préalable : SI les parties justifient d'autres actions destinées à une résolution amiable du litige (envoi de courriers R+AR avec suivi, etc.). Le tribunal jugera si ces actions sont suffisantes.
Formulaire à envoyer au tribunal d’instance, en joignant copie des courriers :
https://www.formulaires.service-public.fr/gf/cerfa_11764.do
(Page 3 cocher : "envoi d’un courrier à l’autre partie en vue d’un accord")
Encore un peu de lecture...
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31269
https://droit-finances.commentcamarche.com/immobilier/guide-immobilier/557-depot-de-garantie-location-et-caution-definition-plafond/
(*) Comment saisir le tribunal d’Instance ? :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1785
(**) https://droit-finances.commentcamarche.com/contents/1425-commission-conciliation-locataire-proprietaire
(**) Saisine de la commission départementale de conciliation : article 7 du décret n°2001-653 du 19 juillet 2001 et art 20 loi 6/7/1989
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2066
Liste des réparations locatives : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006066148/2020-12-03/
Cordialement.
Bonjour
Tout d'abord je tiens vraiment à vous remercier pour toutes ces informations, pour votre aide (je n'ai pas pu le faire avant problème santé avec mon fils) et le temps que vous avez pris pour nous répondre.
Pour lancer la procédure auprès du tribunal d'instance vous nous conseillez d'attendre leur sortie le 17 où l'état des lieux sera faite ou vous nous conseillez d'envoyer notre demande au tribunal d'instance sans attendre ?
Quel document devons nous envoyer le n° 11764*08 déclaration au greffe du tribunal d'instance
ou demande en injonction de payer devant le tribunal d'instance n°12948*03
Vous remerciant vraiment pour votre aide.
Cordialement
Bonne journée
Tout d'abord je tiens vraiment à vous remercier pour toutes ces informations, pour votre aide (je n'ai pas pu le faire avant problème santé avec mon fils) et le temps que vous avez pris pour nous répondre.
Pour lancer la procédure auprès du tribunal d'instance vous nous conseillez d'attendre leur sortie le 17 où l'état des lieux sera faite ou vous nous conseillez d'envoyer notre demande au tribunal d'instance sans attendre ?
Quel document devons nous envoyer le n° 11764*08 déclaration au greffe du tribunal d'instance
ou demande en injonction de payer devant le tribunal d'instance n°12948*03
Vous remerciant vraiment pour votre aide.
Cordialement
Bonne journée
djivi38
Messages postés
52175
Date d'inscription
dimanche 12 avril 2015
Statut
Membre
Dernière intervention
21 novembre 2024
15 389
>
aide77
11 juin 2018 à 17:11
11 juin 2018 à 17:11
Ceci devrait vous aider :
<< Du commandement de payer à l’expulsion :
Un locataire qui refuse de payer son loyer ou qui propose de n’en payer au bailleur privé qu’une partie risque à l’issue d’une tentative amiable échouée de recevoir un commandement de payer.
Précisons avant toute chose que contrairement aux idées reçues, le fait de verser au bailleur une partie du montant dû n’aura aucune incidence sur la procédure en cours.
En effet, le locataire ne peut pas imposer au bailleur, une forme d’étalement de la dette (article 1244 du code civil). Aussi, le bailleur peut réclamer un paiement intégral de la créance exigible et refuser un simple paiement partiel.
Le locataire recevra alors de la part du bailleur soit une sommation par lettre recommandée, soit un commandement par voie d'huissier.
À réception d’un commandement de payer, le locataire dispose d’un délai de deux mois pour régulariser sa situation (article 24 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989).
En principe, un contrat de bail locatif contient une clause résolutoire ; celle-ci est activée lorsque le bailleur est notamment confronté à des impayés de loyers. Lorsqu’elle produit effet, cette clause entraîne donc la résiliation du bail automatiquement. Si le locataire ne quitte pas le logement, alors le bailleur pourra demander au juge, son expulsion (article L412-1 du code des procédures civiles d'exécution).
C’est au juge d’apprécier la situation du locataire :
Un locataire en proie à des difficultés sera certes sanctionné mais certainement moins durement qu’un simple « mauvais payeur ». Le délai de deux mois dont il est fait mention ci-avant doit être utilisé notamment pour trouver des solutions afin d’honorer sa dette et ainsi éviter l’expulsion. Un locataire peut de fait demander à bénéficier d’une aide au logement (APL), s’adresser au Fonds de solidarité pour le logement (FSL) ou saisir les services sociaux compétents qui étudieront sa situation (CCAS).
Une fois saisi, le juge d’instance dispose de deux possibilités pour rendre son verdict :
- l’une expose le locataire à la résiliation du bail conduisant irrémédiablement à son expulsion ; - l’autre permet au locataire de disposer d’un nouveau délai pour payer les arriérés locatifs (loyers, charges…). La décision du juge en la matière est souveraine (articles 1244-1 et 1244-2 du code civil).>>
cdt.
<< Du commandement de payer à l’expulsion :
Un locataire qui refuse de payer son loyer ou qui propose de n’en payer au bailleur privé qu’une partie risque à l’issue d’une tentative amiable échouée de recevoir un commandement de payer.
Précisons avant toute chose que contrairement aux idées reçues, le fait de verser au bailleur une partie du montant dû n’aura aucune incidence sur la procédure en cours.
En effet, le locataire ne peut pas imposer au bailleur, une forme d’étalement de la dette (article 1244 du code civil). Aussi, le bailleur peut réclamer un paiement intégral de la créance exigible et refuser un simple paiement partiel.
Le locataire recevra alors de la part du bailleur soit une sommation par lettre recommandée, soit un commandement par voie d'huissier.
À réception d’un commandement de payer, le locataire dispose d’un délai de deux mois pour régulariser sa situation (article 24 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989).
En principe, un contrat de bail locatif contient une clause résolutoire ; celle-ci est activée lorsque le bailleur est notamment confronté à des impayés de loyers. Lorsqu’elle produit effet, cette clause entraîne donc la résiliation du bail automatiquement. Si le locataire ne quitte pas le logement, alors le bailleur pourra demander au juge, son expulsion (article L412-1 du code des procédures civiles d'exécution).
C’est au juge d’apprécier la situation du locataire :
Un locataire en proie à des difficultés sera certes sanctionné mais certainement moins durement qu’un simple « mauvais payeur ». Le délai de deux mois dont il est fait mention ci-avant doit être utilisé notamment pour trouver des solutions afin d’honorer sa dette et ainsi éviter l’expulsion. Un locataire peut de fait demander à bénéficier d’une aide au logement (APL), s’adresser au Fonds de solidarité pour le logement (FSL) ou saisir les services sociaux compétents qui étudieront sa situation (CCAS).
Une fois saisi, le juge d’instance dispose de deux possibilités pour rendre son verdict :
- l’une expose le locataire à la résiliation du bail conduisant irrémédiablement à son expulsion ; - l’autre permet au locataire de disposer d’un nouveau délai pour payer les arriérés locatifs (loyers, charges…). La décision du juge en la matière est souveraine (articles 1244-1 et 1244-2 du code civil).>>
cdt.
Merci pour toutes ces précisions.
Quand nous remplissons la demande d'injonction de payer :
il y a la somme principale qui est le total des loyers dus
il y a les intérêts que l'on peut demander au taux légal ou contractuel c'est bien cela et il faut en mettre le montant mais c'est à prendre en compte selon quand tout sera payer donc pas évidant à calculer ou si vous avez une suggestion je suis preneuse et il me semble que c'est le taux à taux légal qu'il faut prendre non ?
ensuite il y a clause pénale
puis frais accessoires
que mettre dans ces 2 dernières et comment calculer ou quel montant mettre.
Merci beaucoup de votre aide
Quand nous remplissons la demande d'injonction de payer :
il y a la somme principale qui est le total des loyers dus
il y a les intérêts que l'on peut demander au taux légal ou contractuel c'est bien cela et il faut en mettre le montant mais c'est à prendre en compte selon quand tout sera payer donc pas évidant à calculer ou si vous avez une suggestion je suis preneuse et il me semble que c'est le taux à taux légal qu'il faut prendre non ?
ensuite il y a clause pénale
puis frais accessoires
que mettre dans ces 2 dernières et comment calculer ou quel montant mettre.
Merci beaucoup de votre aide
Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?
Posez votre question
Merci pour toutes ces précisions.
Quand nous remplissons la demande d'injonction de payer :
il y a la somme principale qui est le total des loyers dus c'est c'est ok
il y a les intérêts que l'on peut demander au taux légal ou contractuel c'est bien cela nous mettons les taux legal mais celui peut réellement être déterminer que selon le paiement des locataires donc je dois vraiment mettre une sommes précise ? on quand tout sera payer donc pas évidant à calculer ou si vous avez une suggestion je suis preneuse et il me semble que c'est le taux à taux légal qu'il faut prendre non ?
ensuite il y a clause pénale
puis frais accessoires
que mettre dans ces 2 dernières et comment calculer ou quel montant mettre.
est ce que dans clause pénale ont peut mettre 10% de la somme du ?
Peut on également rajouté qu'en cas de décision favorable du juge nous souhaitons que le débiteur soit condamné à supporter l'ensemble des frais de signification par huissier de l'ordonnance d injonction de payer ?
Merci beaucoup de votre aide
Bonne journée
Quand nous remplissons la demande d'injonction de payer :
il y a la somme principale qui est le total des loyers dus c'est c'est ok
il y a les intérêts que l'on peut demander au taux légal ou contractuel c'est bien cela nous mettons les taux legal mais celui peut réellement être déterminer que selon le paiement des locataires donc je dois vraiment mettre une sommes précise ? on quand tout sera payer donc pas évidant à calculer ou si vous avez une suggestion je suis preneuse et il me semble que c'est le taux à taux légal qu'il faut prendre non ?
ensuite il y a clause pénale
puis frais accessoires
que mettre dans ces 2 dernières et comment calculer ou quel montant mettre.
est ce que dans clause pénale ont peut mettre 10% de la somme du ?
Peut on également rajouté qu'en cas de décision favorable du juge nous souhaitons que le débiteur soit condamné à supporter l'ensemble des frais de signification par huissier de l'ordonnance d injonction de payer ?
Merci beaucoup de votre aide
Bonne journée
23 avril 2018 à 21:58
oui nos locataires nous ont donné congés par lettre recommandé avec AR qu'ils ont posté le 15/04/18.
La poste est passé le 16/04 avec ce courrier mais comme nous étions pas à la maison il y a eu une première présentation le 16/04 et nous sommes allés chercher le courrier le 17/04/2018 donc date de distribution du courrier.
merci
Cordialement
24 avril 2018 à 14:09
Donc vous leur faites un courrier de mise en demeure par recommandé AR en leur rappelant les faits : qu'il n'est pas question de payer la journée de monsieur, qu'ils n'ont pas payé tel mois et que leur préavis se termine le 17 juillet 2018 et qu'ils vous doivent les loyers jusqu'à cette date, et leur précisant "en conséquence, nous vous mettons en demeure de nous verser la somme de XX euros (le total des impayés à ce jour) sous 8 jours, et de vous présenter à l'état des lieux pour lequel nous vous proposons la date du XXX 2018."
Vous ne devez les quittances que pour les mois effectivement payés bien évidemment !
24 avril 2018 à 15:06
Sur notre contrat nous avions également précisé "toute somme due (loyer, charges, prestations, taxes ou impositions) non réglées à son échéance produira de plein droit et ce, sans qu'il soit nécessaire de régulariser une quelconque mise en demeure, intérêt au taux légal à la charge du débiteur desdites sommes et ce non compris les frais taxables" sur le loyer non regler à ce jour peut on appliquer l'intérêt au taux légale qui est de 3.73%
elle ne peut pas de son propre gré nous imposer une échelonnement des règlements de 200€ par mois des loyers (limites nous sommes une banque nous faisons crédit gratuit) jusque janvier 2019 alors qu'ils seront déjà partit
Nous avons le crédit de cette maison en location et notre loyer car nous sommes nous même en location au bout d'un moment c'est nous qui n'allons pas y arriver car eux ils ont décidé de prendre une autre location et de partir avant la fin du préavis de 3 mois mais de ce coup là nous paie pas et veut à partir de mai nous régler 200€ tout les mois
ça me fait très peur de me retrouver dans une mauvaise situation financière à cause d'eux .... ça me travail trop et ça m énerve
merci de votre aide vraiment
24 avril 2018 à 16:05
24 avril 2018 à 16:09
je vous tiendrais au courant de la suite, merci beaucoup vraiment