Pleine propriété en indivision et clause de non aliénation.
achourite2017
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Poisson92100 Messages postés 26331 Date d'inscription samedi 15 novembre 2014 Statut Membre Dernière intervention 20 novembre 2024 - 23 oct. 2017 à 09:20
Poisson92100 Messages postés 26331 Date d'inscription samedi 15 novembre 2014 Statut Membre Dernière intervention 20 novembre 2024 - 23 oct. 2017 à 09:20
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condorcet
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20 oct. 2017 à 13:59
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Si jamais nous ne pouvons pas signer la promesse de vente, pouvons-nous nous retourner contre le notaire ?
Faites !
Vous nous ferez connaître le résultat.
Avant de lever les boucliers, il vous serait très utile de relire l'acte et, surtout, d'en comprendre les termes ce qui, apparemment n'est pas votre cas.
Les libéralités entre vifs (telle est la dénomination) ont l'inconvénient d'appauvrir le donateur au profit du donataire.
L'épée de Damoclès reste l'incertitude des décès.
Qui du donateur ou du donataire va décéder le premier ?
S'il s'agit du donateur rien ne se passe puisque, volontairement, il s'est appauvri en donnant.
Par contre, s'il s'agit du donataire, les biens reçus par donation iront à ses ayants droit à titre gratuit (héritiers ou légataires) alors que le donateur ne l'avait pas envisagé.
Pour cette raison il est prévu un droit de retour permettant au donateur de récupérer les biens donnés se trouvant dans le patrimoine du défunt-donataire.
Et pour garantir ou protéger ce droit de retour, une clause additionnelle prévoit l'interdiction de vendre, donner ou hypothéquer les biens donnés pendant la vie du donateur. (je passe sur les détails !)
Aujourd'hui vous êtes confrontés à ce problème d'être pleins propriétaires des biens reçus par donation 20 ans plus tôt sans pouvoir en disposer librement.
Comment en sortir ?
Ce n'est pas en acceptant une promesse de vente de façon unilatérale que vous échapperez à cette prohibition de vendre ce qui légitimement, vous appartient.
Pour y parvenir, l'assentiment du donateur s'impose.
Or l'âge venant et faisant quelques ravages, ce donateur ne dispose pas de tout son discernement pour décider de lever, en toute connaissance de cause, ces interdictions et ce droit de retour, il vous faut emprunter un autre chemin qui est celui de le placer sous curatelle en saisissant le Juge des Tutelles, afin qu'une personne soit désignée aux fins de protéger la personne et SES biens et SES droits, nonobstant ceux des donataires.
Il est tout à fait inutile de vouloir croiser le fer avec tel ou tel autre notaire.
Le notariat existe depuis ce temps éloigné où les Romains occupaient la Gaule et savent parfaitement ce qu'il doit faire et, surtout, ne pas faire, tout simplement en respectant la Loi.
Saisissez le juge des tutelles.
Il se peut qu'il autorise la vente..............rien n'est sûr, car ce n'est pas dans l'intérêt de votre père, affaibli par l'âge et ne disposant certainement de la totalité de ses facultés quelque peu altérés,de renoncer à ses légitimes droits conventionnellement acceptés par les donataires .
Faites !
Vous nous ferez connaître le résultat.
Avant de lever les boucliers, il vous serait très utile de relire l'acte et, surtout, d'en comprendre les termes ce qui, apparemment n'est pas votre cas.
Les libéralités entre vifs (telle est la dénomination) ont l'inconvénient d'appauvrir le donateur au profit du donataire.
L'épée de Damoclès reste l'incertitude des décès.
Qui du donateur ou du donataire va décéder le premier ?
S'il s'agit du donateur rien ne se passe puisque, volontairement, il s'est appauvri en donnant.
Par contre, s'il s'agit du donataire, les biens reçus par donation iront à ses ayants droit à titre gratuit (héritiers ou légataires) alors que le donateur ne l'avait pas envisagé.
Pour cette raison il est prévu un droit de retour permettant au donateur de récupérer les biens donnés se trouvant dans le patrimoine du défunt-donataire.
Et pour garantir ou protéger ce droit de retour, une clause additionnelle prévoit l'interdiction de vendre, donner ou hypothéquer les biens donnés pendant la vie du donateur. (je passe sur les détails !)
Aujourd'hui vous êtes confrontés à ce problème d'être pleins propriétaires des biens reçus par donation 20 ans plus tôt sans pouvoir en disposer librement.
Comment en sortir ?
Ce n'est pas en acceptant une promesse de vente de façon unilatérale que vous échapperez à cette prohibition de vendre ce qui légitimement, vous appartient.
Pour y parvenir, l'assentiment du donateur s'impose.
Or l'âge venant et faisant quelques ravages, ce donateur ne dispose pas de tout son discernement pour décider de lever, en toute connaissance de cause, ces interdictions et ce droit de retour, il vous faut emprunter un autre chemin qui est celui de le placer sous curatelle en saisissant le Juge des Tutelles, afin qu'une personne soit désignée aux fins de protéger la personne et SES biens et SES droits, nonobstant ceux des donataires.
Il est tout à fait inutile de vouloir croiser le fer avec tel ou tel autre notaire.
Le notariat existe depuis ce temps éloigné où les Romains occupaient la Gaule et savent parfaitement ce qu'il doit faire et, surtout, ne pas faire, tout simplement en respectant la Loi.
Saisissez le juge des tutelles.
Il se peut qu'il autorise la vente..............rien n'est sûr, car ce n'est pas dans l'intérêt de votre père, affaibli par l'âge et ne disposant certainement de la totalité de ses facultés quelque peu altérés,de renoncer à ses légitimes droits conventionnellement acceptés par les donataires .