Ouverture d'un mur séparatif de lots lié à la structure immeuble

vupilla Messages postés 3 Date d'inscription samedi 9 septembre 2017 Statut Membre Dernière intervention 11 septembre 2017 - 9 sept. 2017 à 22:17
vupilla Messages postés 3 Date d'inscription samedi 9 septembre 2017 Statut Membre Dernière intervention 11 septembre 2017 - 11 sept. 2017 à 13:42
Bonjour
Mon voisin du dessus (semi professionnel) a ouvert un mur séparatif de lots, partie commune, en parpaings pleins de 15 cm directement lié à la structure principale de l'immeuble. Or cette structure est assez fragile (grandes portées, fissures, flèches préexistantes, ...). Pour éviter toute interférence ou refus des copropriétaires, il a utilisé une jurisprudence permettant d'ouvrir ce mur sans autorisation si celui-ci n'est pas porteur et le faire passer pour une simple cloison. Pour démontrer cela il, avec l’aide de BETs, ont utilisé l'argument que le mur en parpaings n'était pas "armé" ; or d'une part, cela ne me parait pas un critère suffisant pour déterminer s'il est porteur (beaucoup de murs porteurs ne sont pas armés), d'autre part, compte tenu de la fragilité de l'immeuble une étude structure aurait de l’être faite pour en déterminer les renforts. J'ai effectivement des dégâts dans mon appartement, mais je peine à démontrer qu'ils sont la conséquence des travaux de mon voisin malgré que je sois en mesure d'en démontrer la simultanéité par des PVs d’huissier.
Qu'en pensez-vous ? Avez-vous des infos sur cette jurisprudence ? Connaissez-vous des cas similaires ?
Merci d'avance.
Gilles VUPILLA

3 réponses

Utilisateur anonyme
9 sept. 2017 à 22:24
Bonjour,
Avez-vous signalé le problème au syndic ?
Il doit mettre en demeure le copropriétaire de remettre en état d'origine faute d'une autorisation de l'AG.
C'est interdit sans autorisation de l'AG non pas par sa nature, mais parce que le mur de séparation entre 2 lots est une partie commune de l'immeuble (... à vérifier dans le règlement de copro).
+ une déclaration à l'assurance de l'immeuble qui fera expertiser les dégâts que vous avez constatés.
1