HELP situation invivable svp

titours42 Messages postés 4 Date d'inscription dimanche 13 mars 2016 Statut Membre Dernière intervention 13 décembre 2017 - 1 juin 2017 à 17:14
dna.factory Messages postés 25384 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 29 novembre 2024 - 19 juin 2017 à 09:04
Bonjour,

je vais essayer de faire court.
ma copine travaille dans une usine et elle est dans une situation de rupture conventionnelle qui dérape completement..
les faits ( un peu compliqué je suis désolé):

au depart, ma copine ( qu'on appellera A ) et une chef de cette usine (qu'on appellera B) s'entendaient très bien. moi je sortais avec la soeur de cette chef.
un jour j'ai rencontré A et on est tombé amoureux. la petite soeur de B qui etait vraiment mauvaise a demandé a sa soeur de pourrir A au travail par vengeance. depuis ce jour, B n'a plus arreté de crier sur ma copine, l'insulter, voir l'humilier devant temoins.

il est a noter que B avait deja poussé plusieurs personnes au depart, a la demission voir a l'Arret maladie tant elle etait mauvaise ! des "anciens" qui craquent les uns apres les autres aux nouveaux interims qui ne restent pas + d'une journée tant c'est insupportable !

et son patron ( C )laisse TOUT passer, il valide cette atitude ou du moins ne conteste pas. pour lui, aucun probleme, la pitbull fait juste son boulot.

il decide meme d'instaurer des mesures comme chronometrer, installer des cameras pour verifier l'assiduité au travail, supprimer la cafetiere, mettre un brouilleur de portable dans les vestiaires etc... je vous laisse imaginer l'ambiance

ma copine donc, ne pouvant plus supporter cette situation demande a son patron (C) de trouver une solution. il lui offre donc de changer d'entrepot pour ne plus avoir B sur le dos. ce qui ne fonctionne pas du tout etant donné que B revient a la charge chaque jour avec son flot de stress, de cris et de remarques insultantes.

ma copine a bout se met en arret maladie et demande donc une rupture conventionnelle. au depart acceptée par C , (promesses d'arrangement et de comprehension etc etc ...), puis volte face, apres avoir "reflechi" il refuse tout net, devient agressif et ferme le dialogue.
pendant ce temps, regain de violence verbale de B chaque jour, de plus en plus confiante de pouvoir ecraser A a l'usure...
ma copine fait donc appel a un inspecteur du travail ( DIRRECTE ), lui explique tout.

entretien telephonique en reunion, l'inspecteur remet B et C a leurs places, il ordonne que la rupture soit validée et signée au plus vite et que A puisse enfin partir.

C part en vacances et au bout de 15 jours toujours rien... A telephone tous les 3 jours mais jamais de reponse concrete. rien ne bouge. le patron n'avait toujours pas envoyé les documents ouvrant droit a indemniser A pour son arret maladie, il se fou de tout.. il se fait passer pour depressif et donc absent des locaux et ... injoignable !

l'inspecteur rappelle et la, magie, les documents sont envoyés dans la journée par la secretaire..

et voila la situation actuelle:

C a declaré la guerre, le "depressif" s'est bien vite remis et s'est entouré d'un avocat et de son comptable comme il dit, pret a en decoudre pour ne rien donner a A.

il a prit contact avec l'inspecteur et celui ci n'ayant pas le temps de se pencher sur le dossier n'a pu que constater que C etait dans ses Droits..

ma copine est en arret jusqu'a demain, si aucune prolongation ne lui est accordée, elle est condamnée a retourner dans cette fosse a serpents ou elle sera a coup sur encore plus blamee et humiliée.

elle aurait pu se faire aider par la déléguée du personnel, sauf que ca n'est autre que B la déléguée !! ( qui fait partie de la direction car responsable d'ailleur....)

voila, ma copine est desespéree, surement pas les moyens de prendre un avocat, coincée en attendant que l'inspecteur ai le temps de se pencher mieux sur le dossier ( peut etre pas avant 15 jours...)
il lui a dit que C a permis des aménagement de poste pour A et que il a fait sa bonne action et est dans son droit de refuser la rupture... ( sauf que ca n'a rien reglé du tout)

voila pourquoi je me tourne vers vous afin de voir si une solution est envisageable a cet enfer

merci d'avoir pris la peine de lire

2 réponses

dna.factory Messages postés 25384 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 29 novembre 2024 12 895
1 juin 2017 à 17:27
l'inspecteur remet B et C a leurs places, il ordonne que la rupture soit validée et signée au plus vite et que A puisse enfin partir.
Je suis choqué que l'inspecteur du travail puisse ordonner une rupture conventionnelle...
Dans une situation comme ça, l'inspecteur du travail aurait plutôt tendance à rejeter la rupture conventionnelle car elle ne respecte pas les conditions.

Il faut aussi rappeler que la rupture conventionnelle coute de l'argent à l'employeur. C'est pour ça que généralement les employeurs ne voient pas pourquoi ils devraient accorder une rupture conventionnelle à un salarié qui veut s'en aller...

voila pourquoi je me tourne vers vous afin de voir si une solution est envisageable a cet enfer
Bah oui, ça s'appelle la démission.
L'employeur n'a aucun droit de la refuser. Problème réglé.
Les personnes intelligentes cherchent du travail avant de démissionner, dès que la situation commence à se dégrader. Ce qui règle au passage la question du chômage. Et permet aussi de partir pour un poste bien plus intéressant, et de ne pas hésiter à le dire à son employeur.

L'autre solution consiste à porter l'affaire au prud'hommes pour harcèlement. Mais déjà va falloir des preuves (ou des témoignages, mais les collègues ont trop peur à leur fesses pour moufter), mais en plus il faut supporter la pression.
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nbvcxwml Messages postés 174 Date d'inscription vendredi 16 juin 2017 Statut Membre Dernière intervention 10 juillet 2017 69
16 juin 2017 à 20:40
Bonjour, évidemment votre boîte est un nid de serpents, qu'il faut quitter au plus vite

En cas de démission, l'ANPE ne paye pas, SAUF pour un MOTIF LEGITIME. (elle en reconnaît 14, j'ai la liste sous les yeux), dans le cas de votre amie , il faut qu'elle porte plainte d'abord (police, gendarmerie ou Procureur de la République).

Ensuite, elle garde évidemment la copie de la plainte, et elle montre ce motif à l'ANPE, pour être indemnisée par celle-ci.

Je cite : "Démission intervenue à la suite d'un acte susceptible d'être délictueux, survenu dans l e cadre de l'exécution du contrat de travail".
(dans le cas présent, harcèlement manifeste).

Ce texte fait partie de mon refus d'ARE, le document comporte 5 pages, dont j'ai cité un extrait.

Bon courage !!
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dna.factory Messages postés 25384 Date d'inscription mercredi 18 avril 2007 Statut Modérateur Dernière intervention 29 novembre 2024 12 895
19 juin 2017 à 09:04
Porter plainte au pénal.
Rien que ça...
Et sur quelle base s'il vous plait ?

Une affaire comme ça, ça se règle au prud'homme, au civil.
A la limite, une fois les prud'hommes gagnés, et donc avec une preuve du harcèlement, vous pourrez tenter de porter l'affaire au pénal. Mais vous n'aurez rien à y gagner.

Comme je l'ai écrit dans mon message, pour porter l'affaire en justice (que ce soit au civil ou au pénal), il faut des preuves, et le principe des histoires de harcèlement, c'est qu'il n'y a jamais de preuves suffisante.

Ensuite, elle garde évidemment la copie de la plainte, et elle montre ce motif à l'ANPE, pour être indemnisée par celle-ci.
Je serais intéressé de savoir ce qui se passe si après plusieurs mois d'indemnisation, la plainte est rejeté, et donc que les indemnisations soient considérés comme indues...
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