Universalité des biens
jjsmi
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Modifié par BmV le 6/05/2016 à 14:59
jjsmi Messages postés 3 Date d'inscription vendredi 6 mai 2016 Statut Membre Dernière intervention 6 mai 2016 - 6 mai 2016 à 18:07
jjsmi Messages postés 3 Date d'inscription vendredi 6 mai 2016 Statut Membre Dernière intervention 6 mai 2016 - 6 mai 2016 à 18:07
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1 réponse
condorcet
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Modifié par condorcet le 6/05/2016 à 16:03
Modifié par condorcet le 6/05/2016 à 16:03
En cas de décès mon épouse est-elle bien protégée avec cette donation entre époux ?
Oui et non.
Une protection absolue et complète n'est pas possible vis à vis d'époux placés sous le régime légal de la communauté des biens et acquêts.
Les descendants ont la qualité d'héritiers réservataires auxquels revient droit les 3/4 de la succession en présence de 3 enfants.
La donation entre époux permet au survivant d'obtenir la quotité spéciale entre époux composée :
-d'un quart en pleine propriété ;
-de l'usufruit sur les 3/4, la descendance recueillant de cette même fraction en nue propriété.
A première vue, la protection est totale jusqu'au décès de l'époux survivant et il n'est pas juridiquement possible d'en faire davantage.
Dès le décès du premier époux, il en résulte une indivision entre le conjoint survivant et les ayants droit réservataires, bien qu'à ce stade ce conjoint soit détenteur :
-de sa part de moitié en pleine propriété dans la communauté ;
-et des proportions ci-dessus indiquées recueillies dans la succession du premier mourant.
Qui dit "indivision" dit "collégialité", de laquelle n'importe lequel des ayants droit peut demander le partage ou solliciter l'acquisition de ses droits par les autres membres de l'indivision.
Ce risque existe bien que dans la très grande majorité des familles le statu quo soit respecté.
Oui et non.
Une protection absolue et complète n'est pas possible vis à vis d'époux placés sous le régime légal de la communauté des biens et acquêts.
Les descendants ont la qualité d'héritiers réservataires auxquels revient droit les 3/4 de la succession en présence de 3 enfants.
La donation entre époux permet au survivant d'obtenir la quotité spéciale entre époux composée :
-d'un quart en pleine propriété ;
-de l'usufruit sur les 3/4, la descendance recueillant de cette même fraction en nue propriété.
A première vue, la protection est totale jusqu'au décès de l'époux survivant et il n'est pas juridiquement possible d'en faire davantage.
Dès le décès du premier époux, il en résulte une indivision entre le conjoint survivant et les ayants droit réservataires, bien qu'à ce stade ce conjoint soit détenteur :
-de sa part de moitié en pleine propriété dans la communauté ;
-et des proportions ci-dessus indiquées recueillies dans la succession du premier mourant.
Qui dit "indivision" dit "collégialité", de laquelle n'importe lequel des ayants droit peut demander le partage ou solliciter l'acquisition de ses droits par les autres membres de l'indivision.
Ce risque existe bien que dans la très grande majorité des familles le statu quo soit respecté.
6 mai 2016 à 16:54
6 mai 2016 à 17:25
Je vous l'ai écrit.
Il n'est pas possible d'en faire davantage en présence d'enfants réservataires.
Encore que, tout se passe assez bien lorsqu'il s'agit d'enfants communs aux 2 époux.
Dans les familles recomposées avec 2 époux ayant chacun un enfant d'une précédente union + un enfant commun par la suite, les indivisions consécutives au décès du premier époux sont parfois "houleuses".
J'ai confiance dans mes 3 enfants,
Tout dépendra d'eux et de chacun si les gendre ou bru ne leur mettent pas la pression.
je voudrais être sûr que mon épouse soit protégée, mon seul bien est une maison individuelle
Par contre sur ce point particulier la sécurité est assurée.
Le législateur de 2006 permet au conjoint suivant de jouir d'un droit d'usage et d'habitation viager sur le bien immobilier constituant le logement du couple et sur le mobilier le garnissant.
Il s'agit d'un droit matrimonial et non successoral, n'entrant pas dans la composition de la succession du premier mourant.
Cette mesure qu'aurait dû prendre le législateur depuis un siècle tempère les ardeurs des héritiers ne pouvant déloger le conjoint survivant pour vendre le bien immobilier.
Votre notaire ne manquera pas de le rappeler au conjoint survivant lorsque aura sonné l'heure du départ du premier époux.
6 mai 2016 à 18:07