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capsette
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Fred_EasyLoca Messages postés 4 Date d'inscription vendredi 25 mars 2016 Statut Membre Dernière intervention 31 mars 2016 - 26 mars 2016 à 10:47
Fred_EasyLoca Messages postés 4 Date d'inscription vendredi 25 mars 2016 Statut Membre Dernière intervention 31 mars 2016 - 26 mars 2016 à 10:47
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Fred_EasyLoca
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Modifié par Fred_EasyLoca le 26/03/2016 à 10:48
Modifié par Fred_EasyLoca le 26/03/2016 à 10:48
Bonjour,
La location meublée (que vous soyez professionnel ou pas) est considérée comme une activité commerciale. A ce titre, vos loyers et charges sont imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). En fonction de votre situation, il y a deux régimes d’imposition : le régime forfaitaire et le régime réel.
1/ Le régime forfaitaire:
C’est le régime idéal pour les particuliers en raison de sa simplicité. En effet, un abattement forfaitaire est appliqué automatiquement sur le total de vos revenus locatifs quels que soient vos charges.
Pour pouvoir bénéficier de ce régime, vos revenus locatifs ne doivent pas dépasser :
- 32900 € HT par an (en 2016) pour une location saisonnière dite « classique » (hors meublé de tourisme, chambre d’hôte ou gîte rural). Dans ce cas vous bénéficiez d’un abattement de 50 % sur vos revenus locatifs. Cela signifie que seuls 50% de vos recettes seront réintégrées à vos revenus de l’année.
- 82 200 € HT par an (en 2016) pour un meublé de tourisme, chambre d’hôte ou gîte rural. Dans ce cas vous bénéficiez d’un abattement de 71 % sur vos revenus locatifs. Cela signifie que seuls 29% de vos recettes seront réintégrées à vos autres revenus de l’année.
Exemple: Vous percevez un loyer annuel de 10 000 €.
- Pour une location classique, il faudra donc ajouter 5000 € (10 000 € x 50%) à vos revenus de l’année.
- Pour une location classée, 2900 € (10 000 € x 29%) à vos revenus autres de l’année.
Pour déclarer vos revenus, vous devez remplir le formulaire 2042 C.
Au-delà de ces plafonds, vous relevez automatiquement du régime réel.
2/ Le régime réel:
Le régime consiste à déduire de vos revenus locatifs, l’ensemble des dépenses engagées par votre activité (pour connaitre la liste exhaustive, je vous conseille de faire appel à un expert-comptable):
- La taxe foncière,
- Les frais de gestion,
- Les intérêts et assurances des crédits,
- Certains travaux,
- Les honoraires de votre expert-comptable,
- …
Vous pouvez aussi déduire de vos recettes locatives l’amortissement des locaux (2 à 3% par an) et celui du mobilier (10% par an pendant 10 ans)
Pour déclarer vos revenus, vous devez remplir une déclaration spéciale n°2031.
Pour résumer et si vos recettes sont inférieures à 32 900 €, vous êtes soumis par défaut au régime forfaire. Cependant et afin d’optimiser votre fiscalité, vous pouvez opter pour le régime réel. En effet, ce régime peut s’avérer beaucoup plus avantageux que le régime forfaitaire dès lors que le total de vos charges annuelles dépasse 50 % dans le cas d’une location classique et 71 % pour une location classée.
Voilà, j'espère avoir répondu à votre question.
Cdt
La location meublée (que vous soyez professionnel ou pas) est considérée comme une activité commerciale. A ce titre, vos loyers et charges sont imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). En fonction de votre situation, il y a deux régimes d’imposition : le régime forfaitaire et le régime réel.
1/ Le régime forfaitaire:
C’est le régime idéal pour les particuliers en raison de sa simplicité. En effet, un abattement forfaitaire est appliqué automatiquement sur le total de vos revenus locatifs quels que soient vos charges.
Pour pouvoir bénéficier de ce régime, vos revenus locatifs ne doivent pas dépasser :
- 32900 € HT par an (en 2016) pour une location saisonnière dite « classique » (hors meublé de tourisme, chambre d’hôte ou gîte rural). Dans ce cas vous bénéficiez d’un abattement de 50 % sur vos revenus locatifs. Cela signifie que seuls 50% de vos recettes seront réintégrées à vos revenus de l’année.
- 82 200 € HT par an (en 2016) pour un meublé de tourisme, chambre d’hôte ou gîte rural. Dans ce cas vous bénéficiez d’un abattement de 71 % sur vos revenus locatifs. Cela signifie que seuls 29% de vos recettes seront réintégrées à vos autres revenus de l’année.
Exemple: Vous percevez un loyer annuel de 10 000 €.
- Pour une location classique, il faudra donc ajouter 5000 € (10 000 € x 50%) à vos revenus de l’année.
- Pour une location classée, 2900 € (10 000 € x 29%) à vos revenus autres de l’année.
Pour déclarer vos revenus, vous devez remplir le formulaire 2042 C.
Au-delà de ces plafonds, vous relevez automatiquement du régime réel.
2/ Le régime réel:
Le régime consiste à déduire de vos revenus locatifs, l’ensemble des dépenses engagées par votre activité (pour connaitre la liste exhaustive, je vous conseille de faire appel à un expert-comptable):
- La taxe foncière,
- Les frais de gestion,
- Les intérêts et assurances des crédits,
- Certains travaux,
- Les honoraires de votre expert-comptable,
- …
Vous pouvez aussi déduire de vos recettes locatives l’amortissement des locaux (2 à 3% par an) et celui du mobilier (10% par an pendant 10 ans)
Pour déclarer vos revenus, vous devez remplir une déclaration spéciale n°2031.
Pour résumer et si vos recettes sont inférieures à 32 900 €, vous êtes soumis par défaut au régime forfaire. Cependant et afin d’optimiser votre fiscalité, vous pouvez opter pour le régime réel. En effet, ce régime peut s’avérer beaucoup plus avantageux que le régime forfaitaire dès lors que le total de vos charges annuelles dépasse 50 % dans le cas d’une location classique et 71 % pour une location classée.
Voilà, j'espère avoir répondu à votre question.
Cdt