Rompre bail à deux noms

ytsandra Messages postés 1 Date d'inscription lundi 1 décembre 2014 Statut Membre Dernière intervention 1 décembre 2014 - 1 déc. 2014 à 19:55
Valenchantée Messages postés 23513 Date d'inscription samedi 8 octobre 2011 Statut Contributeur Dernière intervention 7 novembre 2022 - 1 déc. 2014 à 20:08
Bonjour, Ma fille et un ami ont loué une petite maison avec un bail à leurs noms respectifs, les parents de chacun étant garant, et caution solidaire.
Suite à des problèmes d'entente, ma fille a donné son préavis de 3 mois (14 novembre jusqu'au 14 Février 2015). Son ami a écrit au propriétaire en lui disant qu'il souhaitait garder la maison pour lui.
Ma fille a d'ores et déjà quitté ce logement, restitué les clefs au propriétaire.

Le propriétaire fait beaucoup "d'histoires" car il dit que si son ami ne paie pas les loyers par la suite, qui les lui paiera ?

Pouvez-vous SVP m'indiquer quels sont les droits et devoirs de ma fille dans cette situation, sachant qu'elle est en situation de grande précarité.

Du mois de Juin au mois de Novembre 2014, le chèque de location a été établi par son "ami", celui étant remboursé par moitié avec un virement bancaire du compte de ma fille à son compte personnel.

Pour le mois de Décembre, il lui a dit (en avertissant le propriétaire sans le mentionner à ma fille) qu'elle paye elle-même sa partie, ce qui a été fait.

Merci de votre réponse
Bien cordialement

Ytsandra

1 réponse

Valenchantée Messages postés 23513 Date d'inscription samedi 8 octobre 2011 Statut Contributeur Dernière intervention 7 novembre 2022 5 536
1 déc. 2014 à 20:08
Bonjour,

Votre fille a tout à fait le droit de donner son congé, et son futur "ex" a lui aussi tout à fait le droit de rester.

Elle est redevable des loyers jusqu'à la fin de son préavis.

Ensuite, tout dépend du fait qu'il existe, ou non, une clause de solidarité dans le bail ... Si oui : elle reste solidaire des paiements jusqu'à la fin du bail en cours, si non : elle ne doit plus rien et n'est plus redevable de quoi que ce soit.

Vous dites que votre fille est en grande précarité : elle touche le RSA ?

Cdlt
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