Remboursement dégât des eaux

Parisien302 Messages postés 14 Date d'inscription vendredi 7 novembre 2014 Statut Membre Dernière intervention 29 décembre 2015 - Modifié par Parisien302 le 7/11/2014 à 21:54
aie mac Messages postés 5182 Date d'inscription vendredi 20 février 2009 Statut Membre Dernière intervention 3 avril 2016 - 30 nov. 2014 à 20:57
Bonjour,

Je suis propriétaire d'un logement parisien (immeuble de 1961) depuis 1996. A mon arrivée dans l'appartement, j'ai fait enduit + peinture + pose de carrelage dans ma salle de bain.

L'année dernière, il y a eu une fuite d'eau assez considérable dans ma salle de bain (plafond + haut du mur). La fuite provenait de ma voisine du dessus qui a fait poser une douche à la place de la baignoire. L'entreprise qui avait effectué ce remplacement n'avait pas complètement imperméabilisé par du carrelage une zone dans la douche où l'eau (par un usage normal) s'est infiltrée abondamment.

Ma voisine a fait réparer cette "mal-façon" dans les 15 jours suivant la fuite.

Après avoir fait le constat à l'amiable, j'ai fait établir un devis qui se montait à 750€ TTC (reprise en plâtre, enduit + 2 couches de peintures).

Or, l'expert de mon assurance a estimé le coût des travaux à 435€ avec un indice de vétusté de 50% non récupérable. Le montant finalement remboursé par l'assurance a été de 217,5€.

J'ai dû accepter cette indemnisation en l'état, mon assurance et l'expert qu'ils ont mandaté sont demeurés inflexibles.

Je suis assuré chez eux depuis 1994, et il s'agit de mon premier ennui impliquant mon assurance habitation (multi-risques).

Ma question est la suivante : est-ce que la vétusté estimée n'est pas un peu élevée? Est-ce que la somme de 435€ n'est pas un peu sous-estimée?

En d'autres termes, me suis-je fait avoir, ou est-ce une situation normale?

Merci pour vos réponses éclairées.

8 réponses

aie mac Messages postés 5182 Date d'inscription vendredi 20 février 2009 Statut Membre Dernière intervention 3 avril 2016 1 327
7 nov. 2014 à 22:46
bonjour

En d'autres termes, me suis-je fait avoir, (...)? 

je n'ose opter pour une autre expression, nettement plus triviale...

Ma question est la suivante : est-ce que la vétusté estimée n'est pas un peu élevée? Est-ce que la somme de 435€ n'est pas un peu sous-estimée?

50% de vétusté pour des peintures de 18 ans, rien à dire sur le principe.
itou pour l'estimation, qui est peut-être un peu faible mais sans quantitatif...

là où ça ne colle pas du tout, c'est que ce dommage vous est causé par un tiers et qu'en conséquence celui-ci vous en doit la réparation intégrale.
certes, c'est votre assureur qui intervient ici et applique ce qu'il pense devoir faire en fonction du contrat souscrit.
mais il a au moins tort sur un point; s'il applique la CIDRE (et il le fait puisqu'il ne vous a pas appliqué de franchise (sauf à ce que votre contrat n'en prévoit pas), la vétusté est conventionnellement au maximum de 25% et est remboursable.
s'il applique 50, il sort du cadre conventionnel et/ou oublie d'en appliquer les conséquences: il doit réclamer à l'assureur du responsable le découvert que vous subissez (ce recours relève en fait de l'application du droit commun).

dès lors, je vous engage à faire un courrier de réclamation à votre assureur en exigeant de lui qu'il aille au bout de son contrat et réclame à la partie adverse votre découvert.
rien ne vous empêche de contester par la même occasion le montant de l'indemnisation si elle est sous estimée (faites éventuellement établir un second devis comparatif pour étayer votre position).
précisez qu'à défaut de suite positive, vous assignerez votre voisin et son assureur auprès du tribunal (de proximité) en réparation de la totalité de vos dommages ** et informerez l'ACPR de ses pratiques contractuelles.

et faites-le réellement (ne pas le faire vous enlèverait tout crédit).
et cherchez d'ores et déjà un autre assureur.

** cette information n'est pas innocente: dans ce cas particulier, la convention qui est appliquée précise que les frais de procédure (et il y en aura, parce que si vous n'avez pas obligation de recours à un avocat, l'assureur ne peut qu'en mandater un) seront à la charge de l'assureur qui n'a pas respecté la convention; donc du vôtre...

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