Situation inquiètante

Question

Bonjour, 
Je m'appelle Camille J'ai 20 ans. Je suis avec mon compagnon depuis 2 ans. IL a une fille d'une précédente qui va avoir 9 ans. Seulement voilà nous sommes face à un problème avec la mère de l'enfant.
Historique:
La mère abandonne son enfant 3 mois après sa naissance
Le père (mon compagnon) la garde et s'en occupe avec l'aide de sa belle mère
La mère se met avec un autre homme. -Cet homme a déjà été arrêté pour des violences de rue
Le père quitte le logement belle mère avec sa fille et s'en occupe seul.
Au bout de 4 ans comme ça, la mère demande à avoir la garde partagée, elle regrette et veut reprendre sa place de mère.
Le père accepte et ensemble ils mettent en place une garde alternée (sans juge ni rien).
Un soir la petite fille appelle son père avec le téléphone de sa mère pour dire que sa mère vient de poignarder son nouveau mec.
Le père est allé chercher la petite au commissériat et un signalement est fait sur l'enfant.
La mère, de son coté porte plainte contre son compagnon pour violence domestique.-son compagnon est condamné et va en prison 9 mois.
Le père n'autorise plus la mère à voir l'enfant (les policiers lui ont conseillés de préserver l'enfant).
Le mère a deux enfant de son compagnon. Seulement comme il est en prison, elle arnaque les allocations familiales en déclarant que sa première fille (fille démon compagnon) est avec elle.
Personne ne s'en aperçoit (le père ne perçoit pas d'allocation)
Quand l'enfant à 7 ans, le père perd son travail et la confie à sa grand mère maternelle (la belle mère donc). Il la paye tous les mois (350€ en liquide car il réussit à trouver un travail non déclaré en attendant). il amène tous les matins sa fille à l'école et continu à faire son éducation.
La mère a un autre enfant (le troisième en dehors de la prière fille). Son compagnon sort avec un bracelet électronique (consigné à domicile), il bat la mère (mais elle ne porte pas plainte à nouveau).
La situation stagne avant le mois dernier.
On apprend que la mère vient d'accoucher à nouveau (4e) et elle désire réunir toute sa famille y compris l'enfant de mon compagnon. Elle a obtenu un hlm et elle compte vivre avec les enfants et son compagnon. Elle accuse sa mère (la belle mère grand mère) d'avoir pris sa fille et demande une médiation familiale.
Cette démarche permet à mon compagnon de se rendre compte que la belle mère à fait une demande de tuteur subrogé.
Bref le monde s'écroule.

MA question arrive enfin: est ce qu'il y a une chance pour que la grand mère obtienne son titre de tuteur et la mère peut elle obtenir la garde ?

Mon compagnon et moi voyons la petite tous les mercredis et les week end. Mon compagnon l'amène encore tous les matins à l'école. IL paye aussi.
Nous déménageons d'ici un mois dans un appartement où la petite aura sa chambre (chose qui empêchais mon compagnon de la reprendre de chez sa belle mère grand mère). Mon compagnon à retrouver du travail, en effet il  a monter un commerce de nourriture libanaise dont il est le patron. De mon côté je fais encore mes études. Cette situation nous inquiète énormément car nous avions l'attention de changer la situation dès l"acquisition d'un nouveau logement et tout risque d'être déduit par ces deux femmes. 
Donc depuis quelques mois on réunit toutes les "preuves" que mon compagnon subvient ux besoins de sa fille (ticket de caisse rentrée, vêtement, liquidité pour la belle mère etc).
La mère je précise, n'a pas vu sa fille depuis 2 ans et ne l'a jamais appelé. Son compagnon est toujours violent d'après ses proches. Les autres enfants n'ont rien subit apriori.

La mère demande la garde la semaine. La médiation nous inquiète car si il y'a une style='text-decoration: underline;'>-enquete-sociale-definition enquête sociale pendant la médiation nous n'auront pas encore déménager et ça pourrait jouer en notre défaveur l'enfant n'ayant pas de place. Que se passerait il dans ce cas ? Si on refuse la médiation est ce négatif ? Que faire alors ?

Mais la grand mère me fait plus peur que la mère.
Donnez moi vos avis, vos conseils pour bétonner notre dossier. Merci d'avance

sophiag · Answer

Bonjour
Reprenez l'enfant chez vous et prenez un avocat . Ne le donnez plus à la grand mère.

sophiag · Answer

Bonjour
Je donne des nouvelles du post de napnapleone car nous avons du pour des raisons de confidentialités, continuer sur  un certain registre en privée.
Pour ceux qui suivent, elle et le papa vont donc récupérer l'enfant à l'école et aménager un lit dans le studio en attendant l'appartement.
Ils ont eu confirmation par un avocat de leur bon droit . 

Comme ils s'attendent aussi à des représailles de la famille, ils vont le changer d'école et avertir la police, ainsi que contacter une assistante sociale.

Je tenais aussi à souligner que le forum (ceux qui suivent le sujet) sont admiratifs de la dévotion, du courage de Napnapléone qui n'a que 20 ans et une maturité que beaucoup de personne peuvent lui envier, en plus d'une grande sagesse.

J'ai un petit message pour l'ami de Napnapleone . (et dites le lui)

Qu'il sache se montrer reconnaissant , qu'il n'oublie pas un tel investissement le jour ou il y aura un petit diferent car à mon avis (de maman), il ne trouvera jamais une autre femme aussi bien que vous.$
Faites lui lire mon message car vous êtes vraiment méritante.

On se tient informer.

napnapoleone · Answer

Bonjour, 
Je viens donné des nouvelles afin d'encourager tous ceux qui pourraient se sentir concerné par ce sujet. 
Depuis 1 an: 
Nous avons récupérer l'enfant et l'avons scolarisée près de chez nous, elle a été suivie par un psy et un orthophoniste pour ses difficultés. Mais il y avait beaucoup de lacunes, carences éducatives graves (mensonges, violences verbales et physiques parfois).Nous avons continué à lui faire rencontrer sa grand-mère et sa famille maternelle à petite dose. Nous avons essayé de rétablir un lien avec sa mère sous les conseils du psy en la confiant quelques après-midi et en imposant des rendez-vous téléphoniques (malheureusement trop manqués par la mère).  Jusqu'en janvier 2014, où j'ai été convoqué par le commissariat de ma ville pour être entendu pour "violence sur mineurs de moins de 15 ans". L'enfant est aussi entendu sans rien nous expliquer. Avec la plainte nous comprenons que l'enfant influencé par sa grand-mère et sa mère a raconté que je la battais. L'ASE a été saisi de l'enquête au bout de 3 mois j'ai été disculpée de tout et mon casier reste vierge.Mais le préjudice moral a été dur à encaissé. La grand-mère a lancé une procédure judiciaire auprès du juge des enfants pour récupérer la garde de l'enfant et faire valoir son droit de visite et d'hébergement (sans précisé que nous lui en laissions un ). 
En mars 2014, nous avons été convoqué par le juge des enfants avec la mère et la grand-mère nous insultant de tous les noms, me traitant de maratre et traitant son père d'irresponsable. Elles ont joué sur la plainte des violences sur mineur et ont émis un doute sur le suivie médicale de l'enfant. Pour contrer tous leurs mensonges nous avions des preuves, des lettres de médecins, des lettre sur l'honneur. Mais le juge demande un complément d'enquête par un organisme sociale. Il nous accorde la garde provisoire et demande un droit d'hébergement pour la mère et la grand-mère 1 WE par mois. (eh oui meme à la grand-mère). 
En juillet, la grand-mère nous préviens que les violences conjugales ont repris chez sa fille et nous dis qu'elle va en parlé au juge et qu'elle est en faveur du maintient de la garde chez nous. Surpris mais heureux, le papa de l'enfant se rapproche d'elle aussi pour l 'enfant (qui continuait à avoir un comportement immature, violent, échec scolaire). 
En aout, nous repassons devant le juge des enfants, le rapport d'enquête étant en notre faveur reconduit la garde chez nous en attendant la décision d'un juge des affaires familiales. La mère en revanche est réprimandée par le juge qui prend note de tous les WE ratés, de la reprise des violences et l'indifférence pour sa fille. Elle a donc une enquête pour ses trois autres enfants, une expertise psychiatrique obligatoire et un médiateur pour elle et ses autres enfants. La grand-mère n'a plus de droit d'hébergement  prévu mais doit s'entendre à l'amiable avec le père,la mère 2 XE par mois pour restauré le lien brisé. Une AEMO est lancé pour 6 mois, c'est assez frustrant mais ça sera peut être une aide pour l'enfant après tout. Il faut accepter l'aide car on en a vraiment besoin tout au long de ce genre de procédure. 
Depuis la rentré, la grand-mère continu dans son vice procédurié en rapportant aux éducateurs de l'AEMO que l'enfant est angoissé malheurese chez nous, que le papa travaille trop et que je la garde trop souvent. Elle envoie des recommandés au juge demandant d'autre WE etc. La mère ne viens jamais pour prendre sa fille en WE et n'appelle plus depuis 1 mois. Mais elle nous envoie des recommandé d'avocat en nous accusant de ne pas lui confier l'enfant et la privant de sa fille. Cela ne s'arrête jamais, il faut sans cesse se battre pour que la vérité soit entendu. 
Entre temps nous avons déménagé dans un deux pièces tout petit, mais c'est  très récent. Et les enquêteurs sociaux ne comptent pas sur les m2 en premier mais sur le bien être de l'enfant. Sachez que ce genre de projet et de procédure sont longues, déprimantes, lourdes à porter. Malheureusement l'enfant reste suivi par un psy et rien n'y change et présente toujours autant de difficultés. Entre moi et elle c'est très difficile, elle me rejette et fait en sorte de toujours me mettre en situation d'échec face à son père. Je me suis beaucoup impliqué avec elle et ça ne paye pas. Je pensais il y a un an e postant que ça serait beaucoup plus simple et que les choses pourraient bouger. C'est très long et difficile avec l'enfant et la famille, mais juridiquement ça a payé et la justice à été plutôt bien dans notre affaire. Nous attendons encore l'audience avec le JAF mais c'est plutot bien parti et notre avocate fait du bon boulot. 
J'espère que mon témoignage pourra vous donner une idée de l'effort et de la vie qu'on peut avoir lorsqu'on se lance ainsi dans un combat. 
Les conseils de sophiag ont aidé, l'avocat s'est vraiment montré essentiel et continue à être essentiel car ce n'est toujours pas fini.

Bon courage !

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