Litiges vendeur/acheteur d'un véhicule ancien

roscalen Messages postés 1 Date d'inscription jeudi 27 mars 2014 Statut Membre Dernière intervention 27 mars 2014 - 27 mars 2014 à 22:49
jmp59 Messages postés 29298 Date d'inscription mercredi 9 juin 2004 Statut Contributeur Dernière intervention 25 novembre 2015 - 28 mars 2014 à 01:13
Bonjour,
propriétaire d'une alpine a110 (année 1970) depuis 1981, nous l'avons vendue dans l'état il y a 5 ans. Au bout de 5 années, le nouvel acheteur nous assigne en expertise (fait hier). Après avoir "dépecée" entièrement la voiture, il veut démontrer nombres "défauts" et insiste dans les détails (du boulon, à la moquette en passant par le moteur qu'il a démonté, l'épaisseur de la fibre de verre et j'en passe....il se plaint de ne pas avoir tout d'origine)
Il est difficile à notre expert de faire son expertise contradictoire vu l'état décomposée de la voiture.
Nous l'avons vendu dans l'état, rénovée mais évidemment pas avec des pièces d'origine, l'acheteur en ayant eu pleine connaissance avant l'achat et ayant vu toutes les photos de la rénovation.
Il ne souhaite pas annuler la vente mais veut chiffrer des pièces d'origine pour retaper le véhicule. Ce serait sa demande
Questions :
Si nous refusons sa demande, peut-il nous assigner en justice ?
Quel recours pouvons-nous avoir pour nous défendre contre l'acheteur qui veut donc rénover le véhicule en nous demandant participation financière pour toutes les pièces d'origine?
Nous l'avons vendu 40 000 euros sachant que la carte grise , à elle seule, en vaut a peu près 28000 euros.

Merci de votre aide et de vos conseils

1 réponse

jmp59 Messages postés 29298 Date d'inscription mercredi 9 juin 2004 Statut Contributeur Dernière intervention 25 novembre 2015 3 792
28 mars 2014 à 01:13
Bonjour,

T'assigner en justice, il peut toujours ! C'est pas défendu.
Mais quant à ses chances d'obtenir satisfaction au bout de 5 ans je doute fort qu'il puisse y avoir une jurisprudence dans ce sens
D'ailleurs son souhait est tout-à-fait irréalisable; les pièces d'origine ne se trouvant plus sur le marché depuis longtemps.

Errare humanum est, perseverare diabolicum.
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