Arrêté de peril grave et imminent : droits pour le locataire?
Tessa2A
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Modifié par kasom le 31/10/2013 à 22:49
Tessa2A Messages postés 8 Date d'inscription jeudi 31 octobre 2013 Statut Membre Dernière intervention 2 juillet 2014 - 3 nov. 2013 à 12:14
Tessa2A Messages postés 8 Date d'inscription jeudi 31 octobre 2013 Statut Membre Dernière intervention 2 juillet 2014 - 3 nov. 2013 à 12:14
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sophiag
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3 nov. 2013 à 11:56
3 nov. 2013 à 11:56
Bonjour
L'obligation de reloger existe pourtant en cas d'arrêté de puéril, source ADIL
http://www.adil34.org/fileadmin/Sites/ADIL_34/Notes_et_modeles/depliants_habitat_indigne/DEPLIANT_INTERDICTION_DEFINITIVE_D_HABITER.pdf
Vous êtes locataire et votre logement vient d'être frappé d'une
mesure de police vous interdisant définitivement de continuer à
occuper les lieux (arrêté d'insalubrité ou de péril, locaux reconnus
comme impropres à l'habitation arrêté destiné à faire cesser une
situation d'insécurité (notamment incendie) dans un
établissement d'hébergement (en premier lieu les hôtels meublés)
vous bénéficiez d'une protection légale vous permettant
notamment selon la nature de la mesure :
- de suspendre le paiement du loyer
- de bénéficier d'un droit à relogement par le
propriétaire ou à défaut d'un relogement par le préfet
ou le maire, s'il ne respecte pas son obligation
- d'un droit à indemnités
QUELS SONT LES OCCUPANTS BENEFICIAIRES D'UNE
PROTECTION ?
Les occupants protégés sont les titulaires d'un droit d'usage, les
locataires, les sous-locataires, les occupants de bonne foi, les
résidents des foyers et autres établissements d'hébergement
(hôtels meublés) dès lors que le logement constitue leur habitation
principale.
Que faut-il entendre par occupant de bonne foi ?
Est un occupant de bonne foi, la personne qui dispose d'un titre
régulier (par exemple un bail) lui permettant d'occuper le bien et qui
a respecté ses obligations légales ou contractuelles telles que le
paiement du loyer. Ainsi un squatter, personne entrée dans les lieux
par voie de fait, ne peut être considéré comme occupant de bonne
foi. De même le locataire dont le bail a été résilié par le juge avant
la notification de l'arrêté, ne pourra bénéficier de la protecti
L'obligation de reloger existe pourtant en cas d'arrêté de puéril, source ADIL
http://www.adil34.org/fileadmin/Sites/ADIL_34/Notes_et_modeles/depliants_habitat_indigne/DEPLIANT_INTERDICTION_DEFINITIVE_D_HABITER.pdf
Vous êtes locataire et votre logement vient d'être frappé d'une
mesure de police vous interdisant définitivement de continuer à
occuper les lieux (arrêté d'insalubrité ou de péril, locaux reconnus
comme impropres à l'habitation arrêté destiné à faire cesser une
situation d'insécurité (notamment incendie) dans un
établissement d'hébergement (en premier lieu les hôtels meublés)
vous bénéficiez d'une protection légale vous permettant
notamment selon la nature de la mesure :
- de suspendre le paiement du loyer
- de bénéficier d'un droit à relogement par le
propriétaire ou à défaut d'un relogement par le préfet
ou le maire, s'il ne respecte pas son obligation
- d'un droit à indemnités
QUELS SONT LES OCCUPANTS BENEFICIAIRES D'UNE
PROTECTION ?
Les occupants protégés sont les titulaires d'un droit d'usage, les
locataires, les sous-locataires, les occupants de bonne foi, les
résidents des foyers et autres établissements d'hébergement
(hôtels meublés) dès lors que le logement constitue leur habitation
principale.
Que faut-il entendre par occupant de bonne foi ?
Est un occupant de bonne foi, la personne qui dispose d'un titre
régulier (par exemple un bail) lui permettant d'occuper le bien et qui
a respecté ses obligations légales ou contractuelles telles que le
paiement du loyer. Ainsi un squatter, personne entrée dans les lieux
par voie de fait, ne peut être considéré comme occupant de bonne
foi. De même le locataire dont le bail a été résilié par le juge avant
la notification de l'arrêté, ne pourra bénéficier de la protecti