Question sur les devoirs de l'employeur pour un handicapé psych

Bonjour,

Mon ami est Cotorep, en invalidité 2è catégorie et travaille 10h30 par semaine en CDI.

Son chef de rayon est d'après le psychologue, un pervers narcissique. Son jeu favori est d'intimider mon ami devant les clients ou devant ses collègues (ex: X était en colère contre toi car tu n'as pas rangé telle chose alors que c'est le chef lui-même qui a ordonné autre chose à mon ami), (ex: dire à un stagiaire d'aller voir mon ami et de lui dire "laisse moi ta place, de toute façon tu ne travailles que 2 jours par semaine"), (ex: dire qu'une histoire entre 2 cotorep est vouée à l'échec (je suis cotorep et travaille dans la même entreprise)), (ex: poser des questions sur sa vie sexuelle), (ex: déclarer en plein magasin: "ici ça devrait être interdit aux shyzophrènes" devant mon ami et les clients après le passage d'un bon client qui est selon le chef de rayon, schyzophrène *humour), et j'en passe (il a aussi un certain *humour envers toutes les minorités religieuses, des clients ne souhaitent plus venir et ont failli porter plainte).

Les collègues ne veulent en aucune façon se plaindre officiellement car ils ont peur des représailles.

La directrice adore son chef de rayon qu'elle trouve "gentiment provocant" et déclare que mon ami n'a pas d'humour, ne souhaite pas faire de réunion entre les protagonistes impliqués car il n'y a aucun problème, que ce chef de rayon a des enfants et un divorce à gérer (soit de vrais problèmes), et ne souhaite pas organiser les horaires de mon ami de façon à ce qu'il ne soit plus en présence de son chef de rayon (sachant que mon ami a déjà divisé ses horaires de travail par 2, sans qu'il y ait d'aide pour compenser le manque financier, car il souffrait trop de l'attitude de son chef) car elle n'a pas d'obligation de protéger mon ami de son chef.

Actuellement elle ne répond plus aux mails de mon ami, dans le dernier qu'elle a envoyé, elle déclare que le magasin n'est pas un hôpital de jour (avec un point d'exclamation) et que seuls des gens compétents en matière de maladie mentale peuvent aider mon ami, car de son coté, elle a tout fait pour adapter le poste de mon ami.

Le directeur général est sur Paris et nous souhaitons lui faire un courrier afin de lui exposer ces problèmes, et trouver une solution car mon ami adore son travail et est en arrêt maladie depuis plus d'un an. Il veut juste qu'on le laisse travailler en paix.

Ma question est simple (même si aucun défenseur des droits et autres organisations (SAMETH et CAPEMPLOI) ne souhaitent y répondre):
Peut-on demander au directeur général d'intervenir en faveur de mon ami afin que ce dernier puisse travailler et retrouver une vie sociale en demandant l'aménagement des horaires de mon ami?
En gros, aménager des horaires ferait-il partie des obligations de l'employeur quant à l'adaptation d'un poste pour un handicapé en l'occurrence psychique (dépression et troubles de la personnalité)?

Merci d'avance pour l'aide que vous pourrez nous apporter (n'hésitez pas à nous faire part de toutes les suggestions qui vous viennent à l'esprit).

Cordialement,
Souri_73