"La porte de la voie en Justice ne vous est pas fermée"

philaminte Messages postés 32 Date d'inscription lundi 8 octobre 2012 Statut Membre Dernière intervention 23 juin 2014 - 21 juil. 2013 à 15:35
philaminte Messages postés 32 Date d'inscription lundi 8 octobre 2012 Statut Membre Dernière intervention 23 juin 2014 - 22 juil. 2013 à 08:41
@ A rio loco:
En ce qui concerne la rédaction d'un acte de vente pour un immeuble qui comporte des servitudes passives de fait(passage des locataires d'un voisin par notre couloir, présence des sonnettes et des boîtes à lettres des locataires de ce même voisin sur notre porte) , le notaire a écrit:
"l'acquéreur souffrira les servitudes (de fait) qui grèvent le bien: servitudes passives, apparentes ou occultes, continues ou discontinues, SAUF A S'EN DEFENDRE, à ses risques et périls, sans aucun recours contre les vendeurs..."
Vous me répondez que "la porte est ouverte pour une action en Justice".
Qui doit agir en Justice, contre celui qui profite des servitudes de fait, dans ce cas?
Les vendeurs ou l'acquéreur?
Selon la phrase du notaire, lequel de l'acquéreur ou des vendeurs pourra être amené à assigner en Justice celui qui profite des servitudes de fait?
Merci de bien vouloir m'apporter des précisions à ce propos.

2 réponses

Bonjour. Si je vous ai indiqué que "la porte d'une action en justice ne vous était pas fermée" par cette clause, cela signifie que c'est à vous qu'il appartient d'engager l'action si vous estimez que ces servitudes ne sont pas légales. La clause que comporte l'acte dégage le vendeur de toute obligation. En d'autres termes, cela signifie que vous en faites votre affaire.
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philaminte Messages postés 32 Date d'inscription lundi 8 octobre 2012 Statut Membre Dernière intervention 23 juin 2014 1
22 juil. 2013 à 08:41
@A rio loco,
Merci de m'avoir donné, à nouveau, des précisions à propos de la formule "sauf à s'en défendre" contenue dans l'acte de vente qui me concerne et des servitudes auxquelles il fait référence!
Donc, C'EST A MOI EN TANT QU'ACQUEREUR d'un bien grevé d'une servitude (servitude non actée mais existant depuis 20 ans), DE FAIRE CESSER CES SERVITUDES, puisque le vendeur et le notaire se sont "couverts" par la formule: "l'acquéreur souffrira les servitudes (de fait), SAUF A S'EN DEFENDRE, à ses risques et périls, sans aucun recours contre les vendeurs"
.Pour faire cesser ces servitudes de fait (non actées) et faire, donc, en sorte que le voisin utilisant ces servitudes, cesse d'en user d'autant plus, qu'il a chez lui, sa propre entrée, LE RECOURS A UN HUISSIER DE JUSTICE remettant un courrier à ce voisin et lui donnant un délai raisonnable (quel délai?), pour qu'il puisse se réorganiser pour faire passer ses locataires par sa propre porte et pour installer leurs sonnettes et leurs boîtes à lettres sur sa propre porte d'entrée suffirait-il ou faudrait-il aller jusqu'à l'assignation en Justice?
Encore merci de bien vouloir m'éclairer à ce sujet!
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