Demande de conseil résidence principale si j'étais veuve

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syl149 Messages postés 19 Date d'inscription mercredi 13 mars 2013 Statut Membre Dernière intervention 24 janvier 2015 - 14 mars 2013 à 13:12
 syl149 - 20 mai 2013 à 21:50
Bonjour,
Je suis mariée depuis 1980 sous le régime de la séparation de biens: mon mari a plusieurs biens dont notre résidence principale qu'il a acheté en 1980 et dont la valeur a été X 10 (170 m2 dans un beau quartier).
Mon mari a 76 ans soit 14 ans de plus que moi et n'a rien prévu pour sa succession.
Je suis médecin et travaille dans son appartement. Je n'ai aucun bien.
Mon mari vient d'avoir un petit problème cardiaque. Je peux mourir avant lui ou lui, avant moi.
Si je deviens veuve, j'ai droit au maintien dans les lieux pendant 1 an
Je voudrais savoir si, tout en gardant la séparation de bien, il pourrait mettre cette résidence principale dans une société d'acquêts, en m'attribuant cette résidence principale au survivant de façon gratuite?
Par ailleurs, ce qui serait très important pour moi, serait de savoir si j'étais veuve, si je pourrais bénéficier de l'exonération de plus values si je vendais cet appartement que nous occupons depuis 1980 et qui a pris beaucoup de valeur.
Merci

29 réponses

syl149 Messages postés 19 Date d'inscription mercredi 13 mars 2013 Statut Membre Dernière intervention 24 janvier 2015
28 mars 2013 à 22:47
Bonsoir Condorcet,
Ma.fille est allée,à la conférence sur succession , transmission
Elle me dit que, même, sans donation au dernier vivant, je peux profiter de 100% d'usufruit au décès de mon mari
J'avais demandé au notaire, lors de mon RV, que m'apporte la donation au dernier vivant:" vous êtes 'mieux protégée", mais comment mieux protégée. Je ne comprends pas?? Peut être sur la résidence principale, propriéténde mon mari?
Merci pour vos éclaircissements
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condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 18 268
28 mars 2013 à 23:32
Je ne comprends pas??
La donation au dernier vivant prend en considération diverses situations pouvant éventuellement se présenter (perte des enfants,pas de descendance, succession revenant aux collatéraux) de telle façon que le conjoint ne soit pas pris au dépourvu.
Raison pour laquelle la donation au dernier vivant est le meilleur rempart contre les aléas de la vie.
Si tout se passe bien,qu'il n'y ai pas de donation au dernier vivant, le conjoint à le choix entre 100% en usufruit et le quart en pleine propriété + le droit d'usage et d'habitation viager sur la résidence principale, domicile au décès.
Des centaines de milliers de couples adoptent cette formule de la donation au dernier vivant en raison de sa souplesse et son adaptation à toutes les cas de figure.
Ne pas croire que votre notaire vous ait incité à engager des frais (peu élevés d'ailleurs) pour adopter cette solution.
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syl149 Messages postés 19 Date d'inscription mercredi 13 mars 2013 Statut Membre Dernière intervention 24 janvier 2015
28 mars 2013 à 23:41
Ôtez vous de l'idée, que,même un instant, j'ai pensé frais de notaires!
le notaire de la chambre qui était très bien me l'a conseillé pour me protéger encore plus. Il m'a d'ailleurs, vue la situation de propriétaire privé de mon mari, plutôt conseillé l'usufruit . Pour moi,médecin, quand je vois les soucis de mon mari, je me vois mal propriétaire...
Dans ma situation, mariée depuis plus de 30 ans, 2 enfants en commun et personne d'autre, je ne comprenais pas bien l'intérêt/aux droit si du conjoint survivant. Voilà
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Bonjour Condorcet,
Je me suis armée de courage et ai entamé la question de la succession de mon mari. Les discussions ont duré plusieurs jours... Cela a été très dur.
La donation au dernier vivant, il n'est pas d'accord, car avec tous ses revenus immobiliers, j'aurais de quoi vivre. Il prévoit une rente, pour que mon niveau de vie soit préservé: très bonne nouvelle.
Je lui ai parlé de ma visite à la chambre des notaires.
Le seul argument pertinent qu'il retienne est qu'il fasse quelque chose, s'il décédait alors que je suis et travaille dans notre résidence principale, pour que je puisse vendre son appartement de 175 m² en étant exonérée du paiement des plues values colossales.
Vous aviez dit que si, à son décès, j'habitais la résidence principale, selon la législation actuelle (qui peut changer, surtout avec ce gouvernement), je pouvais vendre en étant exonérée de plus values
Ma question: y a t-il un moyen sûr pour que je sois vraiment exonérée au cas où: une communauté conventionnelle uniquement sur la résidence principale?
Le dernier "que choisir" sur les notaires, dit qu'il vaut mieux se renseigner avant d'aller voir un notaire. Cela est malheureusement valable dans d'autres domaines, y compris la médecine que je ne connais que trop bien.
Merci
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condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 18 268
15 mai 2013 à 10:04
y a t-il un moyen sûr pour que je sois vraiment exonérée au cas où: une communauté conventionnelle uniquement sur la résidence principale?
Bien sûr mais vous situez mal le problème.
L'exonération de l'impôt sur la plus-value concerne la "résidence principale" du vendeur au moment de la vente et non à l'ouverture de la succession.
Par ailleurs, en raison de l'instabilité de la législation fiscale (et ce n'est pas fini) depuis quelques années rien n'indique qu'au moment voulu, cette exonération existe encore.

dit qu'il vaut mieux se renseigner avant d'aller voir un notaire.
Cette observation est valable dans toutes les corporations.
Il existe les "bons" et les "moins-bons" !
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syl149 Messages postés 19 Date d'inscription mercredi 13 mars 2013 Statut Membre Dernière intervention 24 janvier 2015
15 mai 2013 à 10:13
Oui, j'ai oublié de dire que si je me trouvais seule dans ma résidence principale de 175 m2, je voudrais vendre, car ce serait beaucoup trop grand pour moi. Et le faire en étant exonérée de façon certaine de plues values
Donc, quelle(s) disposition(s) peut prendre mon mari (et il est décidé à faire quelque chose pour cela). J'espère que le problème est mieux posé...
Merci
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syl149 Messages postés 19 Date d'inscription mercredi 13 mars 2013 Statut Membre Dernière intervention 24 janvier 2015
15 mai 2013 à 15:44
Pas de réponse, je suis déçue
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Bonjour Condorcet
Depuis 15 jours, nombreuses discussions avec mon mari, dures et parfois douloureuses
Rappel 2 enfants en commun et pas d'autre: un fils et une fille majeurs
Mon mari a 76 ans et pour lui, la transmission du nom et du patrimone par notre fils est fondamentale
À son décès (s'il meut avant moi), il peut avoir attribuer la quotité disponible (soit 1/12 de la masse successorale ) à son fils. Mais vu l'importance de son patrimoine, il trouve que c'est peu, car j'aurais 1/4 en pleine propriété.
Il souhaite.donc, qu'à mon décès, notre fils ait les 2/3 de ma.succession et ma fille 1/3.
Il m'a dit qu'il ne se conterait pas de paroles de ma part, mais exigerait un acte écrit
As t-il le droit de faire cela (je sais, ce sont ses biens) et comment peut-il le faire?
Merci
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condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 18 268
20 mai 2013 à 18:46
As t-il le droit de faire cela (je sais, ce sont ses biens) et comment peut-il le faire?
Il a tous les droits.
Toute personne est libre de choisir ses successeurs (ses ayants droit) selon le code civil.
Le conjoint n'étant pas un héritier réservataire peut être complètement écarté de la succession par un testament désignant ses légataires universels, en l'occurrence ses enfants, et même le priver du droit d'usage et d'habitation.
C'est d'ailleurs ce qu'il souhaite en léguant à votre fille le minimum incompressible qu'est ce tiers de la "réserve" et au fils outre ce tiers réservataire + le dernier tiers de la quotité disponible.
Sa persistance dans son objectif ne laisse rien prévoir de favorable à votre endroit.

Il m'a dit qu'il ne se conterait pas de paroles de ma part, mais exigerait un acte écrit
Quel écrit ? Puisque le conjoint survivant subit et ne peut rien exiger en présence d'un testament tel qu'il le prévoit.
Le plus avantageux serait qu'il ne fasse rien, la dévolution légale prendrait le relais
.Au moins vous pourriez choisir l'usufruit sur la totalité ce qui semble le plus approprié ou le quart en pleine propriété,selon la dévolution légale.
Mais en optant pour ce quart, vous seriez dans l'indivision avec les enfants avec cette épée de Damoclès que l'un d'eux exige le partage.
Feindre l'indifférence et ne plus en parler serait peut-être la meilleure solution.
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Vos propos, Condorcet, me font peur.
Il m'a dit que j'aurais le 1/4 en pleine propriété et m'a demandé quel revenu mensuel je souhaiterais!...
Qu'entendez vous par "épée de Damoclès que l'un des enfants exige le partage, car indivision"
Sinon, vous pavez raison "feindre l'indifférence", mais Mr,risque de m'en reparler....
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condorcet Messages postés 39501 Date d'inscription jeudi 11 février 2010 Statut Membre Dernière intervention 21 juin 2023 18 268
20 mai 2013 à 20:48
Il m'a dit que j'aurais le 1/4 en pleine propriété
Bizarre puisqu'il veut tout léguer à ses enfants.
Où prendra-t-il ce quart ?

m'a demandé quel revenu mensuel je souhaiterais!...
Il envisage peut-être de prévoir une rente par un testament, legs particulier ?

Qu'entendez vous par "épée de Damoclès que l'un des enfants exige le partage, car indivision"
Nul n'étant tenu de demeurer dans l'indivision, l'un des légataires (vos enfants) peuvent demander le partage entraînant la disparition de l'indivision.

"feindre l'indifférence", mais Mr,risque de m'en reparler....
Attendre et voir.
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Attendre et voir.
Je vous tiendrai au courant
Je me sens assez mal...
Merci pour vos éclaircissements
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Bonsoir,
Après réflexion , vous dites que le conjoint survivant, qui je croyais était protégé par la loi, peut être déshérité par un testament.
Cela cadrerait avec le montant du revenu mensuel qu'il m'a demandé. Je n'ai d'ailleurs pas répondu.
Je suis très inquiète, répondez moi,SVP
Merci
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