Occupation de combles par des copropriétaires

Résolu
claude - 27 mars 2011 à 18:49
Rochat1 Messages postés 12904 Date d'inscription jeudi 3 mars 2011 Statut Membre Dernière intervention 10 octobre 2024 - 28 mars 2011 à 13:20
Bonjour,
Je suis copropriétaire d'un logement dans un immeble de 48 appartement depuis 2007.
En 2005, un nouveau copropriétaire (A) a "annexé " les combles attenantes à son logement pour l' agrandir, notamment en perçant un mur porteur. Il prétend avoir pris une assurance pour les travaux, avoir eu une autorisation du syndic actée en AG et un permis de construire pour la mise en place d'un vélux. Par contre la partie de comble annéxée n'a pas été achetée à la copro et le réglement de copro n'a pas été modifié. 5 autres copropriétaires ont suivi son exemple mais sans avis ni autorisation du Syndic.

Comme (A) a l'intention de vendre son appartement il doit rendre les combles annéxés et les remettre en état. Situation normale mais curieuse pour ce qui suit: ce copropriétaire, par un avocat, vient de citer devant le TGI les 5 copros qui ont aussi annéxé une partie de combles ainsi que tous les autres copropriétaires ( in solidum) demandant à être indémnisé du montant des travaux qu'il a réalisés inutilement!!
Situation Ubuesque pour le non juriste que je suis.
Dois je faire une lettre R/AR au TGI pour témoigner de la situation illégale du copro (A) et de ses compères avant qu'il rende son jugement, ou/et dois je mettre en demeure le Syndic d'user des moyens dont il dispose pour revenir à une situation normale conforme au réglement de copro quitte à le missionner pour citer nos voisins "indélicats" devant le TGI.
Merci de vos conseils et d'attirer mon attention sur les erreurs à ne pas faire car , ou bien (A) joue au poker ou bien il est bien documenté. .

3 réponses

Utilisateur anonyme
28 mars 2011 à 05:48
bonjour : A votre place, j'en parlerais d'abord au syndic pour voir ce qu'il en pense.
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Bonjour,

"Seul le syndic représente la copropriété devant un tribunal, et non le conseil syndical (cass. civ. 3e du 22.5.90, n° 89-11.659).

Il n'a pas besoin d'autorisation pour la défendre lorsqu'elle est attaquée en justice (art. 55 du décret de 1967.
Il en va de même lorsqu'il agit en référé (procédure d'urgence permettant d'obtenir une décision rapide), par exemple pour faire cesser des travaux éxécutés par un copropriétaire sur les parties communes sans autorisation de l'AG. Il n'a pas non plus besoin d'autorisation pour recouvrer des charges impayées.

En dehors de ces deux cas (défense et référé), le syndic ne peut intenter une action en justice au nom de la copropriété sans une autorisation préalable de l'AG. Cet accord doit être voté à la majorité simple de l'article 24 et le syndic est tenu de respecter strictement les termes de l'autorisation, qui sera précisée et détaillée pour éviter tout litige.
Ainsi, une autorisation << d'entamer une procédure judiciaire pour les parties communes >> n'a pas été jugé valable, car trop large (cass. civ. 3e du 11.1.95, SCI les Aigues-Douces).

Voir peut-être avec le président du Conseil syndical si il ne devrait pas être demandé au Syndic de convoquer une réunion avec un A.G. Extraordinaire...

Vous pouvez toujours écrire et envoyer une Attestation sur l'Honneur (avec une copie de votre C.N.I) au Juge du Tribunal ou tout simplement la remettre à l'Avocat qui transmettra.

Cordialement.
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Rochat1 Messages postés 12904 Date d'inscription jeudi 3 mars 2011 Statut Membre Dernière intervention 10 octobre 2024 5 974
Modifié par Rochat1 le 28/03/2011 à 13:21
Bonjour,
Je pense qu'il est urgent de convoquer une A Gle extraordinaire et de statuer sur cet imbroglio. Dans une copropriété, il est strictement interdit de s'approprier des parties communes sans avoir eu un avis favorable de L'A Gle, ce qui entraine une vente de la partie annexée ainsi qu'une modification des tantièmes de propriété. Ces modifications apparaissent au règlement de copropriété dont l'avenant est notarié et publié aux hypothèques. Face à de tels agissements, on peut penser que votre résidence est mal gérée, car de tels écarts ne sont pas permis ni supposés exister.
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