Detachement et contractuel

bambi59 - 1 févr. 2010 à 09:49
 christian - 10 févr. 2010 à 10:27
Bonjour,

je voudrais savoir si en tant que contractuelle, je pouvais me permettre d'être détachée pour travailler dans une autres administration.
Je suis actuellement contractuelle pour le rectorat et je travaille au mois par mois et je souhaiterais avoir des missions plus longues

Si quelqu'un pouvait me renseigner ca serait gentil
d'avance merci - Bambi

2 réponses

A priori non, pas en tant que contractuelle.
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Amon avis, il faut demander à l'administration.Tout est possible à priori mais vous n'avez aucun droit sur ce sujet et méfiez vous des conséquences d'une rupture éventuelle dans la continuité des CDD.
Je vous livre ci-après le courrier que j'adresse à nos politiques.
Monsieur le Député,


Je sollicite de votre bienveillance un relais à ma contribution en faveur d’une catégorie de travailleurs que mon propre vécu m’amène à défendre.

Le Président de la République lui-même a reconnu comme profondément anormale la situation des contractuels.

Vous le savez, beaucoup de nos contractuels de l’éducation, parfois admissibles au concours ont par la durée fait preuve de leur adaptation validée par la reconduite de CDD successifs, voire par l’attribution de fonctions de professeur principal pour certains.

Beaucoup répondent positivement aux paramètres susceptibles de faire partie des grilles d’évaluation. Le concours réservé qui fit ses preuves ratifiait ces acquis, pourquoi n'a-il plus cours ?…

Ne peut-on pas apporter de suite un peu d’équité.

La loi DUTREIL du 26 Juillet 2005, comporte une contrainte de continuité qui interpelle par son arbitraire en n’autorisant pas d’interruption entre les fatalement multiples CDD permettant d’assurer la durée minimale de six ans qu’elle impose par ailleurs pour obtenir un CDI.

il y a eu scandale pour moins que cela avec le CPE, les vocations d'enseignants seraient-elles méprisées?

Cette clause est à l’évidence aberrante vu la difficulté de pouvoir effectuer tous les remplacements de manière synchronisée entre la fin de l'un et le début de l'autre si l'administration soumise aux aléas des besoins ne le propose pas.

Se crisper sur la continuité est donc un véritable non sens. D’autant que l’on imagine bien, en plus, que les compteurs peuvent êtres remis indéfiniment à zéro au gré du hasard !

On se retrouve déjà effectivement actuellement avec des gens méritants maintenus en précarité parce qu’ils n’ont que 4 ou 5 années continues sur l’instant alors que par ailleurs ils cumulent plus d’une dizaine d’années de plein temps !

Sans oublier la discrimination faite aux mères de famille pour lesquelles les congés de maternité classiques sont, suivant les dates, à l’égard de ce qui nous préoccupe, vus comme une interruption de service !

Chaque interrogation adressée à l’administration par des parlementaires se solde par une réponse, toujours la même, juste en dehors des frontières du vrai problème : « la loi DUTREIL est appliquée avec souplesse en ne tenant pas compte de la période des deux mois d’interruption dus aux congés d’été pour tenir compte des spécificités de l’E.N. ». Tiens… Je ne savais pas que l’on pouvait remplacer les personnels en vacances.

Dommage que le contractuel n’ait pu expliciter tout cela devant les Français le 25 janvier dernier…De quoi mettre en colère le Président contre la chaîne des champions de l’aberration ci exposée; trop passifs devant le sort réservé à des travailleurs qui remplissent les mêmes tâches mais avec des conditions aux antipodes de celles de leurs collègues titulaires.

On n’ose imaginer qu’il n’y ait pas de suite à l’immense espoir né de la réponse de Nicolas SARKOZY sur ce sujet.
Qui en porterait la responsabilité en rompant le consensus ? Car les syndicats, même s’il ne s’agissait pour l’instant que de rendre plus justes et plus rapides les conditions d’accès au CDI, à mon avis ne peuvent mettre en péril une réelle avancée. Elle est urgente pour les personnels concernés. N’ont-ils pas d’ailleurs répondu : chiche.
Ne doutant pas que vous soyez sensible à ce problème, je vous prie de recevoir, Monsieur le Député, l’expression de mon profond respect.
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