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1 réponse
Bonjour,
Commençons par les donations aux petits enfants : les dons manuels (comme les donations "ordinaires") sont rapportables à la succession ; par contre, ils ne sont fiscalement rapportables que dans les 6 ans qui suivent la révélation du don.
Seulement, il va bien falloir les prendre quelque part : ils s'imputeront sur la quotité disponible (si vous donniez à vos enfants, le rapport s'imputerait par priorité sur leur réserve).
Ajoutons que le rapport de ces dons manuels à la succession peut provoquer quelques difficultés lors de leur évaluation : en effet, le rapport d'une somme d'argent est dû pour son montant. Mais ceci n'est valable si l'argent a été dépensé sans destination particulière. S'il a servi a acheter un bien immobilier par exemple, c'est la valeur de ce bien au jour du décès qui sera retenue...
Alors, vous demandez une idée : vu de loin, je pense à la donation-partage. Elle permet d'éviter en partie ces situations litigieuses puisque les biens ainsi transmis ne peuvent pas faire l'objet d'un rapport au moment du décès du donateur. Autrement dit, la succession du donateur ne portera que sur ses biens au moment du décès, sans tenir compte des biens ayant fait l'objet d'une donation-partage.
Vous serez bien sûr obligé d'intégrer vos enfants dans cette donation-partage mais rien ne vous empêche de ne leur donner que 50 € par exemple et 31 272 € à chacun de vos petits-enfants. Et, bien sûr, ça vous coûtera quelques sous chez le notaire.
Maintenant, peut-être que ce dernier ou un autre intervenant vous proposera une autre idée. Après tout, un forum est fait pour cela !
Cordialement.
Commençons par les donations aux petits enfants : les dons manuels (comme les donations "ordinaires") sont rapportables à la succession ; par contre, ils ne sont fiscalement rapportables que dans les 6 ans qui suivent la révélation du don.
Seulement, il va bien falloir les prendre quelque part : ils s'imputeront sur la quotité disponible (si vous donniez à vos enfants, le rapport s'imputerait par priorité sur leur réserve).
Ajoutons que le rapport de ces dons manuels à la succession peut provoquer quelques difficultés lors de leur évaluation : en effet, le rapport d'une somme d'argent est dû pour son montant. Mais ceci n'est valable si l'argent a été dépensé sans destination particulière. S'il a servi a acheter un bien immobilier par exemple, c'est la valeur de ce bien au jour du décès qui sera retenue...
Alors, vous demandez une idée : vu de loin, je pense à la donation-partage. Elle permet d'éviter en partie ces situations litigieuses puisque les biens ainsi transmis ne peuvent pas faire l'objet d'un rapport au moment du décès du donateur. Autrement dit, la succession du donateur ne portera que sur ses biens au moment du décès, sans tenir compte des biens ayant fait l'objet d'une donation-partage.
Vous serez bien sûr obligé d'intégrer vos enfants dans cette donation-partage mais rien ne vous empêche de ne leur donner que 50 € par exemple et 31 272 € à chacun de vos petits-enfants. Et, bien sûr, ça vous coûtera quelques sous chez le notaire.
Maintenant, peut-être que ce dernier ou un autre intervenant vous proposera une autre idée. Après tout, un forum est fait pour cela !
Cordialement.
23 avril 2009 à 22:58
Le problème de la donation partage qui serais la formule la plus simple, c'est que les deux enfants doivent signer et un la refuse.
Quelqu'un a t'il un autre avis ?