VOGICA

Lettre adressée cette semaine à la Direction de Vogica, à Châtenois dans les VOSGES







Monsieur,

Suite à nos nombreuses conversations téléphoniques, dont les dernières ce matin même , je vous confirme par la présente mes dires au sujet de votre magasin à Montigny-les-Cormeilles (95370) .


Fin septembre 2008 j’ai découvert dans votre magasin une merveilleuse salle de bains de couleur vert pâle qui correspondait exactement à ce que je recherchais.


J’étais reçue par Mademoiselle .........., qui a pris ma commande. Elle était très avenante avec moi, me proposant une boisson, donc rien à redire.
Comme je lui avais dit que je venais de perdre mon époux elle était très compatissante. Nous avons finies par sympathiser et elle m’a même communiqué le numéro de son portable. Je pensais qu’elle m’était de bon conseil.


La commande s’est bien passée, nous avons négocié le prix avec le responsable du magasin et nous sommes tombées d’accord sur les articles pour un prix de 11.000 euros ( une « affaire exceptionnelle » d’après elle).
Pour une façade d’éléments et un lavabo, j’estime que c‘est déjà une belle somme, même s’il s’agit de meubles d’une grande qualité .


D’un commun accord nous avons retenue la date du 5 janvier 2009 pour démarrer la livraison et l’installation, dans la mesure où j’étais absente de mon domicile une grande partie du mois de décembre et que je ne voulais pas me trouver dans les travaux au moment des fêtes de fin d’année.



Pendant mon voyage j’ai reçu plusieurs coups de fils de votre livreur, me demandant de pouvoir livrer le matériel courant décembre, chose qui n’était absolument pas prévue. J’ai fini par accepter la livraison dès mon retour
(l’avant –veille de Noël il me semble) heureusement que j’avais de la place dans mon garage pour stocker tous ces cartons.


Votre installateur s’est en effet présenté le 5 janvier 2009 et l’installation s’est vraiment très bien passée. Un ouvrier très capable, très correct, malgré les gros problèmes qu’il a rencontrés dus aux intempéries (neige & verglas).
Il ne pouvait pas monter sa camionnette jusqu’à ma maison et a donc fait de nombreux va-et-vient.


Quand il a installé le vasque je me suis rendu compte que ce n’était pas du tout celui que j’avais vu au magasin et que j’avais commandé. J’ai appris plus tard que ce lavabo ne pouvait pas convenir avec le plan de travail que j’avais choisi.
Apparemment Mlle ........ n’était donc pas au courant de cette spécificité.


Quand il avait presque terminé les travaux il me signalait qu’il manquait la barre « spots-prise de courant et interrupteur ». Nous avons consulté ensemble le bon de commande et Mlle ....... avait tout simplement oublié de la noter, alors que nous en avions parlé. Ça paraît indispensable, une barre lumineuse au dessus d’un lavabo, ne reste que la prise de courant pour sèche-cheveux ou un rasoir électrique.

Donc depuis le 9 janvier je me démène pour obtenir l’installation de cet élément manquant..

Je me suis rendue de nombreuses fois au magasin, je ne compte plus le nombre de coups de fils souvent inutiles ; par ailleurs ils ont voulu me faire payer 80 euros supplémentaires pour frais de livraison.

Heureusement, après mon refus, le responsable du magasin a admis que l’erreur venait de la vendeuse et a donné ordre au métreur de commander les pièces manquantes et qu’il ferait un avenant à titre « gratuit » à ma commande.
Chose qu’il n a certainement pas fait.


Il est pratiquement impossible de joindre quelqu’un, comme par hasard c’est très souvent leur jour de repos. On tombe fréquemment sur le répondeur du métreur , qu’il ne doit pas consulter souvent parce que la boite vocale est pleine.
Un samedi après-midi après avoir été coupé je n’ai plus jamais réussi à les re-contacter par téléphone ; ça sonnait dans le vide et personne ne décrochait.
J’ai fini par obtenir votre numéro de téléphone par intermédiaire de vos bureaux dans l’Essonne.


Après votre intervention le magasin m’a contacté immédiatement en me disant qu’ils avaient commandé les pièces ( donc preuve qu’ils ne s’en étaient pas occupés du tout depuis début janvier ). On m’a nettement fait sentir qu’ils n’appréciaient guère que je vous ai fait intervenir ; on me parlait sur un ton très
péremptoire.

Pendant une conversation téléphonique j’ai assisté en direct à une grosse dispute dans leurs locaux, j’ignore si il s’agissait de personnel entre eux ou avec des clients mécontents mais ça amusait beaucoup mon interlocuteur que j’entendais un langage « châtié ».

J’ai été prévenue que la livraison du matériel aurait lieu le mercredi 8 avril et je l’ai signalé de suite au métreur ; il m’a promis la visite de l’installateur ce jour, le vendredi 10 avril.

Je pensais qu’il prendrait contact avec moi pour me fixer un rendez-vous à une heure précise. N’ayant pas de nouvelles j’ai essayé de contacter le magasin et une fois de plus le répondeur.

Etant excédée j’ai fini par vous rappeler. L’installateur et le magasin m’ont appelé tous les deux en même temps ; le métreur prétend avoir envoyé un courriel à l’installateur qui lui me disait ne pas être au courant. Il a fini par me dire que le magasin fixait des rendez-vous aux clients sans le consulter et qu’il n’était pas disponible avant au moins le samedi 18 avril.

Là……. j’estime que la « plaisanterie » a assez duré et je me suis permis de vous rappeler.

Comme j’ai dit au responsable du magasin, mes enfants ont l’intention de se faire installer une cuisine avant la fin de l’année mais ce n’est pas chez VOGICA qu’ils iront. C’est dommage parce que vous avez vraiment de très belles choses.
Ce qui est certain….. je ne vous ferai pas de publicité ( plus particulièrement le magasin de Montigny-les-Cormeilles).

Pour finir 2 autres petites choses désagréables : il faudrait dire au responsable du magasin qu’il ne faut pas faire des remarques très déplaisantes à son personnel devant les clients, même si elles sont justifiées.
C’est très gênant pour le client et humiliant pour l’employée. Ayant été cadre moi-même longtemps dans une banque ça s’apprend pendant les stages d’encadrement !!!!!

Et…….l’hygiène des toilettes du magasin laisse largement à désirer ………pas de papier et un essuie-mains « innommable ».
Je sais ….. la femme de ménage n’était peut-être pas encore passé.

Je renouvelle mes remerciements pour votre intervention.

Veuillez agréer, Monsieur, mes sentiments distingués