Prime de déménagement
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7 avril 2008 à 10:03
Kreativ - 26 mai 2009 à 22:02
Kreativ - 26 mai 2009 à 22:02
Bonjour,
Je viens de recevoir des impôts une "Proposition de rectification" concernant la prime de déménagement. En effet j'ai déménagé pour des raisons professionnelles à 700kms de mon précédent lieu de résidence, en juin 2006. Lors de ma déclaration en mai 2007 que j'ai faite par internet, j'ai coché la case "avez-vous "prime de mobilité", puisqu'il me semblait correspondre à à ma situation. Aucun des éléments que j'avais lu ne pouvez m'indiquer le contraire. Là je reçois ce courrier me réclamant la somme de 1 500 euros augmentée des intérêts de retard de 10% soit 1 650 euros. Il semble que je ne remplissait pas les conditions. Je suis ahurie. Que puis-je faire? J'étais totalement de bonne foi, d'ailleurs je ne connaissais pas la prime avant de remplir cette case. Elle m'a été versée alors qu'il aurait suffit simplement qu'un agent des impôts regarde ma déclaration pour s'apercevoir que j'avais travaillé puisque j'ai perçu la prime pour l'emploi, donc il s'agit là d'une erreur des impôts sur laquelle on m'ajoute des frais de retard. Comment me défendre d'autant quand naviguant sur le net, 95% des personnes qui l'ont perçues sont dans mon cas. Merci de m'indiquer mes recours, sachant qu'à l'heure actuelle mes ressources ne me permettent pas de verser une pareille somme.
Je viens de recevoir des impôts une "Proposition de rectification" concernant la prime de déménagement. En effet j'ai déménagé pour des raisons professionnelles à 700kms de mon précédent lieu de résidence, en juin 2006. Lors de ma déclaration en mai 2007 que j'ai faite par internet, j'ai coché la case "avez-vous "prime de mobilité", puisqu'il me semblait correspondre à à ma situation. Aucun des éléments que j'avais lu ne pouvez m'indiquer le contraire. Là je reçois ce courrier me réclamant la somme de 1 500 euros augmentée des intérêts de retard de 10% soit 1 650 euros. Il semble que je ne remplissait pas les conditions. Je suis ahurie. Que puis-je faire? J'étais totalement de bonne foi, d'ailleurs je ne connaissais pas la prime avant de remplir cette case. Elle m'a été versée alors qu'il aurait suffit simplement qu'un agent des impôts regarde ma déclaration pour s'apercevoir que j'avais travaillé puisque j'ai perçu la prime pour l'emploi, donc il s'agit là d'une erreur des impôts sur laquelle on m'ajoute des frais de retard. Comment me défendre d'autant quand naviguant sur le net, 95% des personnes qui l'ont perçues sont dans mon cas. Merci de m'indiquer mes recours, sachant qu'à l'heure actuelle mes ressources ne me permettent pas de verser une pareille somme.
A voir également:
- Prime de déménagement employeur imposable
- Prime ancienneté syntec - - Rémunération et paye
- Prime de reclassement csp imposable - Forum déclaration de revenus
- Prime au reclassement et revenu exceptionnel ✓ - Forum Impôts
- Nom de l'employeur - Forum litiges
- Augmentation prime d'activité - - Aides sociales Pratique
22 réponses
Non c'est vous les mecs qui hallucinez, faut lire un peu les conditions, faut etre inscrit à l'anpe depuis plus d'un an pour en bénéficier...
Bonjour,
J'ai également reçu la demande de remboursement de ces 1500€. Malgré des courriers argumentant la difficulté à rembourser cette somme et ma bonne foi lorsque j'ai coché cette case, rien n'y fait, je viens de recevoir une rectification de mon avis d'impôt sur les revenus de ... 2005. 3 ans plus tard, ils se décident, trop fort l'état...
Evidemment aucun courrier n'accompagne le nouvel avis avec un minimum d'arguments ou de contre argument de mes courriers... Ne serait ce qu'un mot indiquant qu'il leur est impossible de faire quoique ce soit.
Si quelqu'un a trouvé de nouvelles informations depuis sur la possibilité d'annuler tout ça, merci de poster de nouveau.
J'ai également reçu la demande de remboursement de ces 1500€. Malgré des courriers argumentant la difficulté à rembourser cette somme et ma bonne foi lorsque j'ai coché cette case, rien n'y fait, je viens de recevoir une rectification de mon avis d'impôt sur les revenus de ... 2005. 3 ans plus tard, ils se décident, trop fort l'état...
Evidemment aucun courrier n'accompagne le nouvel avis avec un minimum d'arguments ou de contre argument de mes courriers... Ne serait ce qu'un mot indiquant qu'il leur est impossible de faire quoique ce soit.
Si quelqu'un a trouvé de nouvelles informations depuis sur la possibilité d'annuler tout ça, merci de poster de nouveau.
Bonjour
Nous avons aussi touché cette prime du à notre déménagement faisant suite à la mutation de mon conjoint.
En effet, rien n'était clair à ce sujet.
Et nous venons de recevoir aujourd'hui, la demande de remboursement.
Le problème c'est que moi, suite au déménagement je suis actuellement sans emploi et nous ne pouvons en aucun cas rembourser cette somme.
Quelqu'un a-t-il une solution ?
Merci
Nous avons aussi touché cette prime du à notre déménagement faisant suite à la mutation de mon conjoint.
En effet, rien n'était clair à ce sujet.
Et nous venons de recevoir aujourd'hui, la demande de remboursement.
Le problème c'est que moi, suite au déménagement je suis actuellement sans emploi et nous ne pouvons en aucun cas rembourser cette somme.
Quelqu'un a-t-il une solution ?
Merci
je vois que nous sommes tous dans le meme cas.
Sauf que nous nous n etions pas encore mariés et nous avons touché 2 fois la prime lors de notre demenagement aujourd'hui nous devons sortir 3000 euros c IMPOSSIBLE.
Alors biensure on va demandé un recours gracieux mais bon on y crois pas trop.
Nous avons tous le meme pb mais j'ai l'impression que personne n'a de solution
Alors QUOI FAIRE?
Sauf que nous nous n etions pas encore mariés et nous avons touché 2 fois la prime lors de notre demenagement aujourd'hui nous devons sortir 3000 euros c IMPOSSIBLE.
Alors biensure on va demandé un recours gracieux mais bon on y crois pas trop.
Nous avons tous le meme pb mais j'ai l'impression que personne n'a de solution
Alors QUOI FAIRE?
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Salut à tous,
Depuis le mois d'avril 2007, j'ai du échanger une dizaine de lettres avec le centre des impots concernant la prime de retour à l'emploi de 1500€...c'est bien simple, on nous donne soit disant la possibilité d'un "recours gracieux" pour éspèrer faire partie des personnes qui n'auront pas à la rembourser (c'est bon pour ceux qui croient encore au père noël)
Mon histoire est toute bête, j'ai changé de département en 2005, je trouve un travail là bas, la déclaration fiscale arrive,je coche moi aussi la case de la prime de déménagement et celle de la ppe.
Je fais ensuite la miraculeuse découverte de la prime totalement versée sur mon compte...mais entre temps...licenciement pour raison économique !!!!au bout de mes 2 mois d'embauche, c'est ce qu'on appelle avoir la ch'koumoune (je travaille depuis l'age de 17 ans est je peux comptabiliser 5 licenciements pour les mêmes raisons !!!!)
Les impots m'ont baladée de courriers en courriers (vous me direz j'ai gané du temps pour leur rembouser ...)
Résultat des courses : après avoir gouté aux joies du RMI, la prime de 1000€ de retour à l'emploi (j'ai réussi à en trouver un, depuis...) que je vais peut être avoir le plaisir de voir passer sur mon compte en banque mais avec un passage éclair, car les 1000€ iront directement dans la caisse des impôts afin de me soulager de ma dette incontournable avec eux...!
Depuis le mois d'avril 2007, j'ai du échanger une dizaine de lettres avec le centre des impots concernant la prime de retour à l'emploi de 1500€...c'est bien simple, on nous donne soit disant la possibilité d'un "recours gracieux" pour éspèrer faire partie des personnes qui n'auront pas à la rembourser (c'est bon pour ceux qui croient encore au père noël)
Mon histoire est toute bête, j'ai changé de département en 2005, je trouve un travail là bas, la déclaration fiscale arrive,je coche moi aussi la case de la prime de déménagement et celle de la ppe.
Je fais ensuite la miraculeuse découverte de la prime totalement versée sur mon compte...mais entre temps...licenciement pour raison économique !!!!au bout de mes 2 mois d'embauche, c'est ce qu'on appelle avoir la ch'koumoune (je travaille depuis l'age de 17 ans est je peux comptabiliser 5 licenciements pour les mêmes raisons !!!!)
Les impots m'ont baladée de courriers en courriers (vous me direz j'ai gané du temps pour leur rembouser ...)
Résultat des courses : après avoir gouté aux joies du RMI, la prime de 1000€ de retour à l'emploi (j'ai réussi à en trouver un, depuis...) que je vais peut être avoir le plaisir de voir passer sur mon compte en banque mais avec un passage éclair, car les 1000€ iront directement dans la caisse des impôts afin de me soulager de ma dette incontournable avec eux...!
bonjour à tous je viens de recevoir un jolie recommandé des impots me demandant de rembourser le crédit d'impots pour la mobilité avec une majoration assez élevé qui tourne aux alentours de 1800€ je trouve ca honteux et scandaleux de réclamer 1 an aprés surtout que nos contrôleurs aurait pu s'en appercevoir et refuser tout simplement nous le refusé en expliquant que nous avons pas droit de bénificier de cette aide!!comment je peux faire pour ne pas rembourser cette smme que je n'ai pas à disposition???
salut
nous aussi avons demenager en 2005 et avons eu droit a 3000€ que l'on nous reclamer fin d'année 2007 a cette époque mon mari toucher 780€ cela nous avais permis de nous instaler!! au jour d'aujourd'hui nous remboursont 200€ part mois pendant 1ans 1/2 je suis sans emploi et je n'ai pas droit au assedic car il me manque un mois de travail, mon mari travaille heureusement nous venons d'avoir en bebe.
j'ai fais plusieurs recour gracieux mais rien n'y a fais on n'y avais pas droit pour 2km et parsque le contrat pro ( soit les 780€) n'avais pas etait signer au 1er juillet mais au 25 juin!!!ah oui nous n'avions pas etaient assez au chomage!! moi je suis inscrite depuis 2002 malheureusement j'ai travaillée un peu entre temps!!!.
voila vive la france et vive le gouvernement!!!!
nous aussi avons demenager en 2005 et avons eu droit a 3000€ que l'on nous reclamer fin d'année 2007 a cette époque mon mari toucher 780€ cela nous avais permis de nous instaler!! au jour d'aujourd'hui nous remboursont 200€ part mois pendant 1ans 1/2 je suis sans emploi et je n'ai pas droit au assedic car il me manque un mois de travail, mon mari travaille heureusement nous venons d'avoir en bebe.
j'ai fais plusieurs recour gracieux mais rien n'y a fais on n'y avais pas droit pour 2km et parsque le contrat pro ( soit les 780€) n'avais pas etait signer au 1er juillet mais au 25 juin!!!ah oui nous n'avions pas etaient assez au chomage!! moi je suis inscrite depuis 2002 malheureusement j'ai travaillée un peu entre temps!!!.
voila vive la france et vive le gouvernement!!!!
Décidément çà ne s'arrete plus les demandes de remboursement pour le crédit mobilité pour l'emploi. Moi c'est la même chose, 1500 euro + 10 % 1650 euro avec 1 salaire de 1300 euro sur paris ? je vous dis pas quand j'ai eu cet argent je n'y ai pas toucher d'un an, pour être bien certain que l'on ne me le réclamerai plus. Au lieu de cela il y a tout juste 3 jours aprés ma demande de gra^ce majoration de 10 % C'est la 4 ème dimension! En fin de compte j'aurai préféré ne rien avoir du tout puisque la il me mette la tête sous l'eau!!!! j'ai proposé de rembourser la somme de 10 euro par mois pendant 13 ans et demi. je pense que çà entretiendra notre progrés de communication, puisque si je dois rembourser cette somme sur les 3 critères demandés, c'est parce que je n'ai disposé que de 9 mois de chômage consécutif sur les 12!!!!! Est-ce que quelqu'un d'entres vous à une astuce? En tout s'il faut intervenir, je suis des votres !!!!
A plus, et bon courage à tous!!!
A plus, et bon courage à tous!!!
mon demenagement coute 100 euros , alors que parais t'il que j'ai drois a 900 euros vu q j'ai 3 enfant, donc est qu'il vont me doner la diférence?
Les mecs des impôts auraient au moins pu vérifier la conformité des demandes avant d'envoyer les 1500€, c'est pas comme s'ils étaient surchargés de travail, vue les horaires qu'ils ont! d'autant plus qu'ils le font, mais après, une fois que tu as bien dépenser l'argent! Tout à fait logique comme organisation...
Je suis dans le même cas, remboursement intégrale de la somme... Si vous avez des conseils je suis également preneur
Je suis dans le même cas, remboursement intégrale de la somme... Si vous avez des conseils je suis également preneur
Bonjour à tous,
alors là vous me foutez les boules j'ai reçu également cette prime ms pour le moment pas de news des impots en espérant ne pas en avoir.
Je n'ai pas travaillé pendant 2 ans avant de retrouver du travail mais je ne suis pas sure d'avoir été inscrite à l'ANPE pendant tout ce temps tout de moins consécutivement car je touchais l'API et j'ai été en congé mat.
Vous pensez qu'ils vont me les réclamer également??Vs etes ds quel département moi 54.
Merci de vos réponses.
alors là vous me foutez les boules j'ai reçu également cette prime ms pour le moment pas de news des impots en espérant ne pas en avoir.
Je n'ai pas travaillé pendant 2 ans avant de retrouver du travail mais je ne suis pas sure d'avoir été inscrite à l'ANPE pendant tout ce temps tout de moins consécutivement car je touchais l'API et j'ai été en congé mat.
Vous pensez qu'ils vont me les réclamer également??Vs etes ds quel département moi 54.
Merci de vos réponses.
Bonjour,
nous somme dans le même cas, mon ami est remonté de perpignan pour travail, on à fournit toutes les preuve et avons recus cette prime avec la prime pour l'emplois, mais il faut donc les rembourser avec des frais de pénalité, soit 150€ en plus et +10% car je ne peut payer tout de suite, que puis-je faire?
merci de rpondre
nous somme dans le même cas, mon ami est remonté de perpignan pour travail, on à fournit toutes les preuve et avons recus cette prime avec la prime pour l'emplois, mais il faut donc les rembourser avec des frais de pénalité, soit 150€ en plus et +10% car je ne peut payer tout de suite, que puis-je faire?
merci de rpondre
Demander un échéancier lorsque la trésorerie vous enverra un avis d'imposition complémentaire d'ici là mettre un peu d'argent de côté.
Et éventuellement quand vous aurez payé les droits demander pour des raisons financières la remise de la majoration.
En expliquant vos difficultés financières.
Par ailleurs rien ne vous empèche de regarder la notification de redressement et de vérifier que vous n'entrez pas dans les cas qui peuvent la toucher, il faut regarder la notification avec un oeil critique et les impôts n'ont pas toujours raison. Le site des impots : www.impots.gouv.fr peut vous donner accès à la documentation administrative DB et au CGI code général des impôts. Certainement que ce redressement fait référence à un BOI, à vous de vérifier que vous n'entrez pas dans le cas de ceux qui peuvent toucher leur prime de mobilité...
W. CRÉDIT D'IMPÔT POUR FAVORISER LA MOBILITÉ DES CHÔMEURS DE LONGUE DURÉE OU DES SALARIÉS PERDANT LEUR EMPLOI
(CGI, art. 200 duodecies ; BO 5 B-12-06 et 5 B-15-07)
L'article 200 duodecies du CGI institue un crédit d'impôt sur le revenu, sous certaines conditions, destiné à inciter les personnes sans emploi à prendre une activité salariée lorsque cet emploi nécessite de leur part un changement d'habitation principale.
a. Champ d'application (cf. BO 5 B-12-06 nos 3 à 19).
119
1° La personne doit être domiciliée en France au sens de l'article 4 B du CGI.
Pour bénéficier du crédit d'impôt, la personne doit être domiciliée en France au sens de l'article 4 B du CGI, sous réserve de l'application des conventions internationales.
2° La personne doit justifier d'une activité salariée entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007.
Cela implique l'existence d'un lien de subordination entre la personne qui demande à bénéficier du crédit d'impôt et l'entreprise qui l'emploie. La preuve peut être apportée par tout moyen (contrat de travail, lettre d'engagement, bulletin de salaire.....). Sont donc exclues du bénéfice de l'avantage fiscal, toutes les activités non salariées.
L'activité doit avoir débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007 et être exercée, sans interruption, pendant au moins six mois consécutifs.
3° La personne doit justifier avoir été inscrite comme demandeur d'emploi ou titulaire de minima sociaux ou avoir pris l'activité salariée à la suite d'un plan de sauvegarde pour l'emploi ou d'un licenciement économique.
Le bénéficiaire doit avoir été inscrit comme demandeur d'emploi ou titulaire de l'allocation d'insertion, de l'allocation veuvage, de l'allocation supplémentaire d'invalidité, de l'allocation de parent isolé, de l'allocation aux adultes handicapés, de l'allocation supplémentaire du Fonds de solidarité vieillesse, du revenu minimum d'insertion ou de l'allocation de solidarité spécifique, pendant les douze mois précédant le début de l'activité ou avoir pris cette activité consécutivement un licenciement pour motif économique au sens de l'article L. 1233-3 du code du travail ou à la mise en œuvre effective d'un plan de sauvegarde de l'emploi au sens des articles L. 1233-61 à L. 1233-64 du code du travail.
4° La nouvelle habitation principale doit se situer à plus de 200 kilomètres de celle précédemment occupée avant le début de l'activité.
En pratique, il sera admis de ne pas refuser l'attribution du crédit d'impôt lorsque le déménagement intervient dans les trois mois du début d'exercice de la nouvelle activité.
La distance kilométrique, mesurée d'après l'itinéraire le plus court par la route, s'entend de celle existant entre les deux habitations successives du contribuable.
Cas particulier : Contribuables qui déplacent leur habitation principale à l'étranger (cf. BO 5 B-12-06 n° 19).
b. Montant du crédit d'impôt (cf. BO 5 B-12-06 n° 20 et BO 5 B-15-07).
119-1
Le crédit d'impôt sur le revenu est égal à 1 500 €, si la période des six mois d'activité s'achève au plus tard le 31 décembre 2006.
Toutefois, il est porté à 2 000 € pour les contribuables dont la période de six mois d'activité s'achève à compter du 1er janvier 2007.
c. Modalités d'attribution et imputation du crédit d'impôt (cf. BO 5 B-12-06 nos 21 à 25).
119-2
Le crédit d'impôt est accordé au titre de l'année au cours de laquelle s'achève la période de six mois de la reprise d'activité.
Il s'impute sur l'impôt afférent aux revenus de l'année au cours de laquelle la période d'activité de six mois s'achève, après prise en compte des réductions d'impôt mentionnées aux articles 199 quater B à 200 bis du CGI et à l'article 200 octies dudit code, des autres crédits d'impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires. Si le montant du crédit d'impôt est supérieur à celui de l'impôt sur le revenu dû, l'excédent est restitué.
Le crédit d'impôt sur le revenu est accordé une seule fois par bénéficiaire au titre de la période d'activité qui a débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007.
Ce crédit d'impôt est cumulable avec celui prévu en faveur des jeunes de moins de 26 ans qui prennent un emploi dans un secteur en pénurie de main-d'œuvre (cf. n° 117) et les autres dispositifs destinés à inciter au retour à l'emploi et notamment la prime pour l'emploi.
© Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique
BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS
5 B-12-06 annotation
N° 48 du 15 MARS 2006
IMPOT SUR LE REVENU. CREDIT D'IMPÔT. AIDE À LA MOBILITÉ DES CHÔMEURS DE LONGUE DURÉE OU DES
SALARIÉS PERDANT LEUR EMPLOI À LA SUITE D'UN PLAN DE SAUVEGARDE POUR L'EMPLOI OU D'UN
LICENCIEMENT ECONOMIQUE (ARTICLE 11 DE LA LOI DE FINANCES POUR 2006 N° 2005-1719 DU 30 DECEMBRE
2005).
(C.G.I., art. 200 duodecies)
NOR : BUD F 06 20388 J
Bureau C 1
PRESENTATION
Afin de favoriser la mobilité professionnelle des personnes inscrites comme demandeurs d'emploi ou titulaires de minima sociaux ou contraintes de changer d'emploi à la suite d'un plan de sauvegarde pour l'emploi (« plan social ») ou d'un licenciement économique, l'article 11 de la loi de finances pour 2006 instaure un crédit d'impôt sur le revenu en faveur des personnes qui justifient :
- avoir débuté une activité salariée entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007 et exercé cette activité pendant une durée au moins égale à six mois ;
- avoir été inscrites comme demandeurs d'emploi ou titulaires de l'allocation d'insertion, de l'allocation veuvage, de l'allocation supplémentaire d'invalidité, de l'allocation de parent isolé, de l'allocation aux adultes handicapés, de l'allocation supplémentaire du Fonds de solidarité vieillesse, du revenu minimum d'insertion ou de l'allocation de solidarité spécifique pendant les douze mois précédant le début de l'activité ou avoir pris cette activité consécutivement à un licenciement pour motif économique ou un plan de sauvegarde pour l'emploi ;
- avoir changé d'habitation principale à plus de 200 kilomètres de celle précédemment occupée avant le début de l'activité.
Le crédit d'impôt est fixé forfaitairement à 1 500 € sur l'impôt dû au titre de l'année au cours de laquelle le délai de six mois d'activité s'achève. Il n'est versé qu'une seule fois à un même bénéficiaire au titre de la période qui a débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007.
La présente instruction commente ce nouveau dispositif qui s'applique à compter de l'imposition des revenus de 2005.
•
INTRODUCTION
1.L'article 11 de la loi de finances pour 2006, codifié à l'article 200 duodecies du code général des impôts (CGI), institue un crédit d'impôt sur le revenu destiné à inciter les personnes sans emploi à prendre une activité salariée lorsque cet emploi nécessite de leur part un changement d'habitation principale.
2.Le bénéfice de cet avantage fiscal est soumis au respect de différentes conditions (section 1) et son attribution s'effectue selon des modalités particulières (section 2).
Section 1 :
Conditions d'attribution du crédit d'impôt
3.Le crédit d'impôt vise à faciliter la mobilité professionnelle des personnes qui cherchent un emploi ou le perdent à la suite d'un plan de licenciement économique ou d'un plan de sauvegarde pour l'emploi (« plan social »). Il est donc réservé aux personnes qui, suite à une période d'inactivité ou victimes d'un licenciement pour motif économique ou d'un plan de sauvegarde pour l'emploi (« plan social »), prennent durablement un emploi nécessitant une mobilité géographique. Il concerne donc les personnes :
- domiciliées en France au sens de l'article 4 B du CGI ;
- qui justifient avoir débuté une activité professionnelle entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007 et l'avoir exercée pendant une durée au moins égale à six mois consécutifs ;
- inscrites comme demandeurs d'emploi ou titulaires de minima sociaux pendant les douze mois précédant le début de l'activité ou ayant pris cette activité consécutivement à la mise en oeuvre effective d'un plan de sauvegarde pour l'emploi ou à un licenciement pour motif économique ;
- et pour lesquelles cette activité a nécessité le changement de l'habitation principale à plus de 200 kilomètres de celle précédemment occupée avant le début de celle-ci.
A. LA PERSONNE DOIT ETRE DOMICILIEE EN FRANCE AU SENS DE L'ARTICLE 4 B DU CGI
4.Pour bénéficier du crédit d'impôt, la personne doit être domiciliée en France au sens de l'article 4 B du CGI, sous réserve de l'application des conventions fiscales internationales (cf. documentation de base 5 B 1121 n° 5 à 22).
B. LA PERSONNE DOIT JUSTIFIER D'UNE ACTIVITE SALARIEE DEBUTEE ENTRE LE 1ER JUILLET 2005 ET LE 31 DECEMBRE 2007 ET EXERCEE PENDANT UNE DUREE EGALE AU MOINS A SIX MOINS CONSECUTIFS
a) Le bénéfice du crédit d'impôt est subordonné à la prise d'une activité salariée
5.Cette condition implique l'existence d'un lien de subordination juridique entre la personne qui demande à bénéficier du crédit d'impôt et l'entreprise qui l'emploie. Ce lien est attesté par l'existence d'un contrat de travail, dont la preuve peut être apportée par tout moyen (lettre d'engagement ou à défaut bulletin de salaire). Sont en revanche exclues du champ d'application toutes les activités non salariées (activités artisanales, commerciales, agricoles ou libérales).
De la même façon, les personnes qui prennent une activité en tant que travailleur indépendant, gérant d'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée ou gérant majoritaire de SARL (article 62 du CGI) ne sont pas éligibles au crédit d'impôt.
b) L'activité salariée doit avoir débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007...
6.L'activité salariée doit avoir débuté au plus tôt le 1er juillet 2005 et au plus tard le 31 décembre 2007. La date de début de l'activité s'entend de celle mentionnée sur le contrat de travail. A défaut de tout document écrit matérialisant l'existence de ce contrat, le salarié pourra produire une attestation de son employeur justifiant du début de l'activité.
c) ...et être exercée pendant une durée au moins égale à six mois consécutifs
7.L'instauration d'une durée minimale d'exercice répond au souci de traduire une insertion durable dans l'emploi. Ainsi, la personne qui demande à bénéficier du crédit d'impôt doit être en mesure de justifier de l'exercice d'une activité salariée, sans interruption, pendant au moins six mois consécutifs.
Les six mois d'activité doivent être exercés de manière ininterrompue et le crédit d'impôt n'est pas accordé si des périodes d'inactivité s'intercalent au cours de ces six mois en raison de la rupture du contrat de travail.
C. LA PERSONNE DOIT JUSTIFIER AVOIR ETE INSCRITE COMME DEMANDEUR D'EMPLOI OU TITULAIRE DE MINIMA SOCIAUX PENDANT LES DOUZE MOIS PRECEDANT LE DEBUT DE L'ACTIVITE MENTIONNEE AUX N° 5 ET 6 DE LA PRESENTE INSTRUCTION OU AVOIR PRIS CETTE ACTIVITE A LA SUITE DE LA MISE EN OEUVRE D'UN PLAN DE SAUVEGARDE POUR L'EMPLOI OU D'UN LICENCIEMENT POUR MOTIF ECONOMIQUE
a) Le crédit d'impôt est réservé aux personnes qui ont été demandeurs d'emploi ou titulaires de minima sociaux pendant les douze mois précédant le début de l'activité...
8.La condition relative à la qualité de demandeur d'emploi s'apprécie à travers l'inscription de la personne en tant que telle à l'Agence nationale pour l'emploi (A.N.P.E.).
9.Les minima sociaux s'entendent :
- de l'allocation d'insertion ;
- de l'allocation veuvage ;
- de l'allocation supplémentaire d'invalidité ;
- de l'allocation de parent isolé (A.P.I.) ;
- de l'allocation aux adultes handicapés (A.A.H.) ;
- de l'allocation supplémentaire du Fonds de solidarité vieillesse ;
- du revenu minimum d'insertion (R.M.I.) ;
- de l'allocation de solidarité spécifique (A.S.S.).
L'annexe III détaille l'objet qui s'attache à chacun de ces minima sociaux.
b) ...ou à celles qui ont pris l'activité mentionnée aux n° 5 et 6 de la présente instruction suite à un licenciement pour motif économique ou la mise en oeuvre effective d'un plan de sauvegarde pour l'emploi
10.Les salariés ayant fait l'objet d'un licenciement économique ou d'un plan de sauvegarde pour l'emploi qui reprennent un emploi sont aussi éligibles au crédit d'impôt.
11.Aux termes de l'article L. 321-1 du code du travail (cf. annexe II), le licenciement économique s'entend de la rupture du contrat de travail par l'employeur pour un ou plusieurs motifs indépendants du salarié, consécutifs à la suppression ou la transformation d'emploi ou à une modification, refusée par le salarié, d'un élément essentiel du contrat, justifiées notamment par des difficultés économiques, ou à des mutations technologiques.
12.Aux termes de l'article L. 321-4-1 du code du travail (cf. annexe II) un plan de sauvegarde pour l'emploi (« plan social ») s'analyse pour sa part comme un licenciement collectif concernant au moins 10 personnes sur une période de 30 jours dans une entreprise d'au moins 50 salariés. Les conditions de mise en oeuvre du plan de sauvegarde sont précisées par l'article L. 321-4 du code du travail (cf. annexe II).
13.En tout état de cause, la prise d'activité mentionnée aux n° 5 et 6 doit être consécutive à un licenciement pour motif économique ou à la mise en oeuvre effective du plan de sauvegarde pour l'emploi tels que définis supra, ce qui implique l'existence d'un lien direct de causalité entre ces licenciements et la reprise de l'emploi.
D. LA PRISE D'ACTIVITE DANS LES CONDITIONS MENTIONNEES SUPRA DOIT S'ACCOMPAGNER D'UN CHANGEMENT D'HABITATION PRINCIPALE A PLUS DE 200 KILOMETRES DE CELLE PRECEDEMMENT OCCUPEE AVANT LE DEBUT DE L'ACTIVITE
14.L'objet du crédit d'impôt ne vise pas uniquement à favoriser la reprise d'emploi mais aussi à alléger les frais occasionnés par un déménagement pour retrouver une activité salariée. C'est pourquoi, il est exigé que la reprise d'activité s'accompagne d'un changement d'habitation principale à plus de 200 kilomètres de celle précédemment occupée avant la reprise. En pratique, il sera admis de ne pas refuser l'attribution du crédit d'impôt lorsque le déménagement intervient dans les trois mois du début d'exercice de la nouvelle activité.
15.L'habitation principale s'entend, d'une manière générale, du logement où résident habituellement et effectivement les membres du foyer fiscal et où se situe le centre de leurs intérêts professionnels et matériels (cf. BOI 5 B-15-01 n°11).
16.La distance kilométrique s'entend de celle existant entre les deux habitations successives du contribuable et non entre l'ancienne habitation principale et le lieu d'exercice de la nouvelle activité professionnelle.
17.La distance est mesurée d'après l'itinéraire le plus court par la route qui sépare la nouvelle habitation principale de celle occupée avant la reprise. Elle devra être supérieure dans tous les cas à 200 kilomètres.
18.Ces conditions excluent donc du champ d'application du crédit d'impôt toute personne qui n'effectuerait que de simples allers et retours entre son habitation principale et son lieu de travail, et ce, même si la distance parcourue est supérieure à 200 kilomètres.
19.Cas particulier des salariés qui déplacent leur habitation principale à l'étranger :
Un contribuable qui retrouve un emploi et change d'habitation principale à plus de 200 kilomètres de celle occupée précédemment pour exercer un travail à l'étranger peut bénéficier du crédit d'impôt sous réserve que sa domiciliation fiscale demeure établie en France l'année où la période d'activité des six mois s'achève et sous réserve que les autres conditions d'éligibilité soient réunies.
Section 2 :
Calcul et modalités d'attribution du crédit d'impôt
A. CALCUL DU CREDIT D'IMPOT
20.Le montant du crédit d'impôt est fixé forfaitairement à 1 500 €.
B. MODALITES D'ATTRIBUTION DU CREDIT D'IMPOT
21.Le crédit d'impôt est accordé au titre de l'année au cours de laquelle s'achève la période de six mois de la reprise d'activité (cf. n° 5 et 6).
22.Le contribuable répondant aux conditions permettant de bénéficier du crédit d'impôt doit cocher, selon sa situation, les cases ad hoc (AR, BR, CR, DR ou ER) figurant sur sa déclaration de revenus à la rubrique « traitements, salaires, prime pour l'emploi ». Il doit conserver toutes les pièces qui pourront lui être demandées par l'administration dans le cadre de l'exercice de son droit de reprise, attestant que les conditions d'obtention du crédit d'impôt sont réunies.
23.En tout état de cause, une même personne ne peut bénéficier qu'une fois de cet avantage fiscal au titre de l'activité ayant débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007.
24.Le crédit d'impôt s'impute sur le montant de la cotisation d'impôt sur le revenu dû au titre de l'année au cours de laquelle la période d'activité de six mois s'achève.
Cette imputation s'opère après :
- les réductions mentionnées aux articles 199 quater B à 200 bis et à l'article 200 octies du CGI ;
- les crédits d'impôt et les prélèvements ou retenues non libératoires.
S'il excède le montant de l'impôt, l'excédent est restitué.
EXEMPLE : Une personne demandeur d'emploi depuis plus d'un an reprend le 1er septembre 2005 une activité salariée ayant nécessité un déménagement à 400 kilomètres de sa précédente habitation principale.
Cette personne pourra demander à percevoir le crédit d'impôt au titre de l'année au cours de laquelle s'achève la période de six mois d'activité, c'est-à-dire au titre de 2006 (la période de six mois étant vérifiée à compter du 1er mars 2006).
Elle devra donc mentionner sur sa déclaration d'impôt relative aux revenus 2006 qu'elle remplit bien les conditions permettant de bénéficier du crédit d'impôt.
25.Celui-ci est cumulable, le cas échéant, avec le crédit d'impôt sur le revenu prévu en faveur des jeunes de moins de 26 ans qui prennent un emploi dans un secteur en pénurie de main-d'oeuvre et les autres dispositifs destinés à inciter au retour à l'emploi et notamment la prime pour l'emploi (P.P.E.).
BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS
5 B-15-07
N° 72 du 18 MAI 2007
CREDIT D'IMPÔT. AIDE A LA MOBILITE DES CHOMEURS DE LONGUE DUREE OU DES SALARIES PERDANT LEUR
EMPLOI A LA SUITE D'UN PLAN DE SAUVEGARDE POUR L'EMPLOI OU D'UN LICENCIEMENT ECONOMIQUE.
COMMENTAIRE DES DISPOSITIONS DE L'ARTICLE 74 DE LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2006 (N° 2006-1771
DU 31 DECEMBRE 2006)
(C.G.I., art. 200 duodecies)
NOR : BUD F 07 20537 J
Bureau C 1
PRESENTATION
L'article 200 duodecies du code général des impôts prévoit, sous certaines conditions, l'attribution d'un crédit d'impôt sur le revenu en faveur des personnes, qui suite à une période d'inactivité ou victimes d'un licenciement économique, prennent durablement un emploi nécessitant une mobilité géographique.
Le crédit d'impôt a été fixé forfaitairement à 1 500 € sur l'impôt dû au titre de l'année au cours de laquelle le délai de six mois d'activité s'achève. Il n'est versé qu'une seule fois à un même bénéficiaire au titre de la période d'activité qui a débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007.
L'article 74 de la loi de finances rectificative pour 2006 porte le montant de 1 500 € à 2 000 €. Ces nouvelles dispositions s'appliquent aux contribuables dont la période de six mois d'activité s'achève après le 31 décembre 2006.
•
1. Rappel des dispositions actuelles
1.L'article 200 duodecies du code général des impôts (CGI) prévoit l'attribution d'un crédit d'impôt sur le revenu en faveur des personnes domiciliées en France qui justifient :
- avoir débuté une activité salariée entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007 et exercé une activité pendant une durée au moins égale à six mois ;
- avoir été inscrites comme demandeurs d'emploi ou titulaires de minima sociaux pendant les douze mois précédant le début de l'activité ou avoir pris cette activité consécutivement à un licenciement économique ou un plan de sauvegarde pour l'emploi ;
- avoir changé d'habitation principale à plus de 200 kilomètres de celle précédemment occupée avant le début de l'activité.
2.Le crédit d'impôt a été fixé forfaitairement à 1 500 € sur l'impôt dû au titre de l'année au cours de laquelle le délai de six mois d'activité s'achève. Il n'est versé qu'une seule fois à un même bénéficiaire au titre de la période d'activité qui a débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007.
3.Ce dispositif a été commenté par l'instruction administrative publiée au bulletin officiel des impôts sous la référence 5 B-12-06.
2. Nouvelles dispositions
4.L'article 74 de la loi de finances rectificative pour 2006 porte le montant du crédit d'impôt de 1 500 € à 2 000 €.
Ces nouvelles dispositions s'appliquent aux contribuables dont la période de six mois d'activité mentionnée au 1° du I de l'article 200 duodecies du CGI s'achève après le 31 décembre 2006 (voir annexe).
5.Il est rappelé que le crédit d'impôt s'impute sur le montant de la cotisation d'impôt sur le revenu dû au titre de l'année au cours de laquelle la période d'activité de six mois s'achève (BOI 5 B-12-06, n° 23).
Ainsi, par exemple, un contribuable célibataire qui remplit les conditions mentionnées au n°1 peut bénéficier du crédit d'impôt :
- pour un montant de 1 500 €, si la période des six mois d'activité s'achève avant le 1er janvier 2007 ;
- pour un montant de 2 000 €, si cette période s'achève à compter du 1er janvier 2007.
Annoter : BOI 5 B-12-06
La Directrice de la Législation fiscale
Marie-Christine LEPETIT
•
Annexe
Article 74 de la loi de finances rectificative pour 2006
I. L'article 200 duodecies du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Dans la première phrase du premier alinéa du II, le montant : « 1 500 EUR » est remplacé par le montant : « 2 000 EUR » ;
2° Le III est abrogé.
II. - Le 1° du I est applicable aux contribuables dont la période de six mois d'activité mentionnée au 1° du I de l'article 200 duodecies du code général des impôts s'achève après le 31 décembre 2006.
Et éventuellement quand vous aurez payé les droits demander pour des raisons financières la remise de la majoration.
En expliquant vos difficultés financières.
Par ailleurs rien ne vous empèche de regarder la notification de redressement et de vérifier que vous n'entrez pas dans les cas qui peuvent la toucher, il faut regarder la notification avec un oeil critique et les impôts n'ont pas toujours raison. Le site des impots : www.impots.gouv.fr peut vous donner accès à la documentation administrative DB et au CGI code général des impôts. Certainement que ce redressement fait référence à un BOI, à vous de vérifier que vous n'entrez pas dans le cas de ceux qui peuvent toucher leur prime de mobilité...
W. CRÉDIT D'IMPÔT POUR FAVORISER LA MOBILITÉ DES CHÔMEURS DE LONGUE DURÉE OU DES SALARIÉS PERDANT LEUR EMPLOI
(CGI, art. 200 duodecies ; BO 5 B-12-06 et 5 B-15-07)
L'article 200 duodecies du CGI institue un crédit d'impôt sur le revenu, sous certaines conditions, destiné à inciter les personnes sans emploi à prendre une activité salariée lorsque cet emploi nécessite de leur part un changement d'habitation principale.
a. Champ d'application (cf. BO 5 B-12-06 nos 3 à 19).
119
1° La personne doit être domiciliée en France au sens de l'article 4 B du CGI.
Pour bénéficier du crédit d'impôt, la personne doit être domiciliée en France au sens de l'article 4 B du CGI, sous réserve de l'application des conventions internationales.
2° La personne doit justifier d'une activité salariée entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007.
Cela implique l'existence d'un lien de subordination entre la personne qui demande à bénéficier du crédit d'impôt et l'entreprise qui l'emploie. La preuve peut être apportée par tout moyen (contrat de travail, lettre d'engagement, bulletin de salaire.....). Sont donc exclues du bénéfice de l'avantage fiscal, toutes les activités non salariées.
L'activité doit avoir débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007 et être exercée, sans interruption, pendant au moins six mois consécutifs.
3° La personne doit justifier avoir été inscrite comme demandeur d'emploi ou titulaire de minima sociaux ou avoir pris l'activité salariée à la suite d'un plan de sauvegarde pour l'emploi ou d'un licenciement économique.
Le bénéficiaire doit avoir été inscrit comme demandeur d'emploi ou titulaire de l'allocation d'insertion, de l'allocation veuvage, de l'allocation supplémentaire d'invalidité, de l'allocation de parent isolé, de l'allocation aux adultes handicapés, de l'allocation supplémentaire du Fonds de solidarité vieillesse, du revenu minimum d'insertion ou de l'allocation de solidarité spécifique, pendant les douze mois précédant le début de l'activité ou avoir pris cette activité consécutivement un licenciement pour motif économique au sens de l'article L. 1233-3 du code du travail ou à la mise en œuvre effective d'un plan de sauvegarde de l'emploi au sens des articles L. 1233-61 à L. 1233-64 du code du travail.
4° La nouvelle habitation principale doit se situer à plus de 200 kilomètres de celle précédemment occupée avant le début de l'activité.
En pratique, il sera admis de ne pas refuser l'attribution du crédit d'impôt lorsque le déménagement intervient dans les trois mois du début d'exercice de la nouvelle activité.
La distance kilométrique, mesurée d'après l'itinéraire le plus court par la route, s'entend de celle existant entre les deux habitations successives du contribuable.
Cas particulier : Contribuables qui déplacent leur habitation principale à l'étranger (cf. BO 5 B-12-06 n° 19).
b. Montant du crédit d'impôt (cf. BO 5 B-12-06 n° 20 et BO 5 B-15-07).
119-1
Le crédit d'impôt sur le revenu est égal à 1 500 €, si la période des six mois d'activité s'achève au plus tard le 31 décembre 2006.
Toutefois, il est porté à 2 000 € pour les contribuables dont la période de six mois d'activité s'achève à compter du 1er janvier 2007.
c. Modalités d'attribution et imputation du crédit d'impôt (cf. BO 5 B-12-06 nos 21 à 25).
119-2
Le crédit d'impôt est accordé au titre de l'année au cours de laquelle s'achève la période de six mois de la reprise d'activité.
Il s'impute sur l'impôt afférent aux revenus de l'année au cours de laquelle la période d'activité de six mois s'achève, après prise en compte des réductions d'impôt mentionnées aux articles 199 quater B à 200 bis du CGI et à l'article 200 octies dudit code, des autres crédits d'impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires. Si le montant du crédit d'impôt est supérieur à celui de l'impôt sur le revenu dû, l'excédent est restitué.
Le crédit d'impôt sur le revenu est accordé une seule fois par bénéficiaire au titre de la période d'activité qui a débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007.
Ce crédit d'impôt est cumulable avec celui prévu en faveur des jeunes de moins de 26 ans qui prennent un emploi dans un secteur en pénurie de main-d'œuvre (cf. n° 117) et les autres dispositifs destinés à inciter au retour à l'emploi et notamment la prime pour l'emploi.
© Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique
BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS
5 B-12-06 annotation
N° 48 du 15 MARS 2006
IMPOT SUR LE REVENU. CREDIT D'IMPÔT. AIDE À LA MOBILITÉ DES CHÔMEURS DE LONGUE DURÉE OU DES
SALARIÉS PERDANT LEUR EMPLOI À LA SUITE D'UN PLAN DE SAUVEGARDE POUR L'EMPLOI OU D'UN
LICENCIEMENT ECONOMIQUE (ARTICLE 11 DE LA LOI DE FINANCES POUR 2006 N° 2005-1719 DU 30 DECEMBRE
2005).
(C.G.I., art. 200 duodecies)
NOR : BUD F 06 20388 J
Bureau C 1
PRESENTATION
Afin de favoriser la mobilité professionnelle des personnes inscrites comme demandeurs d'emploi ou titulaires de minima sociaux ou contraintes de changer d'emploi à la suite d'un plan de sauvegarde pour l'emploi (« plan social ») ou d'un licenciement économique, l'article 11 de la loi de finances pour 2006 instaure un crédit d'impôt sur le revenu en faveur des personnes qui justifient :
- avoir débuté une activité salariée entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007 et exercé cette activité pendant une durée au moins égale à six mois ;
- avoir été inscrites comme demandeurs d'emploi ou titulaires de l'allocation d'insertion, de l'allocation veuvage, de l'allocation supplémentaire d'invalidité, de l'allocation de parent isolé, de l'allocation aux adultes handicapés, de l'allocation supplémentaire du Fonds de solidarité vieillesse, du revenu minimum d'insertion ou de l'allocation de solidarité spécifique pendant les douze mois précédant le début de l'activité ou avoir pris cette activité consécutivement à un licenciement pour motif économique ou un plan de sauvegarde pour l'emploi ;
- avoir changé d'habitation principale à plus de 200 kilomètres de celle précédemment occupée avant le début de l'activité.
Le crédit d'impôt est fixé forfaitairement à 1 500 € sur l'impôt dû au titre de l'année au cours de laquelle le délai de six mois d'activité s'achève. Il n'est versé qu'une seule fois à un même bénéficiaire au titre de la période qui a débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007.
La présente instruction commente ce nouveau dispositif qui s'applique à compter de l'imposition des revenus de 2005.
•
INTRODUCTION
1.L'article 11 de la loi de finances pour 2006, codifié à l'article 200 duodecies du code général des impôts (CGI), institue un crédit d'impôt sur le revenu destiné à inciter les personnes sans emploi à prendre une activité salariée lorsque cet emploi nécessite de leur part un changement d'habitation principale.
2.Le bénéfice de cet avantage fiscal est soumis au respect de différentes conditions (section 1) et son attribution s'effectue selon des modalités particulières (section 2).
Section 1 :
Conditions d'attribution du crédit d'impôt
3.Le crédit d'impôt vise à faciliter la mobilité professionnelle des personnes qui cherchent un emploi ou le perdent à la suite d'un plan de licenciement économique ou d'un plan de sauvegarde pour l'emploi (« plan social »). Il est donc réservé aux personnes qui, suite à une période d'inactivité ou victimes d'un licenciement pour motif économique ou d'un plan de sauvegarde pour l'emploi (« plan social »), prennent durablement un emploi nécessitant une mobilité géographique. Il concerne donc les personnes :
- domiciliées en France au sens de l'article 4 B du CGI ;
- qui justifient avoir débuté une activité professionnelle entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007 et l'avoir exercée pendant une durée au moins égale à six mois consécutifs ;
- inscrites comme demandeurs d'emploi ou titulaires de minima sociaux pendant les douze mois précédant le début de l'activité ou ayant pris cette activité consécutivement à la mise en oeuvre effective d'un plan de sauvegarde pour l'emploi ou à un licenciement pour motif économique ;
- et pour lesquelles cette activité a nécessité le changement de l'habitation principale à plus de 200 kilomètres de celle précédemment occupée avant le début de celle-ci.
A. LA PERSONNE DOIT ETRE DOMICILIEE EN FRANCE AU SENS DE L'ARTICLE 4 B DU CGI
4.Pour bénéficier du crédit d'impôt, la personne doit être domiciliée en France au sens de l'article 4 B du CGI, sous réserve de l'application des conventions fiscales internationales (cf. documentation de base 5 B 1121 n° 5 à 22).
B. LA PERSONNE DOIT JUSTIFIER D'UNE ACTIVITE SALARIEE DEBUTEE ENTRE LE 1ER JUILLET 2005 ET LE 31 DECEMBRE 2007 ET EXERCEE PENDANT UNE DUREE EGALE AU MOINS A SIX MOINS CONSECUTIFS
a) Le bénéfice du crédit d'impôt est subordonné à la prise d'une activité salariée
5.Cette condition implique l'existence d'un lien de subordination juridique entre la personne qui demande à bénéficier du crédit d'impôt et l'entreprise qui l'emploie. Ce lien est attesté par l'existence d'un contrat de travail, dont la preuve peut être apportée par tout moyen (lettre d'engagement ou à défaut bulletin de salaire). Sont en revanche exclues du champ d'application toutes les activités non salariées (activités artisanales, commerciales, agricoles ou libérales).
De la même façon, les personnes qui prennent une activité en tant que travailleur indépendant, gérant d'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée ou gérant majoritaire de SARL (article 62 du CGI) ne sont pas éligibles au crédit d'impôt.
b) L'activité salariée doit avoir débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007...
6.L'activité salariée doit avoir débuté au plus tôt le 1er juillet 2005 et au plus tard le 31 décembre 2007. La date de début de l'activité s'entend de celle mentionnée sur le contrat de travail. A défaut de tout document écrit matérialisant l'existence de ce contrat, le salarié pourra produire une attestation de son employeur justifiant du début de l'activité.
c) ...et être exercée pendant une durée au moins égale à six mois consécutifs
7.L'instauration d'une durée minimale d'exercice répond au souci de traduire une insertion durable dans l'emploi. Ainsi, la personne qui demande à bénéficier du crédit d'impôt doit être en mesure de justifier de l'exercice d'une activité salariée, sans interruption, pendant au moins six mois consécutifs.
Les six mois d'activité doivent être exercés de manière ininterrompue et le crédit d'impôt n'est pas accordé si des périodes d'inactivité s'intercalent au cours de ces six mois en raison de la rupture du contrat de travail.
C. LA PERSONNE DOIT JUSTIFIER AVOIR ETE INSCRITE COMME DEMANDEUR D'EMPLOI OU TITULAIRE DE MINIMA SOCIAUX PENDANT LES DOUZE MOIS PRECEDANT LE DEBUT DE L'ACTIVITE MENTIONNEE AUX N° 5 ET 6 DE LA PRESENTE INSTRUCTION OU AVOIR PRIS CETTE ACTIVITE A LA SUITE DE LA MISE EN OEUVRE D'UN PLAN DE SAUVEGARDE POUR L'EMPLOI OU D'UN LICENCIEMENT POUR MOTIF ECONOMIQUE
a) Le crédit d'impôt est réservé aux personnes qui ont été demandeurs d'emploi ou titulaires de minima sociaux pendant les douze mois précédant le début de l'activité...
8.La condition relative à la qualité de demandeur d'emploi s'apprécie à travers l'inscription de la personne en tant que telle à l'Agence nationale pour l'emploi (A.N.P.E.).
9.Les minima sociaux s'entendent :
- de l'allocation d'insertion ;
- de l'allocation veuvage ;
- de l'allocation supplémentaire d'invalidité ;
- de l'allocation de parent isolé (A.P.I.) ;
- de l'allocation aux adultes handicapés (A.A.H.) ;
- de l'allocation supplémentaire du Fonds de solidarité vieillesse ;
- du revenu minimum d'insertion (R.M.I.) ;
- de l'allocation de solidarité spécifique (A.S.S.).
L'annexe III détaille l'objet qui s'attache à chacun de ces minima sociaux.
b) ...ou à celles qui ont pris l'activité mentionnée aux n° 5 et 6 de la présente instruction suite à un licenciement pour motif économique ou la mise en oeuvre effective d'un plan de sauvegarde pour l'emploi
10.Les salariés ayant fait l'objet d'un licenciement économique ou d'un plan de sauvegarde pour l'emploi qui reprennent un emploi sont aussi éligibles au crédit d'impôt.
11.Aux termes de l'article L. 321-1 du code du travail (cf. annexe II), le licenciement économique s'entend de la rupture du contrat de travail par l'employeur pour un ou plusieurs motifs indépendants du salarié, consécutifs à la suppression ou la transformation d'emploi ou à une modification, refusée par le salarié, d'un élément essentiel du contrat, justifiées notamment par des difficultés économiques, ou à des mutations technologiques.
12.Aux termes de l'article L. 321-4-1 du code du travail (cf. annexe II) un plan de sauvegarde pour l'emploi (« plan social ») s'analyse pour sa part comme un licenciement collectif concernant au moins 10 personnes sur une période de 30 jours dans une entreprise d'au moins 50 salariés. Les conditions de mise en oeuvre du plan de sauvegarde sont précisées par l'article L. 321-4 du code du travail (cf. annexe II).
13.En tout état de cause, la prise d'activité mentionnée aux n° 5 et 6 doit être consécutive à un licenciement pour motif économique ou à la mise en oeuvre effective du plan de sauvegarde pour l'emploi tels que définis supra, ce qui implique l'existence d'un lien direct de causalité entre ces licenciements et la reprise de l'emploi.
D. LA PRISE D'ACTIVITE DANS LES CONDITIONS MENTIONNEES SUPRA DOIT S'ACCOMPAGNER D'UN CHANGEMENT D'HABITATION PRINCIPALE A PLUS DE 200 KILOMETRES DE CELLE PRECEDEMMENT OCCUPEE AVANT LE DEBUT DE L'ACTIVITE
14.L'objet du crédit d'impôt ne vise pas uniquement à favoriser la reprise d'emploi mais aussi à alléger les frais occasionnés par un déménagement pour retrouver une activité salariée. C'est pourquoi, il est exigé que la reprise d'activité s'accompagne d'un changement d'habitation principale à plus de 200 kilomètres de celle précédemment occupée avant la reprise. En pratique, il sera admis de ne pas refuser l'attribution du crédit d'impôt lorsque le déménagement intervient dans les trois mois du début d'exercice de la nouvelle activité.
15.L'habitation principale s'entend, d'une manière générale, du logement où résident habituellement et effectivement les membres du foyer fiscal et où se situe le centre de leurs intérêts professionnels et matériels (cf. BOI 5 B-15-01 n°11).
16.La distance kilométrique s'entend de celle existant entre les deux habitations successives du contribuable et non entre l'ancienne habitation principale et le lieu d'exercice de la nouvelle activité professionnelle.
17.La distance est mesurée d'après l'itinéraire le plus court par la route qui sépare la nouvelle habitation principale de celle occupée avant la reprise. Elle devra être supérieure dans tous les cas à 200 kilomètres.
18.Ces conditions excluent donc du champ d'application du crédit d'impôt toute personne qui n'effectuerait que de simples allers et retours entre son habitation principale et son lieu de travail, et ce, même si la distance parcourue est supérieure à 200 kilomètres.
19.Cas particulier des salariés qui déplacent leur habitation principale à l'étranger :
Un contribuable qui retrouve un emploi et change d'habitation principale à plus de 200 kilomètres de celle occupée précédemment pour exercer un travail à l'étranger peut bénéficier du crédit d'impôt sous réserve que sa domiciliation fiscale demeure établie en France l'année où la période d'activité des six mois s'achève et sous réserve que les autres conditions d'éligibilité soient réunies.
Section 2 :
Calcul et modalités d'attribution du crédit d'impôt
A. CALCUL DU CREDIT D'IMPOT
20.Le montant du crédit d'impôt est fixé forfaitairement à 1 500 €.
B. MODALITES D'ATTRIBUTION DU CREDIT D'IMPOT
21.Le crédit d'impôt est accordé au titre de l'année au cours de laquelle s'achève la période de six mois de la reprise d'activité (cf. n° 5 et 6).
22.Le contribuable répondant aux conditions permettant de bénéficier du crédit d'impôt doit cocher, selon sa situation, les cases ad hoc (AR, BR, CR, DR ou ER) figurant sur sa déclaration de revenus à la rubrique « traitements, salaires, prime pour l'emploi ». Il doit conserver toutes les pièces qui pourront lui être demandées par l'administration dans le cadre de l'exercice de son droit de reprise, attestant que les conditions d'obtention du crédit d'impôt sont réunies.
23.En tout état de cause, une même personne ne peut bénéficier qu'une fois de cet avantage fiscal au titre de l'activité ayant débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007.
24.Le crédit d'impôt s'impute sur le montant de la cotisation d'impôt sur le revenu dû au titre de l'année au cours de laquelle la période d'activité de six mois s'achève.
Cette imputation s'opère après :
- les réductions mentionnées aux articles 199 quater B à 200 bis et à l'article 200 octies du CGI ;
- les crédits d'impôt et les prélèvements ou retenues non libératoires.
S'il excède le montant de l'impôt, l'excédent est restitué.
EXEMPLE : Une personne demandeur d'emploi depuis plus d'un an reprend le 1er septembre 2005 une activité salariée ayant nécessité un déménagement à 400 kilomètres de sa précédente habitation principale.
Cette personne pourra demander à percevoir le crédit d'impôt au titre de l'année au cours de laquelle s'achève la période de six mois d'activité, c'est-à-dire au titre de 2006 (la période de six mois étant vérifiée à compter du 1er mars 2006).
Elle devra donc mentionner sur sa déclaration d'impôt relative aux revenus 2006 qu'elle remplit bien les conditions permettant de bénéficier du crédit d'impôt.
25.Celui-ci est cumulable, le cas échéant, avec le crédit d'impôt sur le revenu prévu en faveur des jeunes de moins de 26 ans qui prennent un emploi dans un secteur en pénurie de main-d'oeuvre et les autres dispositifs destinés à inciter au retour à l'emploi et notamment la prime pour l'emploi (P.P.E.).
BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS
5 B-15-07
N° 72 du 18 MAI 2007
CREDIT D'IMPÔT. AIDE A LA MOBILITE DES CHOMEURS DE LONGUE DUREE OU DES SALARIES PERDANT LEUR
EMPLOI A LA SUITE D'UN PLAN DE SAUVEGARDE POUR L'EMPLOI OU D'UN LICENCIEMENT ECONOMIQUE.
COMMENTAIRE DES DISPOSITIONS DE L'ARTICLE 74 DE LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2006 (N° 2006-1771
DU 31 DECEMBRE 2006)
(C.G.I., art. 200 duodecies)
NOR : BUD F 07 20537 J
Bureau C 1
PRESENTATION
L'article 200 duodecies du code général des impôts prévoit, sous certaines conditions, l'attribution d'un crédit d'impôt sur le revenu en faveur des personnes, qui suite à une période d'inactivité ou victimes d'un licenciement économique, prennent durablement un emploi nécessitant une mobilité géographique.
Le crédit d'impôt a été fixé forfaitairement à 1 500 € sur l'impôt dû au titre de l'année au cours de laquelle le délai de six mois d'activité s'achève. Il n'est versé qu'une seule fois à un même bénéficiaire au titre de la période d'activité qui a débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007.
L'article 74 de la loi de finances rectificative pour 2006 porte le montant de 1 500 € à 2 000 €. Ces nouvelles dispositions s'appliquent aux contribuables dont la période de six mois d'activité s'achève après le 31 décembre 2006.
•
1. Rappel des dispositions actuelles
1.L'article 200 duodecies du code général des impôts (CGI) prévoit l'attribution d'un crédit d'impôt sur le revenu en faveur des personnes domiciliées en France qui justifient :
- avoir débuté une activité salariée entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007 et exercé une activité pendant une durée au moins égale à six mois ;
- avoir été inscrites comme demandeurs d'emploi ou titulaires de minima sociaux pendant les douze mois précédant le début de l'activité ou avoir pris cette activité consécutivement à un licenciement économique ou un plan de sauvegarde pour l'emploi ;
- avoir changé d'habitation principale à plus de 200 kilomètres de celle précédemment occupée avant le début de l'activité.
2.Le crédit d'impôt a été fixé forfaitairement à 1 500 € sur l'impôt dû au titre de l'année au cours de laquelle le délai de six mois d'activité s'achève. Il n'est versé qu'une seule fois à un même bénéficiaire au titre de la période d'activité qui a débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007.
3.Ce dispositif a été commenté par l'instruction administrative publiée au bulletin officiel des impôts sous la référence 5 B-12-06.
2. Nouvelles dispositions
4.L'article 74 de la loi de finances rectificative pour 2006 porte le montant du crédit d'impôt de 1 500 € à 2 000 €.
Ces nouvelles dispositions s'appliquent aux contribuables dont la période de six mois d'activité mentionnée au 1° du I de l'article 200 duodecies du CGI s'achève après le 31 décembre 2006 (voir annexe).
5.Il est rappelé que le crédit d'impôt s'impute sur le montant de la cotisation d'impôt sur le revenu dû au titre de l'année au cours de laquelle la période d'activité de six mois s'achève (BOI 5 B-12-06, n° 23).
Ainsi, par exemple, un contribuable célibataire qui remplit les conditions mentionnées au n°1 peut bénéficier du crédit d'impôt :
- pour un montant de 1 500 €, si la période des six mois d'activité s'achève avant le 1er janvier 2007 ;
- pour un montant de 2 000 €, si cette période s'achève à compter du 1er janvier 2007.
Annoter : BOI 5 B-12-06
La Directrice de la Législation fiscale
Marie-Christine LEPETIT
•
Annexe
Article 74 de la loi de finances rectificative pour 2006
I. L'article 200 duodecies du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Dans la première phrase du premier alinéa du II, le montant : « 1 500 EUR » est remplacé par le montant : « 2 000 EUR » ;
2° Le III est abrogé.
II. - Le 1° du I est applicable aux contribuables dont la période de six mois d'activité mentionnée au 1° du I de l'article 200 duodecies du code général des impôts s'achève après le 31 décembre 2006.
Le problème est que les gens voient une case qui correspond a peu près à leur cas et vu que cela peut leur apporter de l'argent ils la cochent d'autant plus facilement sans pour autant se demander si ils entrent exactement dans les clous pour la toucher.
Dites moi ? Vous lisez les contrats avant de les signer non ?
Une déclaration d'impôt sur les revenus c'est pareil....
Il ne vous reste plus qu'à apporter les justificatifs vous permettant de la toucher si vous êtes dans ce cas précis.
Autrement demander un étalement de paiement à la trésorerie.
Dites moi ? Vous lisez les contrats avant de les signer non ?
Une déclaration d'impôt sur les revenus c'est pareil....
Il ne vous reste plus qu'à apporter les justificatifs vous permettant de la toucher si vous êtes dans ce cas précis.
Autrement demander un étalement de paiement à la trésorerie.
Je tombe tout à fait par hasard sur vos articles en cherchant tout autre chose mais j'ai également eu la mauvaise surprise de me voir réclamer la prime de déménagement que m'avait alloués les impôts. Aucune négociation possible et j'ai été obligé de rembourser cette somme. Mais vers la mi-septembre 2008 un joli chèque des impots m'a rendu cet argent accompagné d'une lettre m'informant que finalement j'avais droit à cette prime, qu'il s'agissait d'une erreur de leur part!!!!! Aller comprendre.....
Même chose pour ma part... Déménagement en 2007 et redressement cette semaine en 2009 !
Je ne suis malheureusement resté au chômage que 5 mois, dommage pour moi j'aurai du y rester 12 mois... Pauvre France !
Résultat des courses, je m'organise : demain matin rendez-vous avec un journaliste de Sud Ouest, parès demain, rendez-vous avec le conciliateur des finances, et par la suite on verra bien. Ce qui est sûr c'est que je ne vais surtout pas me laisser faire, y'en a marre de leurs conneries !
Comme par hasard depuis cette année, l'explication de ce crédit d'impôts figure clairement sur les feuilles alors qu'en 2006, il n'y avait rien !
50% de bouclier fiscal pour les plus aisés c'est une bonne idée mais de là à récupérer cet argent sur le dos des besogneux, il n'y a qu'un pas, allègrement franchi !
Je ne suis malheureusement resté au chômage que 5 mois, dommage pour moi j'aurai du y rester 12 mois... Pauvre France !
Résultat des courses, je m'organise : demain matin rendez-vous avec un journaliste de Sud Ouest, parès demain, rendez-vous avec le conciliateur des finances, et par la suite on verra bien. Ce qui est sûr c'est que je ne vais surtout pas me laisser faire, y'en a marre de leurs conneries !
Comme par hasard depuis cette année, l'explication de ce crédit d'impôts figure clairement sur les feuilles alors qu'en 2006, il n'y avait rien !
50% de bouclier fiscal pour les plus aisés c'est une bonne idée mais de là à récupérer cet argent sur le dos des besogneux, il n'y a qu'un pas, allègrement franchi !
Bonjour, je suis dans le meme cas que toi et je trouve ça ahurissant. Je sais pas si tu as eu des renseignements au sujet des recours que tu pourrais avoir, mais ils faudrait essayer de monter quelque chose contre les impots, avec toutes les personnes concernées.
moi aussi je dois rembourser ceyye prime mais sans les interets. c'est fou! j'étaais persuadée aussi de remplir les critères. ce n'etait pas clair dutout
vouila encore un ! youpi
je constate que les impots ont lancer une attaque ...
meme nouvelle ce matin , malgré un coup de tel avant de me lancer dans cette demarche
et la reponse etant posive pour toucher cette prime d apres la personne que j ai eu
comment faire ? si il y as un moyen de pouvoir justifié de notre bonne foi ?
merci de votre aide
je constate que les impots ont lancer une attaque ...
meme nouvelle ce matin , malgré un coup de tel avant de me lancer dans cette demarche
et la reponse etant posive pour toucher cette prime d apres la personne que j ai eu
comment faire ? si il y as un moyen de pouvoir justifié de notre bonne foi ?
merci de votre aide
et oui je viens d avoir le meme courrier des mpots et je suis aussi a la recherche d une solution car lors de ma declaration j ai coché la case alors que je l a decouvre je ne connaissais pas cette prime et a ce jour il me la reclame alors que c etait ma declaration de 2006 si tu as eu des nouvels merci de me les faires partager sachant si les solutions restent tu peux echelonner les remboursement mais pourquoi devons nous payer un paraphe peu clair de la declarationa
et oui je viens d avoir le meme courrier des impots et je suis aussi a la recherche d une solution car lors de ma declaration j ai coché la case alors que je l a decouvre je ne connaissais pas cette prime et a ce jour il me la reclame alors que c etait ma declaration de 2006 si tu as eu des nouvels merci de me les faires partager sachant si les solutions restent tu peux echelonner les remboursement mais pourquoi devons nous payer un paraphe peu clair de la declaration