Art 757 - erreur du notaire ?
sirdroopy
Messages postés
2
Date d'inscription
jeudi 20 mars 2008
Statut
Membre
Dernière intervention
21 mars 2008
-
20 mars 2008 à 20:35
gaya - 25 avril 2008 à 05:25
gaya - 25 avril 2008 à 05:25
A voir également:
- Art 757 - erreur du notaire ?
- Procuration notaire prix - Guide
- Erreur décompte congés payés - Forum congés
- Erreur de facturation en faveur du client ✓ - Forum Consommation
- Modèle lettre notaire qui ne répond pas - Guide
- Erreur surface habitable taxe foncière - Forum Immobilier
5 réponses
YODA13119
Messages postés
780
Date d'inscription
dimanche 2 mars 2008
Statut
Membre
Dernière intervention
29 janvier 2009
361
21 mars 2008 à 14:30
21 mars 2008 à 14:30
Bonjour,
en effet, la veuve n'a droit qu'à un quart de la succession en présence d'un enfant issu d'un précédent mariage, mais il s'agit de droits en pleine propriété sur l'ensemble de la succession qui ne sont pas exclusifs de son droit au maintien du cadre de vie. En clair, le conjoint survivant dispose également du droit d'occuper le logement familial après le décès de son époux, soit par le biais d'un droit d'usage et d'habitation, soit par le jeu d'un usufruit légal.
A priori, la maison était un bien commun aux deux époux, elle a donc droit à la moitié en pleine propriété au titre du mariage et à l'usufruit de l'autre moitié (dont vous êtes au mieux nue-propriétaire) au titre de son droit successoral au maintien dans le logement familial.
Cordialement
en effet, la veuve n'a droit qu'à un quart de la succession en présence d'un enfant issu d'un précédent mariage, mais il s'agit de droits en pleine propriété sur l'ensemble de la succession qui ne sont pas exclusifs de son droit au maintien du cadre de vie. En clair, le conjoint survivant dispose également du droit d'occuper le logement familial après le décès de son époux, soit par le biais d'un droit d'usage et d'habitation, soit par le jeu d'un usufruit légal.
A priori, la maison était un bien commun aux deux époux, elle a donc droit à la moitié en pleine propriété au titre du mariage et à l'usufruit de l'autre moitié (dont vous êtes au mieux nue-propriétaire) au titre de son droit successoral au maintien dans le logement familial.
Cordialement
sirdroopy
Messages postés
2
Date d'inscription
jeudi 20 mars 2008
Statut
Membre
Dernière intervention
21 mars 2008
21 mars 2008 à 17:03
21 mars 2008 à 17:03
Un grand merci a vous.
Cependant la maison est un bien de mon pere achete avant le mariage par lui seul (contrat de separation de bien en ce qui concerne le 2nd mariage)
La donne est-elle toujours la meme ?
merci !
Cependant la maison est un bien de mon pere achete avant le mariage par lui seul (contrat de separation de bien en ce qui concerne le 2nd mariage)
La donne est-elle toujours la meme ?
merci !
YODA13119
Messages postés
780
Date d'inscription
dimanche 2 mars 2008
Statut
Membre
Dernière intervention
29 janvier 2009
361
21 mars 2008 à 17:52
21 mars 2008 à 17:52
Re,
la donne est un peu différente avec une séparation de biens puisque la maison n'est pas partageable au titre de la liquidation du mariage. Maintenant, dans le cadre successoral, le caractère propre ou commun n'intervient plus, la maison dans son intégralité fait partie de l'actif de la succession et les droits du conjoint survivant s'exercent sur la totalité de cet actif (pour le droit en pleine propriété du 1/4) et le droit aumaintien du cadre de vie sur le logement familial uniquement.
En clair, la veuve a droit au maintien dans les lieux que le bien soit propre ou commun, ce sont seulement ses droits en pleine propriété qui se trouvent affectés.
Cordialement
la donne est un peu différente avec une séparation de biens puisque la maison n'est pas partageable au titre de la liquidation du mariage. Maintenant, dans le cadre successoral, le caractère propre ou commun n'intervient plus, la maison dans son intégralité fait partie de l'actif de la succession et les droits du conjoint survivant s'exercent sur la totalité de cet actif (pour le droit en pleine propriété du 1/4) et le droit aumaintien du cadre de vie sur le logement familial uniquement.
En clair, la veuve a droit au maintien dans les lieux que le bien soit propre ou commun, ce sont seulement ses droits en pleine propriété qui se trouvent affectés.
Cordialement
dominiquecaen
Messages postés
1472
Date d'inscription
vendredi 18 janvier 2008
Statut
Membre
Dernière intervention
14 juin 2016
1 227
22 mars 2008 à 21:05
22 mars 2008 à 21:05
Bonjour,
Oui mais, (aurait dit Giscard), ce droit au logement du conjoint prend, la forme d'une jouissance gratuite pendant une durée d'un an à compter du décès, (C. civ., art. 763, al 1er.).
Oui mais, (aurait dit Giscard), ce droit au logement du conjoint prend, la forme d'une jouissance gratuite pendant une durée d'un an à compter du décès, (C. civ., art. 763, al 1er.).
YODA13119
Messages postés
780
Date d'inscription
dimanche 2 mars 2008
Statut
Membre
Dernière intervention
29 janvier 2009
361
23 mars 2008 à 10:48
23 mars 2008 à 10:48
Bonjour,
certes, mais ...
Si le droit au logement prend bien, durant l'année qui suit le décès, la forme d'une jouissance gratuite, il ne faut pas occulter les droits viagers du conjoint sur le logement familial.
La protection du conjoint a lieu en deux temps : un droit temporaire d'ordre public (qu'on ne peut pas limiter ou effacer par testament) pendant 1 an, délai durant lequel le conjoint doit manifester sa volonté de bénéficier des droits viagers.
Second temps : droits viagers, applicables depuis le 1er août 2002, qui ne sont pas d'ordre public et dont le défunt peut priver le survivant, mais à la condition d'en exprimer la volonté par testament authentique. A défaut, le conjoint survivant pourra demander à en bénéficier au-delà de la période automatique d'un an.
Si, à l'époque du décès, le conjoint survivant qui occupait effectivement - à titre d'habitation principale - un logement appartenant aux époux ou dépendant totalement de la succession de l'époux décédé (bien propre), a, sur ce logement et jusqu'à son décès (droit viager), un droit d'habitation et un droit d'usage sur le mobilier, compris dans la succession, le garnissant.
Le conjoint survivant dispose d'1 an, à compter du décès, pour manifester sa volonté et réclamer le bénéficie de ces droits. S'il les exerce, il ne peut en principe ni les louer, ni les céder, sauf si sa situation fait que le logement n'est plus adapté à ses besoins. La valeur de ces droits d'habitation et d'usage vient en déduction des droits recueillis par lui dans la succession. Si cette valeur est inférieure à celle de ses droits, il peut prendre le complément sur les biens existants. Si elle est supérieure, il n'est pas tenu de rembourser la succession pour l'excédent. D'un point de vue fiscal, la valeur de ces droits d'habitation et d'usage est égale à 60% de la valeur de l'usufruit, lui-même calculé en fonction de l'âge de l'usufruitier.
Si, à l'époque du décès, le logement était loué, le conjoint survivant qui occupait effectivement les lieux à titre d'habitation principale, bénéficie du droit d'usage sur le mobilier le garnissant, compris dans la succession, et bien sûr du principe de la cotitularité du bail.
Cordialement
certes, mais ...
Si le droit au logement prend bien, durant l'année qui suit le décès, la forme d'une jouissance gratuite, il ne faut pas occulter les droits viagers du conjoint sur le logement familial.
La protection du conjoint a lieu en deux temps : un droit temporaire d'ordre public (qu'on ne peut pas limiter ou effacer par testament) pendant 1 an, délai durant lequel le conjoint doit manifester sa volonté de bénéficier des droits viagers.
Second temps : droits viagers, applicables depuis le 1er août 2002, qui ne sont pas d'ordre public et dont le défunt peut priver le survivant, mais à la condition d'en exprimer la volonté par testament authentique. A défaut, le conjoint survivant pourra demander à en bénéficier au-delà de la période automatique d'un an.
Si, à l'époque du décès, le conjoint survivant qui occupait effectivement - à titre d'habitation principale - un logement appartenant aux époux ou dépendant totalement de la succession de l'époux décédé (bien propre), a, sur ce logement et jusqu'à son décès (droit viager), un droit d'habitation et un droit d'usage sur le mobilier, compris dans la succession, le garnissant.
Le conjoint survivant dispose d'1 an, à compter du décès, pour manifester sa volonté et réclamer le bénéficie de ces droits. S'il les exerce, il ne peut en principe ni les louer, ni les céder, sauf si sa situation fait que le logement n'est plus adapté à ses besoins. La valeur de ces droits d'habitation et d'usage vient en déduction des droits recueillis par lui dans la succession. Si cette valeur est inférieure à celle de ses droits, il peut prendre le complément sur les biens existants. Si elle est supérieure, il n'est pas tenu de rembourser la succession pour l'excédent. D'un point de vue fiscal, la valeur de ces droits d'habitation et d'usage est égale à 60% de la valeur de l'usufruit, lui-même calculé en fonction de l'âge de l'usufruitier.
Si, à l'époque du décès, le logement était loué, le conjoint survivant qui occupait effectivement les lieux à titre d'habitation principale, bénéficie du droit d'usage sur le mobilier le garnissant, compris dans la succession, et bien sûr du principe de la cotitularité du bail.
Cordialement
Merci a vous tous...
a) Donc si je dois resumer il y a bien une erreur car la veuve(seconde noce) doit avoir 1/4 et non pas 1/2 du fait qu'il y a des heritier issus d un 1er mariage de plus la maison appartenait a mon pere, qu il l'a achete avant le mariage et qu il y avait un contrat de separation de bien.
Usufruit = 1/4 300Ke (prix de la maison) * 60% (56 ans) = 45Ke et non pas 90Ke !
b) je n'ai pas eu de reponse concernant ma question :
- La veuve travaille a mi-temps et va donc occuper la maison (evaluee a +300KE). Le probleme c'est qu'elle ne pourra peut-etre pas faire face a toutes les charges (entretien, EDF,GDF,etc etc)... Ai-je un recours afin d'eviter qu'elle se dirige tout droit dans les dettes et qu'on prenne la maison comme moyen de paiement ?
Un grand merci a vos, vous m'aidez beaucoup a y vois plus clair!
a) Donc si je dois resumer il y a bien une erreur car la veuve(seconde noce) doit avoir 1/4 et non pas 1/2 du fait qu'il y a des heritier issus d un 1er mariage de plus la maison appartenait a mon pere, qu il l'a achete avant le mariage et qu il y avait un contrat de separation de bien.
Usufruit = 1/4 300Ke (prix de la maison) * 60% (56 ans) = 45Ke et non pas 90Ke !
b) je n'ai pas eu de reponse concernant ma question :
- La veuve travaille a mi-temps et va donc occuper la maison (evaluee a +300KE). Le probleme c'est qu'elle ne pourra peut-etre pas faire face a toutes les charges (entretien, EDF,GDF,etc etc)... Ai-je un recours afin d'eviter qu'elle se dirige tout droit dans les dettes et qu'on prenne la maison comme moyen de paiement ?
Un grand merci a vos, vous m'aidez beaucoup a y vois plus clair!
Vous n’avez pas trouvé la réponse que vous recherchez ?
Posez votre question