Acte de vente et non conformité du compteur d'eau

Pacodoso Messages postés 11 Date d'inscription mercredi 29 octobre 2014 Statut Membre Dernière intervention 22 octobre 2024 - Modifié le 15 oct. 2024 à 21:46
Pacodoso Messages postés 11 Date d'inscription mercredi 29 octobre 2014 Statut Membre Dernière intervention 22 octobre 2024 - 18 oct. 2024 à 15:52

Bonjour,

En mars 2022, nous avons acheté une maison mitoyenne et avons signé un acte de vente contenant plusieurs paragraphes concernant des servitudes avec la maison voisine, notamment au sujet des réseaux d'eau et d'électricité.

En effet, les arrivées d'eau et d'électricité se font depuis la maison mitoyenne et arrivent directement dans notre cave par le plafond, via le mur mitoyen.

Historiquement, les deux maisons appartenaient à deux frères. Au décès du propriétaire de la maison mitoyenne, l'ancien propriétaire de notre maison en a hérité et l'a vendue en 2011.

L'acte de vente de notre maison (située au 23) contient plusieurs références à l'acte de vente de la maison mitoyenne (située au 21) signé en 2011 (et en italique dans l'extrait suivant) :

"SERVITUDES
L’ACQUEREUR profite ou supporte les servitudes ou les droits de jouissance spéciale, s’il en existe.
À la connaissance du VENDEUR, outre les servitudes pouvant résulter le cas échéant de l’acte, de la situation naturelle des lieux et environnementale du BIEN, de la loi et de l’urbanisme, il n’en existe pas d’autres que celles relatées ci-après, s’agissant de la parcelle cadastrée section AX terrain maison 23, lesdites servitudes ayant été constituées aux termes de reçu par Maître XXX, alors notaire à XXX, en date du 6 décembre 2011 :
« CONSTITUTION DE SERVITUDES
1°) SERVITUDE DE CANALISATIONS (EAU)
L'ACQUEREUR reconnaît avoir été informé que les maisons 21 (présentement acquise) et 23 Rue XXX, restant la propriété du VENDEUR, disposent d'une arrivée d'eau commune située au niveau de la maison 21 Rue XXX, équipée de deux vannes séparées (une vanne pour chaque maison). Les deux maisons sont équipées de deux compteurs différents.
En conséquence, l'ACQUEREUR constitue par les présentes,
A LA CHARGE des parcelles cadastrées section AX terrain maison 21 - partie 1 et terrain maison 21 - partie 2 (maison 21 Rue XXX), fonds servant,
Une servitude perpétuelle de passage de réseau d'eau en sous-sol
Au profit de la parcelle terrain maison 23 (maison 23 Rue XXX), fonds dominant,
Ainsi que d'une servitude d'accès à la vanne concernant la maison 23 Rue XXX.
Le VENDEUR déclare que l'évacuation des eaux usées se fait de manière distincte pour les deux maisons.
Le VENDEUR, restant propriétaire de la maison du 23 Rue XXX, reconnaît avoir été informé par les notaires soussignés, du droit, pour la collectivité publique, de l'enjoindre à aménager un accès direct à l'eau pour la maison n° 23 Rue XXX. Dans ce cas, le VENDEUR aura à supporter les travaux de raccordement et devra faire tous travaux nécessaires à la condamnation de la vanne devenue inutile, située dans la maison n° 21 Rue XXX.
Selon plan ci-annexé (annexe 8)
Les frais d'entretien et de réparation de l'installation d'eau :
- Pour la partie commune aux deux propriétés (arrivée d'eau jusqu'à la séparation des canalisations), seront à la charge des deux propriétaires pour moitié.
- Pour chaque canalisation (au-delà de la séparation) alimentant séparément chaque maison, les frais d’entretien et de réparation seront à la charge exclusive du propriétaire de ladite canalisation.

2°) SERVITUDE DE PASSAGE DE CÂBLES (ÉLECTRICITÉ ET TÉLÉPHONE)
L'ACQUEREUR reconnaît avoir été informé que les maisons 21 et 23 Rue XXX disposent d'un coffret électrique commun situé sur la maison 21 Rue XXX, mais que chacune des maisons dispose de son propre tableau électrique et compteur.
Il en est de même pour les câbles téléphoniques.
En conséquence, l’ACQUEREUR constitue par les présentes,
A LA CHARGE des parcelles cadastrées section AX terrain maison 21 - partie 1 et terrain maison 21 - partie 2 (maison 21 Rue XXX), fonds servant,
Une servitude perpétuelle de passage de câbles électriques et téléphoniques en sous-sol
Au profit de la parcelle terrain maison 23 (maison 23 Rue XXX), fonds dominant,
Ainsi que d'une servitude d'accès au coffret électrique.
Selon plan ci-annexé (annexe 8)
Les frais d'entretien et de réparation de l'installation d'électricité et téléphone :
- pour la partie commune aux deux propriétés (alimentation jusqu'à la boîte de dérivation), seront à la charge des deux propriétaires pour moitié.
- pour les câbles (au-delà de la boîte de dérivation) alimentant séparément chaque maison, les frais d'entretien et de réparation seront à la charge exclusive du propriétaire dudit câble.

[...]

4°) SERVITUDE RÉCIPROQUE DE NON-AEDIFICANDI (CLÔTURE)
Tant que la voie publique n'existe pas sur la parcelle emplacement réservé (commun) et pour ne pas empêcher l'accès aux garages des deux propriétés, l’ACQUEREUR et ses ayants-droits, et le VENDEUR et ses ayants-droits s'interdisent d'édifier toute clôture en limite sud-est des deux maisons, depuis la rue jusqu'à la façade de la maison.
En conséquence, l’ACQUEREUR constitue par les présentes,
A LA CHARGE des parcelles cadastrées section AX terrain maison 21 - partie 1 et terrain maison 21 - partie 2 (maison 21 Rue XXX), et section AC terrain maison 23 (maison n°23, Rue XXX),
Une servitude perpétuelle réciproque de non aedificandi, consistant à maintenir la zone ci-dessus délimitée, libre de toute construction, plantation ou dépôt.
Au profit des parcelles ci-dessus. Selon plan ci-annexé (annexe 8)
Par contre, la délimitation entre les parcelles terrain maison 21 - partie 2 et terrain maison 23, en partie nord des deux propriétés n'est pas réalisée à ce jour. Le VENDEUR et l’ACQUEREUR feront leur affaire personnelle de cette délimitation.

5°) SERVITUDE RÉCIPROQUE D’ANCRAGE ET D’ACCROCHAGE
Le VENDEUR et l’ACQUÉREUR constituent par les présentes,
A LA CHARGE, respectivement des parcelles cadastrées section AX terrain maison 23 (maison n° 23, Rue XXX) restant la propriété du VENDEUR et terrain maison 21 - partie 1 et terrain maison 21 - partie 2 (maison 21 Rue XXX),
Une servitude réciproque d'ancrage et d'accrochage, permettant notamment l’entretien et la réfection de la toiture,
Au profit des parcelles ci-dessus.»


L’ACQUEREUR se reconnaît parfaitement informé de l’existence de ces servitudes pour être en possession du susdit acte du 6 décembre 2011, et déclare vouloir en faire son affaire personnelle, dispensant le notaire soussigné de plus amples informations à leur sujet."

Nous venons d'être sollicités par le Service des Eaux de notre ville pour le remplacement du compteur d'eau, qui doit être effectué tous les 10 à 15 ans.

Cependant, après avoir rencontré un technicien, il semblerait que notre installation actuelle soit non conforme : en effet, le compteur se trouve actuellement au niveau du conduit d'eau traversant le plafond de notre cave, alors qu'il ne devrait pas être installé en hauteur.

Toujours selon le technicien, le compteur aurait été déplacé depuis la maison mitoyenne par l'ancien propriétaire avant 2011, et ce dernier n'aurait répondu à aucune relance adressée par le Service des Eaux ces dernières années.

Aujourd'hui, le technicien nous propose deux solutions :
- remettre le compteur au niveau de l'arrivée d'eau dans la maison mitoyenne, ce qui nécessite l'accord du propriétaire ;
- réaliser les travaux nécessaires pour disposer d'une arrivée d'eau et d'un compteur indépendants, ce qui implique des travaux conséquents puisqu'il y aurait plus de 30 mètres de canalisations à créer, entre terrain privé et public : on estime cela à plus de 20 000 €.

Pour l'instant, le propriétaire de la maison mitoyenne refuse que l'on installe le compteur chez lui, car il estime que cela constituerait une "nouvelle servitude".

Pourtant, d'après son acte de vente, il existe bien une servitude concernant le réseau d'eau :

"Une servitude perpétuelle de passage de réseau d'eau en sous-sol."

Est-ce que cela nous permettrait "d'imposer" l'installation du compteur chez lui ?

En parallèle, je me demande si nous avons un recours contre le précédent propriétaire, qui aurait été informé de la situation depuis des années, compte tenu de ce qui est mentionné dans l'acte de vente de la maison mitoyenne :

"Le VENDEUR, restant propriétaire de la maison du 23 Rue XXX, reconnaît avoir été informé par les notaires soussignés du droit, pour la collectivité publique, de l'enjoindre à aménager un accès direct à l'eau pour la maison n° 23 Rue XXX. Dans ce cas, le VENDEUR aura à supporter les travaux de raccordement et devra faire tous travaux nécessaires à la condamnation de la vanne devenue inutile, située dans la maison n° 21 Rue XXX."

L'acte de vente que nous avons signé laisse effectivement à penser que nous en faisons notre affaire personnelle :

"L’ACQUÉREUR se reconnaît parfaitement informé de l’existence de ces servitudes pour être en possession du susdit acte du 6 décembre 2011, et déclare vouloir en faire son affaire personnelle, dispensant le notaire soussigné de plus amples informations à leur sujet."

Je ne sais pas vraiment quels pourraient être nos recours si le propriétaire de la maison mitoyenne refuse définitivement que l'on installe le compteur chez lui...

Nous attendons actuellement plus d'informations du Service des Eaux concernant les différents courriers qui ont été adressés aux propriétaires ces dernières années, mais la tournure de l'acte de vente me laisse peu d'espoir...


Merci d'avance pour vos retours ou vos suggestions!

A voir également:

4 réponses

Prune622 Messages postés 722 Date d'inscription lundi 24 juin 2024 Statut Membre Dernière intervention 21 décembre 2024 364
15 oct. 2024 à 22:19

Bonsoir,

Avez-vous lu les servitudes avant de les copier/coller ?

Si oui, vous n'auriez pas recopié les paragraphes 2 à 5, ni le préambule, qui ne concernent pas votre affaire, et qui rendent votre post indigeste.

Si oui, toujours, vous avez du remarquer cette phrase :

"Le VENDEUR, restant propriétaire de la maison du 23 Rue XXX, reconnaît avoir été informé par les notaires soussignés, du droit, pour la collectivité publique, de l'enjoindre à aménager un accès direct à l'eau pour la maison n° 23 Rue XXX. Dans ce cas, le VENDEUR aura à supporter les travaux de raccordement et devra faire tous travaux nécessaires à la condamnation de la vanne devenue inutile, située dans la maison n° 21 Rue XXX."

Par conséquent, je vous invite à vous rapprocher de votre notaire, qui saura vous expliquer ce qu'implique cette clause, et comment l'activer.

Cordialement,

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Pacodoso Messages postés 11 Date d'inscription mercredi 29 octobre 2014 Statut Membre Dernière intervention 22 octobre 2024
16 oct. 2024 à 00:44

Bonjour, je vous remercie pour votre retour.

Je vous confirme que j’ai bien relu le passage des servitudes de l’acte de la vente avant de le partager, mais je dois apporter des précisions. Comme il n’est pas possible de créer un bloc de citation sur le forum, j’ai essayer de jouer avec des guillemets différents pour distinguer ce qui est extrait de notre acte de vente, et la partie provenant de l’acte de vente de la maison mitoyenne qui y a été ajoutée :

- dans notre acte de vente à nous, se trouve donc accolé un extrait de l’acte de vente de la maison mitoyenne : c’est qui apparaît entre « et »

- ce passage comporte donc les éléments 1, 2, 4 et 5, extraits de l’acte de vente de la maison mitoyenne, mais par le 3 ni l’annexe 8 qui y est évoqué 

- le passage que vous avez recopié s’adressait donc à notre vendeur, au moment où il était encore propriétaire du 23, et pas à nous

- tout ce qui n’estpas compris entre « et » concerne donc ce qui a été rédigé spécifiquement pour notre acte de vente, dont la conclusion du paragraphe sur les servitudes : "L’ACQUEREUR se reconnaît parfaitement informé de l’existence de ces servitudes pour être en possession du susdit acte du 6 décembre 2011, et déclare vouloir en faire son affaire personnelle, dispensant le notaire soussigné de plus amples informations à leur sujet."

Cela aurait été plus compréhensible avec un bloc de citation, mais j’espère que c’est plus clair maintenant, et que vous comprenez la différence entre les passages qui nous sont directement adressés, et ceux qui s’adressaient à notre vendeur…

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Prune622 Messages postés 722 Date d'inscription lundi 24 juin 2024 Statut Membre Dernière intervention 21 décembre 2024 364
16 oct. 2024 à 17:15

J'ai compris, et j'ai relu à tête reposée.

La conclusion des servitudes est en effet sans appel : vous étiez au courant desdites servitudes, et vous en avez fait votre affaire personnelle.

Est-ce que cela nous permettrait "d'imposer" l'installation du compteur chez lui ?

J'aurais tendance à être d'accord avec votre voisin. Bien que vous bénéficiez d'une servitude de "réseau d'eau", vous ne bénéficiez pas d'une servitude d' "accès au compteur d'eau". Il s'agirait par conséquent d'une aggravation de servitude. (art. 702 cc)

En parallèle, je me demande si nous avons un recours contre le précédent propriétaire

Je ne vois pas sur quel base légale un tel recours s'appuierait. Vous avez déclaré être parfaitement au courant de la situation et en faire votre affaire personnelle.

La tournure de l'acte de vente me laisse peu d'espoir...

Je suis malheureusement de votre avis.

Cordialement,

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Pacodoso Messages postés 11 Date d'inscription mercredi 29 octobre 2014 Statut Membre Dernière intervention 22 octobre 2024
Modifié le 16 oct. 2024 à 17:38

Je suis d'accord avec vous, je n'ai pas beaucoup d'espoir...
Cependant, si comme l'affirme le technicien, c'est l'ancien propriétaire qui a déplacé lui même et sans l'accord du Service des eaux le compteur de la maison 21 vers le numéro 23, et que l'ancien propriétaire n'a pas répondu pendant des années aux différents courriers adressés par le Service des eaux concernant le remplacement du compteur d'eau, est-ce que cela ne constituerait pas une faute de sa part?
De même, de notre côté, est-il envisageable de se retourner contre le notaire, dans la mesure où le sujet de l'aménagement à un compteur d'eau n'avait jamais été abordé. Comment pourrait-on être "conscient" du risque que cela représentait, et comment accepter une clause rédigée de la sorte? 

"L’ACQUEREUR se reconnaît parfaitement informé de l’existence de ces servitudes pour être en possession du susdit acte du 6 décembre 2011, et déclare vouloir en faire son affaire personnelle, dispensant le notaire soussigné de plus amples informations à leur sujet."

De plus, la clause évoque uniquement l'existence des servitudes, mais pas les travaux qui étaient soumis à l'ancien propriétaire...

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Prune622 Messages postés 722 Date d'inscription lundi 24 juin 2024 Statut Membre Dernière intervention 21 décembre 2024 364
16 oct. 2024 à 17:55

Sur le déplacement du compteur par l'ancien propriétaire

Il convient de détacher deux choses. Si l'ancien propriétaire a commis une faute, cela est une affaire entre le service des eaux et lui. Vous n'êtes pas partie à l'affaire.

Mais quel lien cette supposée faute aurait-elle avec votre affaire ? Comprenez par là que s'il était possible d'installer le compteur à un endroit aux normes, le technicien l'aurait fait, indépendamment du fait précité.

Sur le notaire

Laissez tomber. Le notaire, s'il a obligation de conseil, n'est qu'un officier ministériel, et n'est pas un technicien du service des eaux. Il n'avait aucune idée de l'emplacement dudit compteur, et ne sait peut-être même pas à quoi ressemble votre maison : il ne fait que lire et produire des actes.

Mais pas les travaux qui étaient soumis à l'ancien propriétaire...

Justement, la clause fait mention de travaux éventuels, tels que possiblement enjoints par la mairie. Mais je n'ai rien lu dans votre cas au titre de conclusions à fin d'injonction. Juste des courriers...

Que faire ?

En tout état de cause, si les montants sont importants (20 k€), vous pourriez envisager un premier rendez-vous d'avocat spécialisé (payant).

Mais attention, les frais d'avocat montent rapidement, et vous n'êtes pas sûr de gagner à la fin. Le premier rendez-vous est en général plus abordable, et vous permettra d'avoir une idée plus précise de vos chances de succès.

Cordialement

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Pacodoso Messages postés 11 Date d'inscription mercredi 29 octobre 2014 Statut Membre Dernière intervention 22 octobre 2024 > Prune622 Messages postés 722 Date d'inscription lundi 24 juin 2024 Statut Membre Dernière intervention 21 décembre 2024
18 oct. 2024 à 15:52

J'ai contacté le service juridique qui m'a transmis quelques éléments complémentaires.
Ils semblent me confirmer que c'est bien l'ancien propriétaire qui a modifié le conduit existant et l'installation de la ville. De plus, ils lui ont adressé à plusieurs reprises des relances concernant le compteur, auquel il n'a pas donné suite.
Ils ont aujourd'hui constaté que notre installation n'était pas conforme, et seraient en en mesure de nous couper l'eau si aucune solution n'est trouvée : travaux de conformité, ou déplacement du compteur à sa position initiale.
Je viens de leur adressé un courrier recommandé pour que ces différents justificatifs me soient transmis.
Mais de leur point de vue, dans la mesure où l'acte de vente et le paragraphe des servitudes n'évoquait pas une installation non conforme, nous serions en droit de nous retourner contre le vendeur.
J'attend donc ces éléments et je poserai la question à l'avocat que je vais rencontrer.

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Pacodoso Messages postés 11 Date d'inscription mercredi 29 octobre 2014 Statut Membre Dernière intervention 22 octobre 2024
16 oct. 2024 à 18:29

Sur le déplacement du compteur par l'ancien propriétaire

Il convient de détacher deux choses. Si l'ancien propriétaire a commis une faute, cela est une affaire entre le service des eaux et lui. Vous n'êtes pas partie à l'affaire.

Mais quel lien cette supposée faute aurait-elle avec votre affaire ? Comprenez par là que s'il était possible d'installer le compteur à un endroit aux normes, le technicien l'aurait fait, indépendamment du fait précité.

=> Si nous avions eu connaissance que l'emplacement du compteur n'était pas conforme, que le propriétaire avait été relancé à de nombreuses reprises, et que les travaux de mise en conformité pouvaient couter plus de 20 000 €, nous n'aurions pas acheté, ou pas à ce prix. Nous avons rencontré un problème similaire concernant la non conformité du réseau d'assainissement : 15 jours avant la signature initiale de l'acte de vente, prévue en novembre 2021, le notaire du vendeur a transmis un courrier de la ville évoquant des travaux à réaliser. Cela a abouti a une rétractation de notre part, à une baisse de prix de la part du vendeur, et à un signature 5 mois plus tard...

Sur le notaire

Laissez tomber. Le notaire, s'il a obligation de conseil, n'est qu'un officier ministériel, et n'est pas un technicien du service des eaux. Il n'avait aucune idée de l'emplacement dudit compteur, et ne sait peut-être même pas à quoi ressemble votre maison : il ne fait que lire et produire des actes.

=> Dans notre cas, nous avions chacun notre notaire : nous (acquéreur), et le vendeur. Il est donc possible que le notaire du vendeur ait été informé de la situation réelle par le vendeur, et a donc rajouté la mention cité précédemment pour le protéger. C'est pour cela que je m'interroge sur les possibilités de me retourner contre le vendeur, si il est toutefois avéré que le vendeur a bien déplacé le compteur dans l'illégalité, et qu'il a été relancé à de multiples reprises

Mais pas les travaux qui étaient soumis à l'ancien propriétaire...

Justement, la clause fait mention de travaux éventuels, tels que possiblement enjoints par la mairie. Mais je n'ai rien lu dans votre cas au titre de conclusions à fin d'injonction. Juste des courriers...

=> la clause qui fait mention des travaux éventuels est tirée de l'acte de vente de la maison mitoyenne, et concerne donc le vendeur qui était propriétaire de 23 à ce moment. Dès lors, peut-elle s'appliquer à nous même dans la mesure où nous n'étions pas expressément au courant de la situation? Et que dans la mesure où un compteur était présent, nous ne pouvions pas savoir qu'il n'était pas en conformité. 

Que faire ?

En tout état de cause, si les montants sont importants (20 k€), vous pourriez envisager un premier rendez-vous d'avocat spécialisé (payant).

Mais attention, les frais d'avocat montent rapidement, et vous n'êtes pas sûr de gagner à la fin. Le premier rendez-vous est en général plus abordable, et vous permettra d'avoir une idée plus précise de vos chances de succès.

=> c'est ce qui est prévu, je dois rencontrer un nouvel avocat dans la semaine. Nous avons une affaire principale en cours depuis un, concernant un conflit avec un architecte. En parallèle, nous avons découvert que le DPE annexé à l'acte de vente était erroné et n'avait jamais été enregistré par l'ADEME. Il y a 15 jours, l'avocate qui nous suivait sur 2 dossiers vient nous à lâcher évoquant un conflit d'intérêt. Et donc la semaine dernière nous avons été informé du problème concernant le compteur d'eau.

En 1 an cela fait beaucoup de problèmes à gérer, et cela fait perdre confiance vis à vis de beaucoup d'acteurs dans l'immobilier : architectes, auditeurs, agents immobiliers, notaires, ...

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