Tatouage raté
_lael_ Messages postés 6076 Date d'inscription Statut Membre Dernière intervention -
Bonjour, je me suis fais un tatouage hier dans un salon, le tatouage ne ressemble pas du tout au croquis et le recouvrement que je voulais faire n'est pas fait. J'ai développé par la suite un infection (urgence...) probablement car il n'y avait pas de protection après le tatouage (juste un spray appliquer, pas de selophane ou de crème cicatrisante). Je suis allée voir un autre tatoueur qui m'a dit que ce n'était pas terribles mais rattrapable. Je voulais savoir s'il était possible d'obtenir un remboursement ou un remboursement partiel ?
Merci pour vos réponses
2 réponses
Bonjour,
La notion de tatouage réussi ou tatouage raté est trop subjective pour que vous puissez obtenir gain de cause devant un tribunal.
C'est sûr que si vous avez demandé une Girafe et il vous a fait un chat, là oui mais si vous avez demandé un chat mais qu'il vous a bien fait un chat mais que vous trouvez qu'il ressemble à un tigre ou qu'il est moche, c'est juste votre appréciation.
Quant à la réaction cutanée, c'est pas forcément du à un manque d'hygiène de la part du tatoueur,
Vous pouvez le dénoncer à la DDASS mais pour votre remboursement, cela me parait difficile à obtenir mais rien ne vous empêche d'essayer auprès du tatoueur.
Qu'attendent les pouvoirs publics pour interdire les tatouages et surtout les piercings, qui sont des mutilations volontaires, bafouant toutes les normes d'hygiène...
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Cette réponse n'apporte aucun élément concret à la question posée ci-dessus.
Mais au-delà :
- " des mutilations volontaires " : merci d'argumenter dans le sens de prouver que des mutilations volontaires sont illégales.
- " bafouant toutes les normes d'hygiène " : merci d'indiquer en quoi "toutes" les normes d'hygiène légales seraient bafouées dans ce cadre en apportant à cet effet des preuves factuelles.
Si on veut aller sur ce terrain-là, il y a aussi un rapport sénatorial du 22 mai 2024 (il y a 6 jours donc) sur les mutilations volontaires et irréversibles sur mineurs souffrant de dysphorie de genre qui peuvent être prescrites par d'obscures praticiens sans l'accord des parents et sans véritable cadre légal.
Cette absence de cadre légal avec des praticiens jouant aux apprentis sorciers me choque autrement plus que de simples tatouages / percing effectués par des majeurs consentants.
La législation juridique et financière évolue en permanence...
il n'y a aucune indication sanitaire sur le produit injecté alors qu'il pénètre dans le corps et peut avoir des conséquences à terme sur la santé, c'est pour cela qu'une consultation a été ouverte à l'hôpital Bichat. N'importe qui ou pas peut être tatoueur ? mais un coiffeur doit être titulaire d'un diplôme ! lui aussi entre autre utilise des produits qui vont sur la peau et est contrôlé par les autorités compétentes.
Se faire tatouer s'est prendre un risque sans filet.