Litige cuisiniste

Bonjour,

En date du 01-03-2024 j'ai signé un bon de commande pour une cuisine SUR MESURE destinée à un appartement acquis en VEFA . J'ai versé un acompte de EUR 7600 le jour même ; il me redonne  rendez-vous le 13/03 à 14h30  pour "signer un autre document" et "finaliser la commande". J'ai été surprise de constater l'encaissement de mon chèque le 08-03 avant notre RDV du 13/03 qui devait donner "le lancement de la fabrication".
Le 07.03 - en même temps que le passage du métreur, je me suis aperçue de malfaçons dans l'appartement témoin, et me suis rétractée de la réservation pour l'appartement le 11/03/2024, en même temps que je l'ai fait auprès du cuisiniste par mail. 
Ne recevant qu'une proposition d'avoir, j'ai envoyé une lettre de mise en demeure  recommandée avec AR le 25/03/2024, laquelle m'est retournée ce jour 16 avril, car le cuisiniste n'a pas dû juger utile de la retirer à la poste.
D'après mes informations, "il est fait interdiction à un  cuisiniste de faire signer un bon de commande valant devis AVANT le passage du métreur, dès lors que la publicité (et la commande) mentionnent  "un aménagement sur mesure". (chambre civile du 25/03/2010 n° 09-12-678)
J'ai contacté le médiateur qui pour l'instant me dit que ma demande  de remboursement est recevable, c'est tout.
Je précise qu'aujourd'hui un avoir chez un cuisiniste - de Eur 7600, soit 40 % de la commande, tout de même - m'est totalement inutile puisque je suis dans une location de 38m2 : en revanche, cela me met dans une situation financière plutôt difficile.
Le seul préjudice que je pense avoir causé au cuisiniste, c'est peut être d'avoir pris de leur temps ce 1er mars, et d'avoir dérangé le métreur inutilement : je serais tout à fait disposée à en payer le prix, ce que j'ai déjà dit lors de notre entretien du 11 mars.
Pourriez-vous me dire ce que vous pensez de tout cela ?